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Résultats - La Coalition Sopi déclarée vainqueur aux Parcelles Assainies :Demba Dia joue la partition du refus

Plus déterminé que Demba Dia, tu meurs ! Les résultats des votes ont été révélés par la Commission départementale des votes donnant le «Cheikh» perdant devant la Coalition Sopi. Mais, le leader du Mouvement pour l’action et la citoyenneté (Mac) refuse le verdict et continue à s’autoproclamer «M. le maire


Rédigé par leral.net le Samedi 28 Mars 2009 à 15:12 | | 2 commentaire(s)|

Résultats - La Coalition Sopi déclarée vainqueur aux Parcelles Assainies :Demba Dia joue la partition du refus
Les résultats définitifs des votes sont tombés. Ils donnent Demba Dia, leader du Mac, perdant devant Moussa Sy, tête de liste de la Coalition Sopi pour les Parcelles Assainies. D’après la Commission départementale des votes, le Mac aurait récolté 6 351 voix contre 7 639 voix pour le Sopi. Mais, cela n’ébranle point Rock Mbalakh qui d’ailleurs, est plus que jamais engagé à aller jusqu’au bout pour occuper la mairie des Parcelles. «Ces résultats ont été montés de toutes pièces au Tribunal et je n’accepterai jamais une telle injustice. Les Parcellois ont voté pour nous et vous pouvez le vérifier vous-mêmes ; il suffit de les interpeller pour leur demander», martèle M. Dia, très remonté. En effet, il trouve «bizarre» d’abord, qu’il n’ait eu aucun détail dans les PV ; ensuite, il y a eu, pendant le vote, des bureaux fictifs, notamment à l’Unité 7 et à l’Unité 17 aux Parcelles Assainies. Pour Demba Dia, «les résultats ont tardé à tomber et rien est clair à la Cena et chez les autorités de la Justice». Ce qui le pousse à affirmer devant la presse nationale et internationale qu’il n’acceptera jamais la défaite et qu’il est le maire des Parcelles. «Un point c’est tout !» En bon sportif, M. Dia aurait bien pu accepter de perdre avec fair-play, mais il persiste et signe : «Il y a eu trucage sur les résultats.» Le leader du Mac et non moins chanteur est prêt à tout pour défendre ses résultats, sauf l’usage de la violence. «Je suis un homme de paix et je suis là pour construire ma cité ; je suis contre la violence, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent», a-t-il indiqué. Par ailleurs, il confie ne pas pouvoir maîtriser les populations et leur fougue, mais, dit-il, «on verra avec la Justice».
Toutefois, le Mac n’est pas allé seul aux élections ; il était en coalition avec le Front pour l’émergence et la prospérité (Fep) et c’est Cheikh Mbacké Ngom qui a parlé à leur nom. «Nous savions depuis le début que la bataille ne sera pas facile, car gagner les Parcelles, c’est gagner Dakar. Nous ne ferons pas d’incitation à la violence, mais nous ne nous laisserons pas faire», affirme M. Ngom.
En tous les cas, la révélation des résultats n’a rien changé dans l’attitude de Demba Dia, plus que jamais déterminé à combattre. Même s’il affirme : «Ce n’est pas la mairie qui m’intéresse réellement, mais le plus important pour moi, c’est de gagner. J’ai mes occupations ; je suis un artiste et je voyage beaucoup», conclut-il.
source le quotidien

Pape Alé Niang


1.Posté par pape le 28/03/2009 17:14 | Alerter
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UN GROUPE D' UNIVERSITAIRES DES PARCELLES ASSAINIES VIVANT EN EUROPE( FRANCE , ESPAGNE , ITALIE, ANGLETERRE, USA) DESIRE SE ME METTRE EN CONTACT D' URGENCE AVEC LE MAC DE DEMBA DIA .
PRIERE DE NOUS ECRIRE AUX MAILS SUIVANTS :
mixou_35@hotmail.com , m_parcelles@hotmail.com

merçi

2.Posté par capa le 29/03/2009 21:26 | Alerter
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Moussa Sy ou le destin d’un militant atypique

