Amadou Bâ avait été officiellement désigné comme candidat de la coalition présidentielle, au terme d’un processus de choix piloté par le président Macky Sall et Moustapha Niasse. Le chef de la coalition Benno Bokk Yaakaar avait recueilli toutes les candidatures, procédé à leur audition et fait un tri sur la base de la popularité. Ce qui avait conduit au choix d’Amadou Bâ.
Le samedi 9 septembre 2023, au palais de la République, le suspense a pris fin. Suivi par le départ de la coalition de ténors, candidats malheureux comme l’ancien Premier ministre Boune Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye qui a occupé plusieurs portefeuilles ministériels durant les 11 ans de règne de Macky Sall, dont celui de l’Intérieur. Parmi les recalés, Abdoulaye Daouda Diallo que le président Macky Sall va caser au Conseil économique, social et environnemental pour étouffer ses velléités de rébellion
Amadou Bâ a gardé son portefeuille de Premier ministre, s’en est drapé d’ailleurs pour initier “une campagne électorale déguisée” avant terme, ont dénoncé ses adversaires. Certaines sources ont évoqué des problèmes qui existeraient entre le président et le Premier ministre dont le départ de la primature serait sur la table. “Amadou Bâ n’a jamais voulu quitter la primature, malgré la volonté initiale du président. Je crois qu’il l’a convaincu que rester était la meilleure option”, indique une source proche du gouvernement.
Pourtant, certains proches du candidat Amadou Bâ lui auraient conseillé de quitter la primature pour se concentrer sur sa campagne électorale ; chose qu’il a toujours refusée.
Avait-il anticipé sur la situation présente, lui qui est réputé être un homme très renseigné ?
En tout état de cause, son dossier devient central, au regard de la situation actuelle. Les partisans de Karim Wade l’accusent d’avoir instrumentalisé Thierno Alassane Sall, lui-même candidat à la Présidentielle, pour introduire un dossier de recours contre Karim Wade, sur la base de sa double nationalité. Et des proches du chef de l’État continuent de l’attaquer frontalement, contestant ses capacités à gagner au premier tour. Lui reprochant aussi une certaine frilosité et un manque de préparation, surtout dans le domaine de la communication.
Amadou Bâ, de son côté, semble sûr de son jeu. Ses partisans nient toute manœuvre venant de lui dans le sens de disqualifier la candidature de Karim Meissa Wade, demandant à ceux qui tiennent de telles allégations d’en apporter la preuve.
Mais le point de malaise le plus saillant est sans nul doute les accusations de corruption de magistrats. Ses proches parlent d’une “affaire cousue de fil blanc”, mais le fait est là que c’est un dossier qui a pour objectif de l’affaiblir, une bataille des tranchées qui ne semble pas jouer en sa faveur.
La question est cependant de savoir si l’Alliance pour la République (APR) prendra le risque de disqualifier Amadou Bâ dans le contexte présent et de miser sur un autre profil politique. Ce qui voudrait dire qu’on recommencerait le processus, avec tout ce que cela comporte comme risques d’éclatement de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Le Parti socialiste (PS), passe pour être un de ses plus solides soutiens. Certains responsables de ce parti central sur l’échiquier politique sénégalais, estiment que ce ne serait “pas du tout crédible, aussi bien pour l’image de notre parti (PS) que pour celle de la coalition de valider une candidature pour ensuite revenir sur cette décision”
Le samedi 9 septembre 2023, au palais de la République, le suspense a pris fin. Suivi par le départ de la coalition de ténors, candidats malheureux comme l’ancien Premier ministre Boune Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye qui a occupé plusieurs portefeuilles ministériels durant les 11 ans de règne de Macky Sall, dont celui de l’Intérieur. Parmi les recalés, Abdoulaye Daouda Diallo que le président Macky Sall va caser au Conseil économique, social et environnemental pour étouffer ses velléités de rébellion
Amadou Bâ a gardé son portefeuille de Premier ministre, s’en est drapé d’ailleurs pour initier “une campagne électorale déguisée” avant terme, ont dénoncé ses adversaires. Certaines sources ont évoqué des problèmes qui existeraient entre le président et le Premier ministre dont le départ de la primature serait sur la table. “Amadou Bâ n’a jamais voulu quitter la primature, malgré la volonté initiale du président. Je crois qu’il l’a convaincu que rester était la meilleure option”, indique une source proche du gouvernement.
Pourtant, certains proches du candidat Amadou Bâ lui auraient conseillé de quitter la primature pour se concentrer sur sa campagne électorale ; chose qu’il a toujours refusée.
Avait-il anticipé sur la situation présente, lui qui est réputé être un homme très renseigné ?
En tout état de cause, son dossier devient central, au regard de la situation actuelle. Les partisans de Karim Wade l’accusent d’avoir instrumentalisé Thierno Alassane Sall, lui-même candidat à la Présidentielle, pour introduire un dossier de recours contre Karim Wade, sur la base de sa double nationalité. Et des proches du chef de l’État continuent de l’attaquer frontalement, contestant ses capacités à gagner au premier tour. Lui reprochant aussi une certaine frilosité et un manque de préparation, surtout dans le domaine de la communication.
Amadou Bâ, de son côté, semble sûr de son jeu. Ses partisans nient toute manœuvre venant de lui dans le sens de disqualifier la candidature de Karim Meissa Wade, demandant à ceux qui tiennent de telles allégations d’en apporter la preuve.
Mais le point de malaise le plus saillant est sans nul doute les accusations de corruption de magistrats. Ses proches parlent d’une “affaire cousue de fil blanc”, mais le fait est là que c’est un dossier qui a pour objectif de l’affaiblir, une bataille des tranchées qui ne semble pas jouer en sa faveur.
La question est cependant de savoir si l’Alliance pour la République (APR) prendra le risque de disqualifier Amadou Bâ dans le contexte présent et de miser sur un autre profil politique. Ce qui voudrait dire qu’on recommencerait le processus, avec tout ce que cela comporte comme risques d’éclatement de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Le Parti socialiste (PS), passe pour être un de ses plus solides soutiens. Certains responsables de ce parti central sur l’échiquier politique sénégalais, estiment que ce ne serait “pas du tout crédible, aussi bien pour l’image de notre parti (PS) que pour celle de la coalition de valider une candidature pour ensuite revenir sur cette décision”