11 heures 35mn,ce samedi à l’Université Dakar Bourguiba,des étudiants en pleine révision n’ont pas manqué de se prononcer sur un projet de couplage des élections présidentielles et législatives à venir. Cet étudiant en deuxième année de gestion économique révèle être contre ce couplage dans la mesure où prophétise –t-il « je suis sûr que Wade à une idée derrière la tête et cette décision n’est pas gratuite. Nous ne savons pas encore mais il prépare quelque chose ».A coté de lui, son amie Monique elle voit une manœuvre politique et affirme que « le président avait déjà soulevé ce débat il ya longtemps et je crois que si on en reparle c’est parce que ses conseillers opportunistes sachant qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps pour quitter le pouvoir et essayent de lui mettre des choses dans la tête pour s’assurer de leur futur ».
Avec la CNCL qui justifie sa position en soulignant que les deux élections en l’espace de deux mois permettraient de faire des économies réelles pour le pays,l’étudiante en troisième année de droit des affaires s’est même permise d’en rire en répliquant que « tout le monde devrait parler d’économiser sauf les libéraux et c’est un faux problème de les entendre faire impression de se soucier de l’économie du Sénégal »,car « ils n’ont fait que dilapider cette économie dont ils prétendent se soucier aujourd’hui. Alors je pense que ce serait mieux pour eux d’avancer d’autres arguments».
A signaler que le débat portant sur les élections de 2012 est jugé prématuré par certains sénégalais car pour beaucoup, on risque de perdre deux bonnes années, ce qui est quand même énorme pour l’avenir d’un pays sous développé comme le notre. Cet étudiant souligne que « 2012 sera un tournant car nombre de choses tardent à être mises au point comme la candidature unique de Benno,la possibilité d’un autre mandat pour Wade,les positions de Macky,d’Idy et de Gadio…tout cela fait un échos avant l’heure prévue ».
Dans cette perspective, ces étudiants de l’Université Dakar Bourguiba n’ont pas oublié d’inviter le gouvernement à se soucier davantage des préoccupations des populations qui sont des urgences en ce moment. Ainsi ils appellent Me Abdoulaye Wade et les libéraux « à être à l’écoute des gens qui les ont élus .Les étudiants exhortent en même temps le gouvernement de faire plus preuve de transparence dans la gestion du pays et surtout d’aider les gens qui sont envahis par les inondations au lieu de parler d’élections prévues dans deux ans ».
Mamadou Sakhir Ndiaye (Stagiaire)
Pressafrik.com
Avec la CNCL qui justifie sa position en soulignant que les deux élections en l’espace de deux mois permettraient de faire des économies réelles pour le pays,l’étudiante en troisième année de droit des affaires s’est même permise d’en rire en répliquant que « tout le monde devrait parler d’économiser sauf les libéraux et c’est un faux problème de les entendre faire impression de se soucier de l’économie du Sénégal »,car « ils n’ont fait que dilapider cette économie dont ils prétendent se soucier aujourd’hui. Alors je pense que ce serait mieux pour eux d’avancer d’autres arguments».
A signaler que le débat portant sur les élections de 2012 est jugé prématuré par certains sénégalais car pour beaucoup, on risque de perdre deux bonnes années, ce qui est quand même énorme pour l’avenir d’un pays sous développé comme le notre. Cet étudiant souligne que « 2012 sera un tournant car nombre de choses tardent à être mises au point comme la candidature unique de Benno,la possibilité d’un autre mandat pour Wade,les positions de Macky,d’Idy et de Gadio…tout cela fait un échos avant l’heure prévue ».
Dans cette perspective, ces étudiants de l’Université Dakar Bourguiba n’ont pas oublié d’inviter le gouvernement à se soucier davantage des préoccupations des populations qui sont des urgences en ce moment. Ainsi ils appellent Me Abdoulaye Wade et les libéraux « à être à l’écoute des gens qui les ont élus .Les étudiants exhortent en même temps le gouvernement de faire plus preuve de transparence dans la gestion du pays et surtout d’aider les gens qui sont envahis par les inondations au lieu de parler d’élections prévues dans deux ans ».
Mamadou Sakhir Ndiaye (Stagiaire)
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