Parmi les noms qui vont marquer les élections municipales, régionales et rurales qui viennent de se dérouler au Sénégal, il y a celui de Moussa SY, député-maire de la commune d’arrondissement des Parcelles Assainies et candidat à sa propre succession.
Pur produit des milieux associatifs et sportifs dans lesquels il s’est fait remarquer par son leadership, son esprit combatif et sa clairvoyance, il entre en politique comme simple militant chargé, à ses débuts de convoyer le courrier adressé aux différents responsables politiques du parti démocratique sénégalais de sa localité. C’est une tache qu’il prenait à cœur et avec tellement de conviction qu’il n’hésitait pas à arpenter les rues sablonneuses des Parcelles Assainies pour remplir sa mission. De fil en aiguille, il a gravi les échelons pour devenir d’abord Conseiller municipal à l’occasion des élections municipales de 1996 puis Député avec l’avènement de l’alternance et du Président Abdoulaye Wade à la tête du Sénégal. Depuis, en plus d’être Conseiller municipal, il préside la commission Education, Jeunesse, Sports et Loisirs à l’assemblée nationale. En sa qualité d’adjoint au maire de Dakar, il est aussi chargé du personnel, de la Jeunesse, de l’Education, des Sports et de la Culture.
Il s’est singularisé en associant son nom à un amendement portant sur un projet de loi qui a fait grand bruit à l’époque. En effet, le 21 novembre 2001, Moussa SY, jeune député de la majorité parlementaire, décide de bouleverser le cours de l’histoire des collectivités décentralisées en proposant un amendement du projet de loi prorogeant le mandat des élus locaux qui devait expirer dans les trois prochains jours. Cet amendement qui a été soutenu et voté permettait désormais aux délégations spéciales de gérer les conseils régionaux, municipaux et ruraux, en lieu et place des élus locaux jusqu’aux élections locales du 12 mai 2002. Sur un autre registre, Moussa SY, habitant des Parcelles Assainies à l’unité 11 depuis 1982, s’est également beaucoup investi dans le social mais aussi dans la lutte pour la sauvegarde du cadre de vie dans sa commune. Les opérations set sétal et autres actions à caractère collectif qu’il a initiées sont nombreuses. Son opposition à son prédécesseur est de notoriété et a souvent fait les choux gras des quotidiens de la place. En effet, fort de sa fonction de Conseiller municipal, il s’est toujours mis en rempart des déviations de celui-ci sur la gestion des biens de la collectivité locale des Parcelles Assainies.
Ce n’est donc pas par hasard que le choix de Monsieur le Président de la République s’est porté sur lui pour conduire les destinées des Parcelles à la faveur de l’éviction par décret de son prédécesseur. Il lui revenait alors la lourde tache de remplacer le maire sortant qui n’avait plus la confiance du chef de l’Etat du fait de sa gestion désastreuse de la commune, très souvent décriée par les populations. Bien que le choix du Président se portât sur lui, Moussa a souhaité que les choses se passent suivant les règles définies par la loi. En effet, le maire est élu parmi les Conseillers municipaux à l’issue d’un vote démocratique.
Dès son installation, il a entrepris de redresser la barre pour ramener la commune dans la bonne direction. Il a défini de nouvelles règles de gestion transparentes et surtout entrepris de reprendre langue avec les habitants de la commune qui avait perdu toute confiance en leurs élus. Sa tache s’avérait d’autant plus difficile que son installation s’est faite à quelques trois mois des élections locales fixées au 22 mars 2009. Seulement, il importe de savoir que Moussa n’a pas attendu d’être maire pour commencer à œuvrer pour sa commune. Les témoignages sont nombreux pour l’attester. Toutefois, ses premières actions à la tête de la mairie ont été de rétablir la confiance avec les fournisseurs en réglant les factures en souffrance, de fournir des subventions aux ASC, des fournitures scolaires aux écoles et daaras, d’apporter l’appui de la collectivité aux institutions et personnalités religieuses, de procéder au désensablement de certaines artères, de réhabiliter les abords des marchés, de procéder à l’enlèvement des ordures qui s’amoncelaient dans les points de collecte et qui mettaient en péril la santé des commerçants et des habitants, etc.
