
Leral.....C’est un espion, un terroriste? Rien de ce genre, seulement un jeune et talentueux photographe qui a l’oeil attentif et curieux. Il s’appelle Filippo Brancoli Pantera ( voir photo), 30 ans de Lucca (Toscane), est au centre d’une incroyable affaire internationale parce que les services de renseignements américains l’ont indexé comme un suspect, et en toute logique lui ont refusé le visa d’entrée aux Usa pour aller faire une maîtrise en photojournalisme pour l’année universitaire 2008-2009.
Cette histoire a été rapportée dans le journal “la Nazione” et ce serait amusante, s'il y avait pas en jeu son propre avenir professionnel. Mais voici les faits. Filippo a été admis à une école très renommée de la photographie américaine, le Centre International de la Photographie de New York, qui prend seulement 30 étudiants par année, dans le monde entier. Il est l’unique italien , mais ne peut pas se rendre aux États-Unis pour commencer ses études parce qu'on ne veut pas lui délivrer un visa, malgré toutes les tentatives faites au Consulat Américain à Florence. Le jeune Filippo, 30 ans, journaliste spécialisé dans le photojournalisme, fils d'un avocat bien connu qui est conseiller municipal à Lucca, après avoir fréquenté en août 2007 les cours d'été du Centre International de la Photographie (ICP) de New York, en avril a été accepté pour faire une maîtrise en photojournalisme pour l'année universitaire 2008-2009. C'est ainsi qu'ont commencé les démarches bureaucratiques pour quitter l’Italie.
C’est lui-même qui raconte l'histoire. "Le 16 Juillet , j'ai remis au Consulat américain à Florence la documentation pour obtenir un visa de séjour d’un an à New York – Filippo raconte - Au début, on m'a dit qu'ils ne pouvaient me donner un visa parce qu'ils devaient faire des enquêtes depuis Washington sur mon compte. Un mystère. Moi je suis sans précédent et je n’ai aucun démêlé avec la justice de mon pays. Le fonctionnaire du consulat américain à Florence m'a révélé qu'il y avait un dossier sur moi provenant du Sénégal.
En effet, en Mai 2006, j'ai été à Dakar, où vit depuis de nombreuses années mon oncle, pour faire un reportage sur la Biennale de Dakar 2006, et à cette occasion j’ai pris une photo à une voiture sur laquelle se reflètait le soleil, avec un particulier effet chromatique. Une voiture sans signe distinctif, mais c’est par la suite que la police locale
m’a informé qu’elle appartenait à un fonctionaire de l’Ambassade Américaine à Dakar”.
Et c'est là que tout mon calvaire a commencé. "Un policier sénégalais - raconte Filippo – s’est approché de moi en disant que je ne pouvais pas prendre en photo cette voiture et m'a demandé de le suivre au Commissariat. Là, sans verbalisation, on m'a demandé de supprimer la photo, ce que j'ai fait en présence des policiers. Filippo pensait que tout était réglé. Mais non, il se trompait lourdement. Il a sollicité à plusieurs
reprises l'Ambassade Usa de Florence, sans obtenir de réponses. Il a déjà effectué aux paiements de la première tranche des droits Et frais d’inscription qui s’élèvent à 10 mille euro (6.500.000Fcfa) pour ses cours qui doivent débuter demain 5 septembre. Bref, le jeune photographe risque de perdre une occasion décisive pour son avenir, parce que simplement confondu pour un espion. C’est à se demander, comment un citoyen respectable, sélectionné parmi les meilleurs photographes du monde entier, peut être traité de la sorte? Filippo croise les doigts et espère que le malentendu sera entièrement dissipé.
Babacar Niang.
Cette histoire a été rapportée dans le journal “la Nazione” et ce serait amusante, s'il y avait pas en jeu son propre avenir professionnel. Mais voici les faits. Filippo a été admis à une école très renommée de la photographie américaine, le Centre International de la Photographie de New York, qui prend seulement 30 étudiants par année, dans le monde entier. Il est l’unique italien , mais ne peut pas se rendre aux États-Unis pour commencer ses études parce qu'on ne veut pas lui délivrer un visa, malgré toutes les tentatives faites au Consulat Américain à Florence. Le jeune Filippo, 30 ans, journaliste spécialisé dans le photojournalisme, fils d'un avocat bien connu qui est conseiller municipal à Lucca, après avoir fréquenté en août 2007 les cours d'été du Centre International de la Photographie (ICP) de New York, en avril a été accepté pour faire une maîtrise en photojournalisme pour l'année universitaire 2008-2009. C'est ainsi qu'ont commencé les démarches bureaucratiques pour quitter l’Italie.
C’est lui-même qui raconte l'histoire. "Le 16 Juillet , j'ai remis au Consulat américain à Florence la documentation pour obtenir un visa de séjour d’un an à New York – Filippo raconte - Au début, on m'a dit qu'ils ne pouvaient me donner un visa parce qu'ils devaient faire des enquêtes depuis Washington sur mon compte. Un mystère. Moi je suis sans précédent et je n’ai aucun démêlé avec la justice de mon pays. Le fonctionnaire du consulat américain à Florence m'a révélé qu'il y avait un dossier sur moi provenant du Sénégal.
En effet, en Mai 2006, j'ai été à Dakar, où vit depuis de nombreuses années mon oncle, pour faire un reportage sur la Biennale de Dakar 2006, et à cette occasion j’ai pris une photo à une voiture sur laquelle se reflètait le soleil, avec un particulier effet chromatique. Une voiture sans signe distinctif, mais c’est par la suite que la police locale
m’a informé qu’elle appartenait à un fonctionaire de l’Ambassade Américaine à Dakar”.
Et c'est là que tout mon calvaire a commencé. "Un policier sénégalais - raconte Filippo – s’est approché de moi en disant que je ne pouvais pas prendre en photo cette voiture et m'a demandé de le suivre au Commissariat. Là, sans verbalisation, on m'a demandé de supprimer la photo, ce que j'ai fait en présence des policiers. Filippo pensait que tout était réglé. Mais non, il se trompait lourdement. Il a sollicité à plusieurs
reprises l'Ambassade Usa de Florence, sans obtenir de réponses. Il a déjà effectué aux paiements de la première tranche des droits Et frais d’inscription qui s’élèvent à 10 mille euro (6.500.000Fcfa) pour ses cours qui doivent débuter demain 5 septembre. Bref, le jeune photographe risque de perdre une occasion décisive pour son avenir, parce que simplement confondu pour un espion. C’est à se demander, comment un citoyen respectable, sélectionné parmi les meilleurs photographes du monde entier, peut être traité de la sorte? Filippo croise les doigts et espère que le malentendu sera entièrement dissipé.
Babacar Niang.