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Répudiée, elle a refusé de quitter la maison : Khar Seck fracture le bras de son épouse

Après plusieurs années de mariage, Yandé Faye et son époux Khar Seck ont soldé leurs comptes devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. La dame reproche à son mari, le chef de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 30 jours. "EnQuête"


Rédigé par leral.net le Mercredi 14 Février 2024 à 09:32 | | 0 commentaire(s)|

Malgré son bras fracturé occasionné par des coups que lui a infligés son mari, Yandé Faye tient à lui pardonner. Après un premier divorce qui a duré sept ans, Yandé Faye est retournée au domicile conjugal, rejoindre son époux Khar Seck, malgré le mariage de ce dernier avec une autre femme.

Mais la cohabitation entre les deux épouses est loin d’être facile. En effet, au fil des années, la relation des deux dames est devenue de plus en plus tendue, loin de leur époux qui est établi en France. Pointant du doigt Yandé Faye comme étant la cause des tensions qui minent son foyer et qui l’empêchent de se concentrer sur son travail, il a sommé son épouse de quitter une nouvelle fois le domicile. Mais celle-ci lui a opposé un refus catégorique

Pour mettre un terme à cette situation, il a décidé de venir au Sénégal. Il n’a rien pu faire sur place. Pis, les choses ont dégénéré entre lui et sa femme qui a réitéré son refus. S’en est suivie une bagarre entre les conjoints, qui a entraîné la fracture du bras de la dame

Ayant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 30 jours, elle a déposé plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires. Placé sous mandat de dépôt le 8 février, Khar Seck, qui est arrivé au Sénégal deux jours plus tôt (le 6 février), a fait face, hier, aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar.

À la barre, le polygame et père de famille a plaidé non coupable. Âgé de 50 ans, il a juré n’avoir jamais levé la main sur la plaignante. Il a reconnu avoir demandé à son épouse de quitter la maison. Mais il a précisé ne l’avoir jamais violentée. “Je suis arrivé le 6 février. Le 7 février à mon réveil, j’ai reçu une convocation de la police. Je lui ai intimé l’ordre de quitter la maison, mais elle a refusé. D’ailleurs, alors que j’étais en France, elle m’a menacé en me disant que même moi, je n’allais pas échapper aux problèmes qui surviennent à la maison”, a-t-il expliqué.

Mais la partie civile a battu en brèche ses déclarations. Même si elle est dans une logique d’apaisement. “Il m’a donné un coup de poing qui a occasionné la fracture de mon bras. Il a voulu à tout prix que je quitte la maison. Je me désiste de mon action. Même s’il conteste m’avoir infligé cette fracture".

Le parquet ayant requis l’application de la loi, l’avocat de la défense a, lui, sollicité une application bienveillante de la loi pénale

Finalement, le tribunal a reconnu Khar Seck coupable de coups et blessures volontaires à conjoint. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de 15 jours. Devant retourner en France le 21 février, il ne sera libre que le 22.