Tête de liste majoritaire de la coalition Sopi pour les élections locales du 22 Mars dernier, il s’est investi, corps et âme, pour défendre un programme ambitieux et réaliste pour le développement de la commune. Durant toute la campagne, avec ses proches et l’ensemble des candidats investis sur les listes de la coalition Sopi, il n’a ménagé aucun effort pour, jusqu’à des heures tardives, faire des visites de proximité aux identités remarquables de la cité, aux personnes âgés, aux femmes, aux jeunes, aux opérateurs économiques, aux sportifs, bref, à tous les acteurs de la vie communale afin de les convaincre de la pertinence de son programme et solliciter leur soutien et leurs prières.
Bien que sa tache fût difficile dans un environnement marqué par la récession économique et par ricochet les difficultés auxquels les populations sont quotidiennement confrontées, il a eu l’intelligence de parler honnêtement à ses interlocuteurs. Il a surtout pris des engagements personnels pour achever de les convaincre qu’il était le meilleur candidat sur qui ils pouvaient placer leur confiance.
Huit listes étaient engagées dans la lutte pour la conquête de la mairie. La bataille s’avérait d’autant plus serrée que des ex camarades de parti étaient présents dans l’arène sur des listes concurrentes. Malgré tout cela, Moussa SY est resté calme, confiant. Il exhortait ses militants à redoubler d’efforts et à privilégier le travail sur le terrain, le porte à porte. Tel un soldat, il arrivait le premier à son directoire de campagne pour en repartir le dernier après avoir laissé des instructions. Il était animé d’un tel courage et d’une telle foi qu’il lui était facile de manœuvrer ses troupes, de les canaliser afin de les conduire sur le chemin de la victoire.
Le verdict des urnes est tombé, sans appel. La liste conduite par Moussa SY a gagné de hautes luttes. Il vient de gagner là où beaucoup prédisaient sa défaite dans la conquête de la plus grande commune du Sénégal avec près de 300.000 habitants. Ce n’est pas rien. Cette victoire relève des travaux d’hercule si l’on tient compte que la coalition Sopi a disposé de peu de moyens et qu’il lui a fallu mettre la main à la poche afin de mettre toutes les chances de son côté. Avec cette victoire, Moussa SY permet à la coalition de garder la tête hors de l’eau et de ne pas sombrer dans le naufrage comme certains grands ténors dans leur localité. Le député-maire a gravi ainsi un échelon qui le place au rang des grands responsables du Pds à Dakar et qui lui octroie, de facto, une envergure nationale. Nous osons espérer que le premier responsable du Parti Démocratique Sénégalais, en l’occurrence Maître Abdoulaye Wade, saura tirer les leçons de ces dernières élections à la lumière des résultats des uns et des autres. Malgré la déception de certains échecs cuisants, ces élections auront eu comme avantage de débusquer ceux-là qui ne mouillaient pas le maillot et qui passaient leur temps à vivre loin de leurs bases respectives et aussi à se complaire de gloires passées. Le militantisme politique est un sacerdoce. Il est fondé sur un travail continuel de formation, d’information et de renforcement des liens avec ceux-là qui vous ont investi de leur confiance et qui attendent en retour que l’on réponde à leurs attentes.
Moussa SY l’a si bien compris qu’en militant discipliné, il continue, vaille que vaille, à rester disponible pour les militants PDS de sa localité et pour ses nombreux sympathisants, toujours à la disposition de son parti et de son chef, le Président, Maître Abdoulaye Wade. Cette constance, cette détermination, cette fidélité à toute épreuve ne méritent-elles pas une récompense ? Le Président Abdou Diouf ne disait-il pas que « kou def lou rey am lou rey » ? La question mérite d’être posée. En attendant, Moussa assume son destin et a le regard fixé sur l’autre rive où l’attendent d’autres combats.

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