En détention provisoire à Strasbourg depuis août 2019 et également soupçonné de viols sur l'une de ses victimes, l'homme qui avait déjà admis avoir escroqué 27 femmes sur l'ensemble du territoire français, a reconnu lundi en avoir escroqué trois autres lors d'un nouvel interrogatoire conduit par l'Unité des enquêtes financières et des enquêtes administratives (UEFEA) de la Sûreté Départementale du Bas-Rhin.
Il avait déjà reconnu en mars "l'intégralité des faits" qui lui étaient reprochés concernant les 27 premières victimes.
"Inscrit sur divers sites de rencontre (...) il séduisait des jeunes femmes à qui il donnait rendez-vous", explique, dans un communiqué, la DDSP qui le qualifie de "gigolo 2.0".
"Lors de la rencontre, il en profitait pour subtiliser habilement la carte bancaire de sa proie, soit simplement les coordonnées bancaires, et s'en servait ultérieurement pour effectuer des paiements en ligne", poursuit la police.
Quand il était invité au domicile des jeunes femmes, "il profitait de l'inattention de la victime pour prendre des photos de l'appartement qu'il postait ensuite sur un site de petites annonces de location d'appartements". Il se faisait alors payer des mois de loyer en avance.
Le suspect, également recherché au Canada, avait déjà été incarcéré à Bordeaux pour des faits similaires, mais il s'était évadé en juillet 2019 avant d'être de nouveau interpellé et placé en détention provisoire en août à Strasbourg. Il doit être jugé le 3 novembre à Strasbourg.
S Internet
Il avait déjà reconnu en mars "l'intégralité des faits" qui lui étaient reprochés concernant les 27 premières victimes.
"Inscrit sur divers sites de rencontre (...) il séduisait des jeunes femmes à qui il donnait rendez-vous", explique, dans un communiqué, la DDSP qui le qualifie de "gigolo 2.0".
"Lors de la rencontre, il en profitait pour subtiliser habilement la carte bancaire de sa proie, soit simplement les coordonnées bancaires, et s'en servait ultérieurement pour effectuer des paiements en ligne", poursuit la police.
Quand il était invité au domicile des jeunes femmes, "il profitait de l'inattention de la victime pour prendre des photos de l'appartement qu'il postait ensuite sur un site de petites annonces de location d'appartements". Il se faisait alors payer des mois de loyer en avance.
Le suspect, également recherché au Canada, avait déjà été incarcéré à Bordeaux pour des faits similaires, mais il s'était évadé en juillet 2019 avant d'être de nouveau interpellé et placé en détention provisoire en août à Strasbourg. Il doit être jugé le 3 novembre à Strasbourg.
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