
C’est dans cette optique que le cadre portuaire Mamadou Corsène Sarr a publié un livre intitulé « Vie et Enseignements de Cheikh Ibrahima Fall, Baboul Mouridina », pour montrer à la jeunesse et aux gouvernants que nous n’avons plus rien à envier au monde. Car l’oeuvre Mame Ibrahima Fall est un grenier pouvant servir de modèle.
Affectueusement appelé Ibra Fall, par les disciples mourides, il fut le lieutenant du Saint homme Cheikh Ahmadou Bamba, guide spirituel et fondateur du Mouridisme.
La première partie du livre, composée de treize chapitres, trace la vie et l’itinéraire du « Baboul Mouridina », la porte d’entrée du Mouridisme. Et la deuxième partie porte sur les enseignements de Cheikh Ibrahima Fall.
Issu de sang royal, né vers 1856 à Ndiaby Fall, fils d’Amadou Rohhaya Fall et de Sokhna Seynabou Ndiaye, Cheikh Ibrahima Fall avait un destin et une destinée royale. Ayant requis des prédisposions mystiques dès ses premiers pas d’humanisme, en plus d’avoir bien maîtrisé les études coraniques, complétées par les connaissances de la science islamique, Cheikh Ibra Fall, alla à la recherche de son guide spirituel, Cheikh Ahmadou Bamba.
« Dans ses rêves prémonitoires, on lui aurait fait savoir qu’il devait aller à la recherche de son Saint Homme », informe le document. En effet, ce n’est qu’en 1883, à l’âge de 27 ans (vingt-sept), au vingt-septième jour du mois de ramadan que se produisit la fameuse rencontre avec son guide spirituel Cheikh Ahmadou Bamba.
C’est ainsi que Cheikh Ibrahima Fall déclara : « Je connaissais le Saint Homme, il y a de cela fort longtemps, dans l’au-delà notre compagnonnage ne date pas de maintenant ».
Une référence pour une jeunesse en manque de repère
Une fois dans la concession de son maître et guide spirituel, Cheikh Ibrahima Fall s’accapara de toutes les tâches ménagères. Ramasser le bois, nettoyer la maison, remplir les canaris sans attendre aucune récompense d’ici-bas. Ce fut le début de son soubassement, de sa philosophie et de son viatique.
En contextualisant cette philosophie, l’auteur reconnait que certes la crise sociale et économique n’est plus à prouver. C’est dans ce sens qu’il soutient que la piste de solution reste le retour aux valeurs ancestrales. Car le retour « s’impose et que chaque nation doit compter sur ses propres ressources humaines pour s’en sortir », laisse entendre Mamadou Corsène Sarr.
Cheikh Ibrahima Fall n’accordait aucune importance aux accessoires de ce bas monde. Il a fait don de son corps et de son temps. Seul le travail compte à ses yeux. C’est ainsi qu’à l’époque, il paya à lui seul la caution de 400 000 de nos francs pour le retour d’exil de son guide spirituel. Cheikh Ibrahima Fall est un grand diplomate.
Et fut le représentant de son guide spirituel auprès du l’administration française. Il avait également beaucoup de champs de Saint-Louis à Louga, à Thiès et d’autres villes. Il fut un grand commerçant. Il a fallu que le Saint homme lui exige de prendre femme et de fonder une famille.
Ses qualités de travailleur infatigable peuvent servir de guide d’exemple et d’émulation à une jeunesse en quête de repères. « Les jeunes qui veulent réussir dans la vie doivent prendre mon exemple, à savoir beaucoup travailler et avoir peu de désirs : mais les jeunes de maintenant ont trop de désirs et ne veulent pas travailler », analysait Mame Cheikh Ibrahima Fall.
L’incarnation de la patience, de la détermination et d’organisation, Mame Cheikh Ibrahima Fall a fait preuve de patience, car ayant passé une vingtaine d’années à chercher son guide. Pour l’auteur du livre, au-delà de la patience, les hommes doivent s’armer de courage et de détermination pour réussir. C’est ce que l’on peut tirer de l’oeuvre d’Ibra Fall. Ce dernier est un adepte de l’organisation.
