Le report des élections locales au mois de février 2022, comme le veut la majorité, est un acte qui ne va pas dans le sens de l’apaisement. C’est la position du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D).
Dans une déclaration lue par Yacine Fall, cette plateforme, créée à la suite de l’affaire Sonko-Adji Sarr, s’est voulue claire. «En décidant unilatéralement d’organiser les élections locales en février 2022, au moment où le M2D a formulé des exigences claires pour la tenue des élections en 2021, et que des échanges devraient se faire sous le contrôle du khalife Serigne Mountakha, Macky Sall montre encore une fois qu’il n’en fait qu’à sa tête et veut jouer à la ruse», estime le M2D.
Si le mouvement «rejette fermement toute manœuvre» consistant à amener ces élections à l’année prochaine, il souhaite aussi l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral «de manière à tenir le scrutin en 2021».
Par ailleurs, le M2D dénonce «une entrée en scène fracassante d’un groupuscule de fossoyeurs de la paix dont l’objectif clairement affiché est d’entraver l’action du vénéré khalife général des Mourides».
Le mouvement met dans ce lot «Antoine Diome, Aïssata Tall Sall, Malick Sall et Abdou Karim Sall, tous ministres de la République, ainsi que des journalistes et pseudo-intellectuels » qui ont ainsi décidé «d’entrer dans l’histoire de notre Nation avec la palme de la division de notre société, en s’attaquant de la façon la plus perfide aux fondements de la cohésion nationale».
Concernant les violentes manifestations de début mars, le M2D annonce une campagne internationale de collecte dénommée «Ndampayou askan wi» qui va aider financièrement les familles des victimes et des blessés. Dans ce sens, une commission juridique a été mise en place pour dénombrer les victimes et localiser leurs familles en vue «de les aider à déposer des plaintes individuelles pour que justice soit faite».
Le Quotidien.sn
Dans une déclaration lue par Yacine Fall, cette plateforme, créée à la suite de l’affaire Sonko-Adji Sarr, s’est voulue claire. «En décidant unilatéralement d’organiser les élections locales en février 2022, au moment où le M2D a formulé des exigences claires pour la tenue des élections en 2021, et que des échanges devraient se faire sous le contrôle du khalife Serigne Mountakha, Macky Sall montre encore une fois qu’il n’en fait qu’à sa tête et veut jouer à la ruse», estime le M2D.
Si le mouvement «rejette fermement toute manœuvre» consistant à amener ces élections à l’année prochaine, il souhaite aussi l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral «de manière à tenir le scrutin en 2021».
Par ailleurs, le M2D dénonce «une entrée en scène fracassante d’un groupuscule de fossoyeurs de la paix dont l’objectif clairement affiché est d’entraver l’action du vénéré khalife général des Mourides».
Le mouvement met dans ce lot «Antoine Diome, Aïssata Tall Sall, Malick Sall et Abdou Karim Sall, tous ministres de la République, ainsi que des journalistes et pseudo-intellectuels » qui ont ainsi décidé «d’entrer dans l’histoire de notre Nation avec la palme de la division de notre société, en s’attaquant de la façon la plus perfide aux fondements de la cohésion nationale».
Concernant les violentes manifestations de début mars, le M2D annonce une campagne internationale de collecte dénommée «Ndampayou askan wi» qui va aider financièrement les familles des victimes et des blessés. Dans ce sens, une commission juridique a été mise en place pour dénombrer les victimes et localiser leurs familles en vue «de les aider à déposer des plaintes individuelles pour que justice soit faite».
Le Quotidien.sn