En amont de la séance, El Malick Ndiaye a annoncé que le groupe parlementaire Pastef avait décidé, de manière souveraine, d’aller au-delà du Règlement intérieur et d’accorder à deux députés supplémentaires de l’opposition, la possibilité d’intervenir.
Le député Amadou Bâ a salué cette décision, estimant qu’elle reflète une volonté de renforcer la démocratie et de garantir une meilleure représentativité de l’opposition dans l’Hémicycle.
Toutefois, "L’As" rapporte que cette initiative n’a pas fait l’unanimité au sein de l’Assemblée nationale. Le député Guy Marius Sagna a exprimé son désaccord, considérant que cette ouverture profite à une opposition qu’il accuse d’avoir exercé des pratiques répressives par le passé.
Selon lui, cette décision risque de renforcer un camp politique qu’il qualifie d’« apatride, antidémocratique et antipopulaire ». Il a plaidé pour une stricte application du Règlement intérieur, rappelant que la répartition des interventions devrait se faire de manière proportionnelle : neuf intervenants pour les 130 députés du groupe parlementaire Pastef et trois pour les 35 autres députés, et non, huit contre quatre.
Guy Marius Sagna a également cité Frantz Fanon, en évoquant l’assassinat de Patrice Lumumba, mettant en garde contre toute naïveté dans la gestion des rapports de force politiques.
Le député Amadou Bâ a salué cette décision, estimant qu’elle reflète une volonté de renforcer la démocratie et de garantir une meilleure représentativité de l’opposition dans l’Hémicycle.
Toutefois, "L’As" rapporte que cette initiative n’a pas fait l’unanimité au sein de l’Assemblée nationale. Le député Guy Marius Sagna a exprimé son désaccord, considérant que cette ouverture profite à une opposition qu’il accuse d’avoir exercé des pratiques répressives par le passé.
Selon lui, cette décision risque de renforcer un camp politique qu’il qualifie d’« apatride, antidémocratique et antipopulaire ». Il a plaidé pour une stricte application du Règlement intérieur, rappelant que la répartition des interventions devrait se faire de manière proportionnelle : neuf intervenants pour les 130 députés du groupe parlementaire Pastef et trois pour les 35 autres députés, et non, huit contre quatre.
Guy Marius Sagna a également cité Frantz Fanon, en évoquant l’assassinat de Patrice Lumumba, mettant en garde contre toute naïveté dans la gestion des rapports de force politiques.