Permettez-moi de vous dire cher Monsieur Moustapha Mbaye, que vous faites partie de la 3ème catégorie.
En vérité j’avais décidé de ne point user ma plume à vous répondre. Mais j’ai finalement changé d’avis pour deux raisons.
Primo : juste par devoir de vérité, pour éclairer la lanterne d’un compatriote qui apparemment n’a rien compris au sens de notre engagement. Secundo : Pour honorer les langues de la postérité face à l’incurie d’un régime initiateur d’une traque sélective, inique, anticonstitutionnelle et hors normes
Maintenant, puisque dans votre litanie d’arguties, vous n’avez aligné que des préjugés sortis de votre si fertile imagination, entremêlés de convictions toutes faites et étalonnés avec une légèreté si déconcertante sous le régime du questionnement, il me plait de vous accorder le bénéfice des circonstances atténuantes
Ah !!! Priez donc le ciel de ne pas être appelé devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour en justifier, parce que : La simple conviction que je me fais de votre posture, vous conduirait dans l’antichambre de la guillotine, en attendant que vous-même apportiez les gages de votre bonne foi.
Retenez cher Monsieur, que je viens de vous conter exactement la métaphore qui illustre du fonctionnement de la CREI. Une cour bizarre, juridiction exceptionnelle, avec à sa tête un procureur provocateur exceptionnel et pince sans rire
Il me plait cher Monsieur, d’emprunter le style du questionnement qui régi votre texte pour vous « traquer » tant dans la forme que dans le fond
Commençons donc par la forme
La panoplie de fautes et d’incongruités de syntaxe repérables dans votre texte me heurtent. Je vous engage à être plus regardant la prochaine fois dans vos diatribes. Par exemple, lorsque vous dites parlant des mouvements de soutien : « vous ne serez pas seules dans votre lutte ». Le masculin l’emportant sur le féminin, passez moi l’accord !!!
Vous poursuivez : « La problématique doit être appréhendée avec plus de sérieux. Karim est justiciable comme tous les Sénégalais et son incarcération ne doit pas être vue comme une rade marée pour certains. » A supposer même que vous vouliez dire « raz de marée », que vient donc faire cette expression ici ? Expliquez nous svp.
Ou encore : « pour que le jour où votre rêve se réalise vous serez parmi les intellectuels décideurs ». Il s’agit ici de la deuxième personne du subjonctif présent du verbe être. La phrase convenable serait : « pour que le jour où votre rêve se réalise vous soyez parmi les intellectuels décideurs »
J’assimile ces erreurs à des fautes de frappe ou d’inattention ! Dans l’un comme l’autre cas pourtant, elles me paraissent inacceptables. Lorsque l’on prend le partie de critiquer ses prochains, on ne peut se permettre pareilles légèretés.
Passons dans le fond :
Par exemple lorsque vous affirmez de façon si péremptoire
« Bizarrement ce sont des jeunes qui, quand Karim était « tout puissant » on n’apercevait même pas leur silhouette. Aujourd’hui, ils sont nombreux à vitupérer notre justice pour plaire à Wade fils »
Heureusement alors que nous n’étions pas là lorsque, Karim était « tout puisant » (remarquez que j’emprunte vos propres termes), ayez donc l’obligeance de nous accorder la bonne foi de n’être pas opportunistes si tant est qu’on ne fréquente l’homme que lorsqu’il n’est plus tout à fait ou pas du tout « tout puissant ». Allez !!! Faites un effort. La marque de l’intellectuel (auquel j’aspire et que je vous accorde volontiers), est à ce prix.
Vous engagez : « La problématique doit être appréhendée avec plus de sérieux… ».
Si nous restons sur ce paragraphe, Il me parait que vous avez un problème avec l’adjectif « sérieux » cher Monsieur. Que y a-t-il de plus sérieux qu’une initiative qui vise à freiner les dérives d’une justice aux ordres, à fortiori dans un pays adossé à une forte tradition démocratique comme le Sénégal ?
