Pour traduire sa volonté en acte concret, il a convié les Sénégalais de Bordeaux et ses environs à une rencontre qu’il a voulu à la fois courtoise et franche. Convoquée à 14h dans les locaux du siège de l’Union des Travailleurs Sénégalais – Actions Revendicatives, la rencontre a eu lieu en présence d’une délégation de l’équipe consulaire. Près d’une centaine de personnes constituées d’étudiants, de personnes âgés et de peu de femmes est venue à la rencontre de Monsieur Tall.
Travailler pour et avec les Sénégalais dede Bordeaux :
Prenant la parole aux alentours de 15h, le nouveau consul général a d’abord rappelé qu’il a opté pour cette rencontre à la place des visites de proximités traditionnelles dans le souci de toucher le plus de monde possible. « Le consulat doit être au service de tous », avance-t-il avec beaucoup d’enthousiasme. Cependant, pour remplir ses missions d’administration, d’assistance et d’accompagnement aux sénégalais de Bordeaux, Monsieur Tall souhaite compter sur les compétences et la volonté de chacun de ces concitoyens desquels il souhaite se rapprocher le plus possible. C’est, réaffirme le successeur de Momar Thiam, le sens de sa démarche en concertation avec l’équipe consulaire.
Une visite de courtoisie et non de travail :
En prenant la parole, le 2ième conseiller du consul en charge des relations avec les associations et les étudiants, Monsieur Ndéné Ndongo, a voulu limiter et cadrer les intervenants en affirmant que cette visite est loin d’être une séance de travail. Il s’agissait juste, pour lui, d’un rendez-vous de prise de contact. Il a ainsi rappelé que ce n’était pas le lieu de s’étaler sur certaines questions qui ne trouveront pas forcément leur réponse. Mais l’occasion n’aurait été aussi belle pour la diaspora sénégalaise de Bordeaux pour exposer au nouveau locataire du 33 avenue de la République toutes les difficultés que rencontrent les expatriés sénégalais dans leur diversité. Des questions aussi diverses que variées ont été soulevées au cours de l’après-midi.
L’acquisition d’une machine de fabrication de passeports numérisés a été l’une des plus forte doléances des immigrés sénégalais de Bordeaux qui se désolent d’être à tout moment obligés de se rendre à Paris pour se faire délivrer un nouveau passeport. A ce niveau, les intervenants ont réclamé leur détachement total de la circonscription de Paris Pour rassurer l’audience, le consul dit en avoir déjà fait la demande que sa hiérarchie a acceptée d’ailleurs. Il ne reste plus qu’à aller la chercher, renchérit-il, sourire aux lèvres.
Interpelé sur les lenteurs administratives qui ont jusque-là caractérisée les agents du consulat, le nouveau consul se dit aussi déterminé à faire de ce problème un vieux souvenir.
La difficile question changement de statut et l’accès des étudiants sénégalais à Bordeaux aux logements sociaux du CROUS de plus en plus difficile ont également été soumis à l’équipe consulaire. Le consul et son 2ième conseiller ont tous deux admis que ce sont des sujets qui dépassent les prérogatives d’un consul général à cause de leur aspect hautement diplomatique régi par des conventions bilatérales. Néanmoins, dans la mesure du possible, Monsieur Tall se dit disposer à apporter soutien et son assistance aux personnes dans cette situation. Dans cette optique, une rencontre semblable est prévue exclusivement avec les étudiants
Sur la question de l’immatriculation des enfants binationaux nés en France, Madame Ba, chef du bureau d’état civil a regretté le faible taux de transcription des enfants nés en France. Elle a appelé les parents et futurs parents à davantage déclarer les naissances de leurs enfants et de faire la demande de la carte consulaire afin de les aider à mieux identifier administrativement les sénégalais établis à Bordeaux et sa circonscription.
L’exigence de la réciprocité des visas, la question des bourses pour les étudiants et élèves binationaux, l’acquisition d’un titre foncier au Sénégalais, le cas des retraités désireux de rentrer et d’investir au Sénégal, les Sénégalais en situation irrégulière sont autant de points sur lesquels Monsieur Mbaye Lô Tall et son staff on été interpellés au cours de cette rencontre qui a duré près de quatre tours d’horloge.
