Les élèves et les étudiants représentent près de 30% des pèlerins qui rallient la ville sainte de Touba, a appris l’APS de l’étude des impacts économiques du Grand Magal de Touba (GMT) dans l’économie du Sénégal, réalisée par l’Université Alioune Diop de Bambey, en collaboration avec le Comité d’organisation du Grand Magal de Touba.
« La structure des secteurs d’activités montre que les élèves et étudiants sont les plus représentés au Magal. Près de 30% des pèlerins sont représentés par les élèves et étudiants », renseigne l’étude préfacée par Lamine Guèye, recteur de l’Université de Bambey.
Elle ajoute que « ce résultats est en conformité avec la structure des âges, marquée par une surreprésentation des jeunes ».
Par ailleurs, les universitaires indiquent que « les travailleurs du secteur informel sont très représentés avec 23,68% des pèlerins », tandis que « ceux du secteur public et privé, représentent ensemble 14% des pèlerins ».
Les personnes issues du secteur agricole ne représentent que 6,17% des pèlerins, une légère baisse par rapport au Magal de 2011 (7,4% soit une baisse relative de 1,1%). Les pèlerins qui se déclarent sans activité ne représentent que 2,4% des pèlerins, relève l’étude postfacée par Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la Commission Culture et Communication du Magal de Touba.
Par rapport au niveau d’instruction des pèlerins, l’étude fait ressortir qu’ « au moins 90% des pèlerins sont instruits et 70% d’entre eux ont déjà fréquenté une école française ». Elle indique qu’ « il y a une forte représentativité de la population ayant le niveau d’étude secondaire ».
« En effet, 31,29% des pèlerins enquêtés ont déjà fréquenté un établissement d’enseignement secondaire, 20,38% ont un niveau de l’élémentaire. Ce taux constitue une légère baisse par rapport à 2011 (23%) », précise le document. Celui-ci fait observer « une baisse de la population de pèlerins ayant juste fréquenté des Daaras, passant de 25% en 2011 à 14% en 2016 ».
« Nous observons par contre une hausse des individus ayant suivi leur formation en arabe (3% en 2011 à 5% en 2016). La proportion de pèlerins ayant fait des études universitaires est assez forte avec 19%. Ce résultat est en conformité avec la faible représentation des pèlerins n’ayant aucun niveau d’instruction (10%) », indiquent les universitaires.
En 2011, une étude scientifique avait été commandités sur les impacts du Magal, puis en 2015. Le constat est qu’il y a eu une augmentation de 25% en 5 ans. Cette étude scientifique, qui montre que le Magal 2015 a généré un peu moins de 250 milliards de francs, sera présentée durant la période du Magal de 2017.
Aps
« La structure des secteurs d’activités montre que les élèves et étudiants sont les plus représentés au Magal. Près de 30% des pèlerins sont représentés par les élèves et étudiants », renseigne l’étude préfacée par Lamine Guèye, recteur de l’Université de Bambey.
Elle ajoute que « ce résultats est en conformité avec la structure des âges, marquée par une surreprésentation des jeunes ».
Par ailleurs, les universitaires indiquent que « les travailleurs du secteur informel sont très représentés avec 23,68% des pèlerins », tandis que « ceux du secteur public et privé, représentent ensemble 14% des pèlerins ».
Les personnes issues du secteur agricole ne représentent que 6,17% des pèlerins, une légère baisse par rapport au Magal de 2011 (7,4% soit une baisse relative de 1,1%). Les pèlerins qui se déclarent sans activité ne représentent que 2,4% des pèlerins, relève l’étude postfacée par Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la Commission Culture et Communication du Magal de Touba.
Par rapport au niveau d’instruction des pèlerins, l’étude fait ressortir qu’ « au moins 90% des pèlerins sont instruits et 70% d’entre eux ont déjà fréquenté une école française ». Elle indique qu’ « il y a une forte représentativité de la population ayant le niveau d’étude secondaire ».
« En effet, 31,29% des pèlerins enquêtés ont déjà fréquenté un établissement d’enseignement secondaire, 20,38% ont un niveau de l’élémentaire. Ce taux constitue une légère baisse par rapport à 2011 (23%) », précise le document. Celui-ci fait observer « une baisse de la population de pèlerins ayant juste fréquenté des Daaras, passant de 25% en 2011 à 14% en 2016 ».
« Nous observons par contre une hausse des individus ayant suivi leur formation en arabe (3% en 2011 à 5% en 2016). La proportion de pèlerins ayant fait des études universitaires est assez forte avec 19%. Ce résultat est en conformité avec la faible représentation des pèlerins n’ayant aucun niveau d’instruction (10%) », indiquent les universitaires.
En 2011, une étude scientifique avait été commandités sur les impacts du Magal, puis en 2015. Le constat est qu’il y a eu une augmentation de 25% en 5 ans. Cette étude scientifique, qui montre que le Magal 2015 a généré un peu moins de 250 milliards de francs, sera présentée durant la période du Magal de 2017.
Aps