Voulez vous donc dire que tous ceux qui se sont offusqués de la manière dont cette affaire est conduite ne sont pas … sérieux ? Je me permets de vous citer quelques uns d’entre eux : FIDH, LSDH, AMNESTY INTERNATIONAL, RADDHO, ONDH, LA COUR DE JUSTICE DE LA CDEAO etc
J’y adjoins les hommes politiques qui certainement, ont un engagement plus remarquable et plus courageux que le votre : Ousmane Tanor Dieng, Me Aissaita Sall, Landing Savané, (remarquez qu’il ne s’agit ici que des tombeurs de Karim wade et de son père de président) etc..
Comprenez donc cher Monsieur, que la problématique posée ici relève non pas de l’opportunité de poursuite contre Karim comme justiciable (on le lui a assez démontré d’ailleurs. Il croupit depuis 15 mois sans preuves aucune !), mais simplement de la méthode et des moyens mis en œuvre
Lorsque vous fanfaronnez : « Saviez-vous que y’a des innocents qui sont embastillés et qui vivent des conditions carcérales inhumaines ?» Ayez donc l’amabilité cher Monsieur, de nous dire ce que vous, vous faites pour ces derniers? Précisez donc ou ?, quand? Et comment ?...SVP
Encore vous : « Il faut qu’on arrête le "masla", il bénéficie d’une présomption d’innocence, dire qu’il a volé ou le contraire est le rôle de la défense et la CREI. »
Votre compréhension de la présomption d’innocence me parait bien curieuse. Permettez-moi donc de vous substituer à la personne de Karim Wade. On vous fait passer deux ans de votre vie en prison et vous êtes pourtant toujours présumé innocent. Si cela vous semble acceptable, libre à vous …
Pour votre gouverne cher Monsieur, c’est justement contre cette justice qui serait capable de vous condamner pour, ensuite aller chercher des preuves que nous nous insurgeons.
C’est contre cette justice qui vous impose un patrimoine imaginaire, avant de vous demander d’inverser la preuve de sa propre bourde que nous nous battons
C’est contre cette justice qui vous condamne avant l’heure et vous voue à la vindicte populaire au moyen d’une conférence animée par son procureur devant le monde entier alors que vous n’avez même pas encore reçu la charge de l’accusation que nous nous dressons
C’est contre une justice qui n’accepte pas d’appel ni de recours sauf, pour le maitre des poursuites si à votre corps défendant vous veniez (par extraordinaire) à bénéficier d’un non lieu, que nous guerroyons
Est-il donc si difficile de comprendre que nous n’avons pas besoin dans ce pays démocratique d’une juridiction d’exception comme si nos instances régulières ne suffisaient pas ?
Tel est cher compatriote, le sens profond de notre engagement : Un combat pour le principe
Pour les conseils relatives aux études et à la formation, même s’ils me paraissent un tantinet paternalistes, j’espère qu’ils profitassent si tant utile à qui en aura besoin. Parce que par vocation, au Club MALIK (Macky !!! Libère Karim), nous faisons notre cette maxime qui dit : Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. J’ajouterai volontiers que : le début du savoir, c’est d’accepter qu’on ne sait rien
Relevant de notre intégration dans les rangs du PDS, vous devenez surprenant en frôlant cette question et trahissez peut être « enfin » votre véritable identité.
Souffrez donc, que beaucoup de mes amis dont je me garderai ici de citer les noms et moi-même, sommes membres des plus hautes instances de ce parti. Toute chose étant, nous assumons à travers ce combat, une liberté de pensées et d’actions dont, notre libéralisme porte le charme de la responsabilité
Remarque : Vous auriez simplement pu demander à nous rencontrer pour poser votre charmante question
Qui sont ces mouvements de soutien à Karim Wade ?
