Grandes furent notre surprise et notre peine eu égard aux relations cordiales qui unissent le PIT et l’Alliance Jëf Jël et mises en évidence par le refus commun de la constitution de 2001 et le regroupement au sein de l’Initiative pour le Départ de Wade. Et aujourd’hui que cette démarche pour faire partir Wade est remise au goût du jour avec toujours l’Alliance Jëf Jël comme fer de lance, pourquoi le chargé des questions économiques du PIT s’est il autorisé cette déclaration fausse d’assimiler Talla Sylla à quantité négligeable ? Au moment où l’intelligence politique préconise de faire front commun pour soulager la détresse des Sénégalais face à l’incurie du régime libéral pourquoi Ibrahima Sène fait-il le jeu de Wade en attaquant l’un de ses opposants les plus constants et les plus virulents ?
Concernant Talla Sylla nous avions, certes, l’habitude de la diabolisation mais Ibrahima Sène probablement enivré par cette ambiance préélectorale inédite vient d’ouvrir une nouvelle brèche avec le nihilisme : à défaut de faire détester Talla Sylla des Sénégalais, on nie sa réalité. Mais cela est peine perdue ! Certains, plus puissants, ont essayé de lui nier cette existence avec des armes mais n’y sont point arrivés donc ce n’est pas avec des fausses affirmations que d’autres, plus faibles, réussiront. Ibrahima Sène en postulant que Talla Sylla (et en filigrane l’Alliance Jëf Jël) ne pesait rien nous montre clairement qu’il n’a pas encore pris la pleine mesure du parcours sociopolitique de ce Parti et de son Candidat qui, il faut le rappeler, présentent régulièrement de meilleurs résultats que Ibrahima Sène et le PIT à toutes les élections pour lesquelles les deux Partis ont présenté des candidats ou des listes.
Maintenant s’appuyer sur un sondage Wadiste où le Candidat Talla Sylla n’était pas présent pour juger de son poids politique nous amène à trois réflexions. La première a trait au raccourci intellectuel pris pour dire que l’absence de Talla Sylla de ce sondage signifiait qu’il ne pesait rien. Cette argumentation est d’une légèreté et d’un manque de rigueur scientifique qui nous surprend venant d’un responsable politique de surcroît «économiste ».
Ensuite les sondages ont ceci de particulier qu’ils ne constituent que les reflets d’une réalité conjoncturelle. L’objectif d’organiser des élections, en démocratie, est de saisir cette tendance évitant de tomber dans un schéma de gestion structurelle. Or M. Sène s’essaie à de la spéculation sur une tendance conjoncturelle. Le politicien en lui devrait savoir que la politique n’est pas une science de spéculation et le communiste qu’il est n’est pas sans savoir les limites de la spéculation en s’appuyant sur des données court-termistes et tendancieuses.
Enfin nous emprunterons à Ibrahima Sène ces propos lui qui affirme que les sondages reflètent l’opinion de ceux qui les font. Ainsi ce sondage commandité par Wade représente l’opinion de ce dernier. Alors pourquoi, lui Ibrahima Sène, s’appuie-t-il sur l’opinion de Wade pour juger du poids politique d’un adversaire de Wade? Cela met en lumière une réalité que Talla Sylla et l’Alliance Jëf Jël vivent au quotidien avec tous les membres de l’establishment ayant participé aux différents régimes socialiste et libéral : le reproche de ne pas s’être servi au moins une fois pour ressembler enfin à tout le monde.
En effet n’étant en rien comptable du bilan désastreux du Sénégal et toujours au côté des Sénégalais, Talla Sylla et l’Alliance Jëf Jël suscitent souvent des réactions qui vont à l’opposé de toute logique politique et en contresens d’un Gentleman Agreement qui voudrait que les forces vives et citoyennes s’unissent pour le bien commun des Sénégalais surtout quand les idées de République, de Démocratie et de Nation sont en péril. M. Sène ce n’est pas parce que Talla Sylla ne partage pas vos visions, vos démarches et votre méthodologie qu’il est forcément nul. Cela rappelle étrangement une conception du débat démocratique et une posture dignes de l’époque « pravdienne».
Alliance Jëf Jël/ Section France
Concernant Talla Sylla nous avions, certes, l’habitude de la diabolisation mais Ibrahima Sène probablement enivré par cette ambiance préélectorale inédite vient d’ouvrir une nouvelle brèche avec le nihilisme : à défaut de faire détester Talla Sylla des Sénégalais, on nie sa réalité. Mais cela est peine perdue ! Certains, plus puissants, ont essayé de lui nier cette existence avec des armes mais n’y sont point arrivés donc ce n’est pas avec des fausses affirmations que d’autres, plus faibles, réussiront. Ibrahima Sène en postulant que Talla Sylla (et en filigrane l’Alliance Jëf Jël) ne pesait rien nous montre clairement qu’il n’a pas encore pris la pleine mesure du parcours sociopolitique de ce Parti et de son Candidat qui, il faut le rappeler, présentent régulièrement de meilleurs résultats que Ibrahima Sène et le PIT à toutes les élections pour lesquelles les deux Partis ont présenté des candidats ou des listes.
Maintenant s’appuyer sur un sondage Wadiste où le Candidat Talla Sylla n’était pas présent pour juger de son poids politique nous amène à trois réflexions. La première a trait au raccourci intellectuel pris pour dire que l’absence de Talla Sylla de ce sondage signifiait qu’il ne pesait rien. Cette argumentation est d’une légèreté et d’un manque de rigueur scientifique qui nous surprend venant d’un responsable politique de surcroît «économiste ».
Ensuite les sondages ont ceci de particulier qu’ils ne constituent que les reflets d’une réalité conjoncturelle. L’objectif d’organiser des élections, en démocratie, est de saisir cette tendance évitant de tomber dans un schéma de gestion structurelle. Or M. Sène s’essaie à de la spéculation sur une tendance conjoncturelle. Le politicien en lui devrait savoir que la politique n’est pas une science de spéculation et le communiste qu’il est n’est pas sans savoir les limites de la spéculation en s’appuyant sur des données court-termistes et tendancieuses.
Enfin nous emprunterons à Ibrahima Sène ces propos lui qui affirme que les sondages reflètent l’opinion de ceux qui les font. Ainsi ce sondage commandité par Wade représente l’opinion de ce dernier. Alors pourquoi, lui Ibrahima Sène, s’appuie-t-il sur l’opinion de Wade pour juger du poids politique d’un adversaire de Wade? Cela met en lumière une réalité que Talla Sylla et l’Alliance Jëf Jël vivent au quotidien avec tous les membres de l’establishment ayant participé aux différents régimes socialiste et libéral : le reproche de ne pas s’être servi au moins une fois pour ressembler enfin à tout le monde.
En effet n’étant en rien comptable du bilan désastreux du Sénégal et toujours au côté des Sénégalais, Talla Sylla et l’Alliance Jëf Jël suscitent souvent des réactions qui vont à l’opposé de toute logique politique et en contresens d’un Gentleman Agreement qui voudrait que les forces vives et citoyennes s’unissent pour le bien commun des Sénégalais surtout quand les idées de République, de Démocratie et de Nation sont en péril. M. Sène ce n’est pas parce que Talla Sylla ne partage pas vos visions, vos démarches et votre méthodologie qu’il est forcément nul. Cela rappelle étrangement une conception du débat démocratique et une posture dignes de l’époque « pravdienne».
Alliance Jëf Jël/ Section France