Car il avait structuré l’entourage et les visites des disciples. Et même la manière de saluer son guide, Cheikh Ahmadou Bamba. Certains ont quitté l’entourage parce qu’étant frustrés. Dans sa propre demeure, l’ordre régnait.
Le Témoin
Affectueusement appelé Ibra Fall, par les disciples mourides, il fut le lieutenant du Saint homme Cheikh Ahmadou Bamba, guide spirituel et fondateur du Mouridisme.
La première partie du livre, composée de treize chapitres, trace la vie et l’itinéraire du « Baboul Mouridina », la porte d’entrée du Mouridisme. Et la deuxième partie porte sur les enseignements de Cheikh Ibrahima Fall.
Issu de sang royal, né vers 1856 à Ndiaby Fall, fils d’Amadou Rohhaya Fall et de Sokhna Seynabou Ndiaye, Cheikh Ibrahima Fall avait un destin et une destinée royale. Ayant requis des prédisposions mystiques dès ses premiers pas d’humanisme, en plus d’avoir bien maîtrisé les études coraniques, complétées par les connaissances de la science islamique, Cheikh Ibra Fall, alla à la recherche de son guide spirituel, Cheikh Ahmadou Bamba.
« Dans ses rêves prémonitoires, on lui aurait fait savoir qu’il devait aller à la recherche de son Saint Homme », informe le document. En effet, ce n’est qu’en 1883, à l’âge de 27 ans (vingt-sept), au vingt-septième jour du mois de ramadan que se produisit la fameuse rencontre avec son guide spirituel Cheikh Ahmadou Bamba.
C’est ainsi que Cheikh Ibrahima Fall déclara : « Je connaissais le Saint Homme, il y a de cela fort longtemps, dans l’au-delà notre compagnonnage ne date pas de maintenant ».
Une référence pour une jeunesse en manque de repère
Une fois dans la concession de son maître et guide spirituel, Cheikh Ibrahima Fall s’accapara de toutes les tâches ménagères. Ramasser le bois, nettoyer la maison, remplir les canaris sans attendre aucune récompense d’ici-bas. Ce fut le début de son soubassement, de sa philosophie et de son viatique.
En contextualisant cette philosophie, l’auteur reconnait que certes la crise sociale et économique n’est plus à prouver. C’est dans ce sens qu’il soutient que la piste de solution reste le retour aux valeurs ancestrales. Car le retour « s’impose et que chaque nation doit compter sur ses propres ressources humaines pour s’en sortir », laisse entendre Mamadou Corsène Sarr.
Cheikh Ibrahima Fall n’accordait aucune importance aux accessoires de ce bas monde. Il a fait don de son corps et de son temps. Seul le travail compte à ses yeux. C’est ainsi qu’à l’époque, il paya à lui seul la caution de 400 000 de nos francs pour le retour d’exil de son guide spirituel. Cheikh Ibrahima Fall est un grand diplomate.
Et fut le représentant de son guide spirituel auprès du l’administration française. Il avait également beaucoup de champs de Saint-Louis à Louga, à Thiès et d’autres villes. Il fut un grand commerçant. Il a fallu que le Saint homme lui exige de prendre femme et de fonder une famille.
Ses qualités de travailleur infatigable peuvent servir de guide d’exemple et d’émulation à une jeunesse en quête de repères. « Les jeunes qui veulent réussir dans la vie doivent prendre mon exemple, à savoir beaucoup travailler et avoir peu de désirs : mais les jeunes de maintenant ont trop de désirs et ne veulent pas travailler », analysait Mame Cheikh Ibrahima Fall.
L’incarnation de la patience, de la détermination et d’organisation, Mame Cheikh Ibrahima Fall a fait preuve de patience, car ayant passé une vingtaine d’années à chercher son guide. Pour l’auteur du livre, au-delà de la patience, les hommes doivent s’armer de courage et de détermination pour réussir. C’est ce que l’on peut tirer de l’oeuvre d’Ibra Fall. Ce dernier est un adepte de l’organisation.
Car il avait structuré l’entourage et les visites des disciples. Et même la manière de saluer son guide, Cheikh Ahmadou Bamba. Certains ont quitté l’entourage parce qu’étant frustrés. Dans sa propre demeure, l’ordre régnait.
Le Témoin