Babacar NDIAYE
Chargé de Communication du Club MALIK (Macky Libère Karim)
En vérité j’avais décidé de ne point user ma plume à vous répondre. Mais j’ai finalement changé d’avis pour deux raisons.
Primo : juste par devoir de vérité, pour éclairer la lanterne d’un compatriote qui apparemment n’a rien compris au sens de notre engagement. Secundo : Pour honorer les langues de la postérité face à l’incurie d’un régime initiateur d’une traque sélective, inique, anticonstitutionnelle et hors normes
Maintenant, puisque dans votre litanie d’arguties, vous n’avez aligné que des préjugés sortis de votre si fertile imagination, entremêlés de convictions toutes faites et étalonnés avec une légèreté si déconcertante sous le régime du questionnement, il me plait de vous accorder le bénéfice des circonstances atténuantes
Ah !!! Priez donc le ciel de ne pas être appelé devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour en justifier, parce que : La simple conviction que je me fais de votre posture, vous conduirait dans l’antichambre de la guillotine, en attendant que vous-même apportiez les gages de votre bonne foi.
Retenez cher Monsieur, que je viens de vous conter exactement la métaphore qui illustre du fonctionnement de la CREI. Une cour bizarre, juridiction exceptionnelle, avec à sa tête un procureur provocateur exceptionnel et pince sans rire
Il me plait cher Monsieur, d’emprunter le style du questionnement qui régi votre texte pour vous « traquer » tant dans la forme que dans le fond
Commençons donc par la forme
La panoplie de fautes et d’incongruités de syntaxe repérables dans votre texte me heurtent. Je vous engage à être plus regardant la prochaine fois dans vos diatribes. Par exemple, lorsque vous dites parlant des mouvements de soutien : « vous ne serez pas seules dans votre lutte ». Le masculin l’emportant sur le féminin, passez moi l’accord !!!
Vous poursuivez : « La problématique doit être appréhendée avec plus de sérieux. Karim est justiciable comme tous les Sénégalais et son incarcération ne doit pas être vue comme une rade marée pour certains. » A supposer même que vous vouliez dire « raz de marée », que vient donc faire cette expression ici ? Expliquez nous svp.
Ou encore : « pour que le jour où votre rêve se réalise vous serez parmi les intellectuels décideurs ». Il s’agit ici de la deuxième personne du subjonctif présent du verbe être. La phrase convenable serait : « pour que le jour où votre rêve se réalise vous soyez parmi les intellectuels décideurs »
J’assimile ces erreurs à des fautes de frappe ou d’inattention ! Dans l’un comme l’autre cas pourtant, elles me paraissent inacceptables. Lorsque l’on prend le partie de critiquer ses prochains, on ne peut se permettre pareilles légèretés.
Passons dans le fond :
Par exemple lorsque vous affirmez de façon si péremptoire
« Bizarrement ce sont des jeunes qui, quand Karim était « tout puissant » on n’apercevait même pas leur silhouette. Aujourd’hui, ils sont nombreux à vitupérer notre justice pour plaire à Wade fils »
Heureusement alors que nous n’étions pas là lorsque, Karim était « tout puisant » (remarquez que j’emprunte vos propres termes), ayez donc l’obligeance de nous accorder la bonne foi de n’être pas opportunistes si tant est qu’on ne fréquente l’homme que lorsqu’il n’est plus tout à fait ou pas du tout « tout puissant ». Allez !!! Faites un effort. La marque de l’intellectuel (auquel j’aspire et que je vous accorde volontiers), est à ce prix.
Vous engagez : « La problématique doit être appréhendée avec plus de sérieux… ».
Si nous restons sur ce paragraphe, Il me parait que vous avez un problème avec l’adjectif « sérieux » cher Monsieur. Que y a-t-il de plus sérieux qu’une initiative qui vise à freiner les dérives d’une justice aux ordres, à fortiori dans un pays adossé à une forte tradition démocratique comme le Sénégal ?
