
« Alors que le Sénégal traverse une période où les tensions politiques et sociales menacent la stabilité nationale, il est plus que jamais nécessaire de rappeler à toutes les parties prenantes – pouvoir comme opposition – leur devoir commun : garantir le respect des droits humains et œuvrer pour une paix durable. Car sans ces fondations, aucun développement sérieux ne peut émerger.
Les droits humains ne doivent pas être perçus comme un luxe ou une option politique. Ils constituent le fondement même d’une société juste, équitable et résiliente. Le droit à la liberté d'expression, à la manifestation pacifique, à un procès équitable ou encore à la participation politique, ne sont pas des faveurs accordées, mais des garanties que l'État a le devoir de protéger.
Tout recul dans la protection de ces droits, affaiblit la démocratie, nourrit les frustrations et creuse le fossé entre les gouvernants et les citoyens. Il revient donc aux autorités, d’adopter une posture d’écoute, de tolérance et de responsabilité. Et à l’opposition, de s’exprimer dans la légalité, avec hauteur de vue et dans l’intérêt national.
La paix ne se décrète pas, elle se construit. Elle se cultive dans le dialogue, la concertation, la justice sociale et la volonté politique. Dans un pays où la jeunesse constitue plus de 60 % de la population, offrir un climat de paix, est une exigence vitale. Cela passe par la fin des violences politiques, la prévention des discours haineux et la responsabilisation des leaders d’opinion.
Un pays qui vit dans l’instabilité, ne peut attirer ni investisseurs ni partenaires durables. Le développement ne se réalisera que dans un environnement où chacun se sent respecté, écouté et protégé.
Il est temps pour nos dirigeants et nos opposants, de dépasser les intérêts partisans, pour construire un Sénégal uni, où le débat d’idées l’emporte sur la confrontation physique. C’est à cette condition que le dialogue politique peut redevenir un espace de construction nationale, et non, un champ de bataille.
Les organisations de la société civile, les religieux, les intellectuels et les médias doivent également jouer leur rôle : celui de vigiles démocratiques, d’éducateurs à la paix et de relais de la voix citoyenne.
À l’aube d’un nouveau cycle politique, le Sénégal doit faire un choix fondamental : celui de la paix, du dialogue et du respect des droits de tous. C’est ce choix qui garantira un développement harmonieux et une société plus juste, pour les générations à venir.
Le peuple sénégalais n’attend ni miracle ni messie. Il attend des actes concrets, des engagements sincères et un leadership responsable, capable de mettre le pays au-dessus des querelles politiques. Parce que c’est dans la paix et le respect mutuel, que se construit l’avenir d’une nation forte. »
Mamadou Ndiaye,
Ambassadeur de Paix et des Droits Humains au Sénégal
Les droits humains ne doivent pas être perçus comme un luxe ou une option politique. Ils constituent le fondement même d’une société juste, équitable et résiliente. Le droit à la liberté d'expression, à la manifestation pacifique, à un procès équitable ou encore à la participation politique, ne sont pas des faveurs accordées, mais des garanties que l'État a le devoir de protéger.
Tout recul dans la protection de ces droits, affaiblit la démocratie, nourrit les frustrations et creuse le fossé entre les gouvernants et les citoyens. Il revient donc aux autorités, d’adopter une posture d’écoute, de tolérance et de responsabilité. Et à l’opposition, de s’exprimer dans la légalité, avec hauteur de vue et dans l’intérêt national.
La paix ne se décrète pas, elle se construit. Elle se cultive dans le dialogue, la concertation, la justice sociale et la volonté politique. Dans un pays où la jeunesse constitue plus de 60 % de la population, offrir un climat de paix, est une exigence vitale. Cela passe par la fin des violences politiques, la prévention des discours haineux et la responsabilisation des leaders d’opinion.
Un pays qui vit dans l’instabilité, ne peut attirer ni investisseurs ni partenaires durables. Le développement ne se réalisera que dans un environnement où chacun se sent respecté, écouté et protégé.
Il est temps pour nos dirigeants et nos opposants, de dépasser les intérêts partisans, pour construire un Sénégal uni, où le débat d’idées l’emporte sur la confrontation physique. C’est à cette condition que le dialogue politique peut redevenir un espace de construction nationale, et non, un champ de bataille.
Les organisations de la société civile, les religieux, les intellectuels et les médias doivent également jouer leur rôle : celui de vigiles démocratiques, d’éducateurs à la paix et de relais de la voix citoyenne.
À l’aube d’un nouveau cycle politique, le Sénégal doit faire un choix fondamental : celui de la paix, du dialogue et du respect des droits de tous. C’est ce choix qui garantira un développement harmonieux et une société plus juste, pour les générations à venir.
Le peuple sénégalais n’attend ni miracle ni messie. Il attend des actes concrets, des engagements sincères et un leadership responsable, capable de mettre le pays au-dessus des querelles politiques. Parce que c’est dans la paix et le respect mutuel, que se construit l’avenir d’une nation forte. »
Mamadou Ndiaye,
Ambassadeur de Paix et des Droits Humains au Sénégal