Une bonne partie de l’assistance s’est beaucoup f élicitée de cette grande première depuis la mise en place du consulat de Bordeaux en 2002. Malgré une volonté affichée de Monsieur Tall, certains se sont gardés de tirer de conclusions hâtives avant que les paroles ne se traduisent en actes concrets. Dans son mot de fin, Monsieur Tall, quant à lui, dit avoir tiré beaucoup d’enseignements de la rencontre et reste ouvert à toute proposition. Volonté politique sincère, ou coup de communication, le temps nous dira…
Mamadou DIOP
Bordeaux
Publié par Diack Sall
Travailler pour et avec les Sénégalais dede Bordeaux :
Prenant la parole aux alentours de 15h, le nouveau consul général a d’abord rappelé qu’il a opté pour cette rencontre à la place des visites de proximités traditionnelles dans le souci de toucher le plus de monde possible. « Le consulat doit être au service de tous », avance-t-il avec beaucoup d’enthousiasme. Cependant, pour remplir ses missions d’administration, d’assistance et d’accompagnement aux sénégalais de Bordeaux, Monsieur Tall souhaite compter sur les compétences et la volonté de chacun de ces concitoyens desquels il souhaite se rapprocher le plus possible. C’est, réaffirme le successeur de Momar Thiam, le sens de sa démarche en concertation avec l’équipe consulaire.
Une visite de courtoisie et non de travail :
En prenant la parole, le 2ième conseiller du consul en charge des relations avec les associations et les étudiants, Monsieur Ndéné Ndongo, a voulu limiter et cadrer les intervenants en affirmant que cette visite est loin d’être une séance de travail. Il s’agissait juste, pour lui, d’un rendez-vous de prise de contact. Il a ainsi rappelé que ce n’était pas le lieu de s’étaler sur certaines questions qui ne trouveront pas forcément leur réponse. Mais l’occasion n’aurait été aussi belle pour la diaspora sénégalaise de Bordeaux pour exposer au nouveau locataire du 33 avenue de la République toutes les difficultés que rencontrent les expatriés sénégalais dans leur diversité. Des questions aussi diverses que variées ont été soulevées au cours de l’après-midi.
L’acquisition d’une machine de fabrication de passeports numérisés a été l’une des plus forte doléances des immigrés sénégalais de Bordeaux qui se désolent d’être à tout moment obligés de se rendre à Paris pour se faire délivrer un nouveau passeport. A ce niveau, les intervenants ont réclamé leur détachement total de la circonscription de Paris Pour rassurer l’audience, le consul dit en avoir déjà fait la demande que sa hiérarchie a acceptée d’ailleurs. Il ne reste plus qu’à aller la chercher, renchérit-il, sourire aux lèvres.
Interpelé sur les lenteurs administratives qui ont jusque-là caractérisée les agents du consulat, le nouveau consul se dit aussi déterminé à faire de ce problème un vieux souvenir.
La difficile question changement de statut et l’accès des étudiants sénégalais à Bordeaux aux logements sociaux du CROUS de plus en plus difficile ont également été soumis à l’équipe consulaire. Le consul et son 2ième conseiller ont tous deux admis que ce sont des sujets qui dépassent les prérogatives d’un consul général à cause de leur aspect hautement diplomatique régi par des conventions bilatérales. Néanmoins, dans la mesure du possible, Monsieur Tall se dit disposer à apporter soutien et son assistance aux personnes dans cette situation. Dans cette optique, une rencontre semblable est prévue exclusivement avec les étudiants
Sur la question de l’immatriculation des enfants binationaux nés en France, Madame Ba, chef du bureau d’état civil a regretté le faible taux de transcription des enfants nés en France. Elle a appelé les parents et futurs parents à davantage déclarer les naissances de leurs enfants et de faire la demande de la carte consulaire afin de les aider à mieux identifier administrativement les sénégalais établis à Bordeaux et sa circonscription.
L’exigence de la réciprocité des visas, la question des bourses pour les étudiants et élèves binationaux, l’acquisition d’un titre foncier au Sénégalais, le cas des retraités désireux de rentrer et d’investir au Sénégal, les Sénégalais en situation irrégulière sont autant de points sur lesquels Monsieur Mbaye Lô Tall et son staff on été interpellés au cours de cette rencontre qui a duré près de quatre tours d’horloge.
Une bonne partie de l’assistance s’est beaucoup f élicitée de cette grande première depuis la mise en place du consulat de Bordeaux en 2002. Malgré une volonté affichée de Monsieur Tall, certains se sont gardés de tirer de conclusions hâtives avant que les paroles ne se traduisent en actes concrets. Dans son mot de fin, Monsieur Tall, quant à lui, dit avoir tiré beaucoup d’enseignements de la rencontre et reste ouvert à toute proposition. Volonté politique sincère, ou coup de communication, le temps nous dira…
Mamadou DIOP
Bordeaux
Publié par Diack Sall