Voulez vous donc dire que tous ceux qui se sont offusqués de la manière dont cette affaire est conduite ne sont pas … sérieux ? Je me permets de vous citer quelques uns d’entre eux : FIDH, LSDH, AMNESTY INTERNATIONAL, RADDHO, ONDH, LA COUR DE JUSTICE DE LA CDEAO etc
J’y adjoins les hommes politiques qui certainement, ont un engagement plus remarquable et plus courageux que le votre : Ousmane Tanor Dieng, Me Aissaita Sall, Landing Savané, (remarquez qu’il ne s’agit ici que des tombeurs de Karim wade et de son père de président) etc..
Comprenez donc cher Monsieur, que la problématique posée ici relève non pas de l’opportunité de poursuite contre Karim comme justiciable (on le lui a assez démontré d’ailleurs. Il croupit depuis 15 mois sans preuves aucune !), mais simplement de la méthode et des moyens mis en œuvre
Lorsque vous fanfaronnez : « Saviez-vous que y’a des innocents qui sont embastillés et qui vivent des conditions carcérales inhumaines ?» Ayez donc l’amabilité cher Monsieur, de nous dire ce que vous, vous faites pour ces derniers? Précisez donc ou ?, quand? Et comment ?...SVP
Encore vous : « Il faut qu’on arrête le "masla", il bénéficie d’une présomption d’innocence, dire qu’il a volé ou le contraire est le rôle de la défense et la CREI. »
Votre compréhension de la présomption d’innocence me parait bien curieuse. Permettez-moi donc de vous substituer à la personne de Karim Wade. On vous fait passer deux ans de votre vie en prison et vous êtes pourtant toujours présumé innocent. Si cela vous semble acceptable, libre à vous …
Pour votre gouverne cher Monsieur, c’est justement contre cette justice qui serait capable de vous condamner pour, ensuite aller chercher des preuves que nous nous insurgeons.
C’est contre cette justice qui vous impose un patrimoine imaginaire, avant de vous demander d’inverser la preuve de sa propre bourde que nous nous battons
C’est contre cette justice qui vous condamne avant l’heure et vous voue à la vindicte populaire au moyen d’une conférence animée par son procureur devant le monde entier alors que vous n’avez même pas encore reçu la charge de l’accusation que nous nous dressons
C’est contre une justice qui n’accepte pas d’appel ni de recours sauf, pour le maitre des poursuites si à votre corps défendant vous veniez (par extraordinaire) à bénéficier d’un non lieu, que nous guerroyons
Est-il donc si difficile de comprendre que nous n’avons pas besoin dans ce pays démocratique d’une juridiction d’exception comme si nos instances régulières ne suffisaient pas ?
Tel est cher compatriote, le sens profond de notre engagement : Un combat pour le principe
Pour les conseils relatives aux études et à la formation, même s’ils me paraissent un tantinet paternalistes, j’espère qu’ils profitassent si tant utile à qui en aura besoin. Parce que par vocation, au Club MALIK (Macky !!! Libère Karim), nous faisons notre cette maxime qui dit : Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. J’ajouterai volontiers que : le début du savoir, c’est d’accepter qu’on ne sait rien
Relevant de notre intégration dans les rangs du PDS, vous devenez surprenant en frôlant cette question et trahissez peut être « enfin » votre véritable identité.
Souffrez donc, que beaucoup de mes amis dont je me garderai ici de citer les noms et moi-même, sommes membres des plus hautes instances de ce parti. Toute chose étant, nous assumons à travers ce combat, une liberté de pensées et d’actions dont, notre libéralisme porte le charme de la responsabilité
Remarque : Vous auriez simplement pu demander à nous rencontrer pour poser votre charmante question
Qui sont ces mouvements de soutien à Karim Wade ?
Babacar NDIAYE
Chargé de Communication du Club MALIK (Macky Libère Karim)