
"Nous condamnons fermement cette décision, aussi bien dans la forme que dans le fond. C'est une violation flagrante du calendrier républicain. Une telle décision n'appartient ni au Président de la république, ni au premier ministre mais au peuple souverain", assène-t'il. Enfonçant le clou, M. Fall, par ailleurs président des cadres de "Rewmi" de fulminer: "les raisons avancées sont d'une grande légèreté, car la disparité entre communes et la fracture entre communautés rurales et communes pour parler de l'acte 3 de la décentralisation ne peuvent, en aucun cas, constituer des raisons suffisantes pour donner un sacré coup au rythme et à la modernité de notre démocratie".
Pour boucler la boucle, Déthié Fall bat en brèche l'argument avancé par certains cercles du pouvoir pour justifier cette "forfaiture", à savoir que beaucoup d'élections n'ont pas été tenues à date échue sous le magistère de Wade. "C'est vraiment dommage d'entendre les chantres de la rupture avancer un tél argument", ironise le lieutenant de l'ancien Premier ministre.
Avec Le Populaire
Pour boucler la boucle, Déthié Fall bat en brèche l'argument avancé par certains cercles du pouvoir pour justifier cette "forfaiture", à savoir que beaucoup d'élections n'ont pas été tenues à date échue sous le magistère de Wade. "C'est vraiment dommage d'entendre les chantres de la rupture avancer un tél argument", ironise le lieutenant de l'ancien Premier ministre.
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