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Report de la présidentielle : Une occasion rêvée par les faucons du Palais, pour en finir avec Amadou Bâ, le candidat de Benno

Le report de la présidentielle est une occasion rêvée par les faucons de la mouvance présidentielle, pour en finir avec le Premier ministre Amadou Bâ, qui risque de ne plus être le candidat de Benno à la prochaine présidentielle.


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Février 2024 à 10:04 | | 0 commentaire(s)|

Avec le report, Amadou Bâ qui a toujours été dans le collimateur des faucons, va devoir encore faire face à leurs manœuvres pour lui reprendre l’écharpe de candidat de Benno Bokk Yakaar. Amadou Bâ a certes eu le temps de placer des hommes, mais il n’a pas d’emprise sur les grands électeurs de la mouvance présidentielle, qui lui tourneront le dos dès que la situation lui sera défavorable.

Autant dire que la révolte qui s’est déclarée au sein de la Coalition Benno Bokk Yakaar depuis l’annonce du choix d’Amadou Bâ par Macky Sall, va enfler avec le report de la présidentielle. Des membres discrets de la rébellion feutrée contre Amadou Bâ, qui étaient dans l’anonymat, vont se signaler au grand jour.

Le Premier ministre Amadou Bâ fait face à une opposition en interne. Des ennemis et des adversaires tapis dans l’ombre, qui semblent décider à lui rendre la vie dure, sont encore aux aguêts, pas prêts à lâcher.

Si certains se sont manifestés et ont tout bonnement démissionné et d’autres défenestrés, des contempteurs tapis dans l’ombre au cœur du gouvernement et des arcanes du pouvoir, sont nombreux.

Ces frustrations et guerres intestines ont été ravivées par le dernier remaniement et les changements opérés à la tête de certaines directions nationales. Si certains belligérants préfèrent adopter une attitude de sous-marin, d’autres vont très rapidement sortir du bois, pour qu'Amadou Bâ ne soit plus leur candidat.

Contre la candidature d'Amadou Bâ, Souleymane Jules Diop, ancien ministre et responsable de la mouvance présidentielle. déclarait : « je le trouve amorphe. Je trouve qu’il ne montre pas assez aux Sénégalais, aux gens de sa majorité, qu’il a les épaules, qu’il a l’étoffe. Il ne le fait pas assez, il doit bouger, il doit aller vers les gens…». Abdoulaye Bibi Baldé, Mame Mbaye Niang, lui ont emboîté le pas.







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