Sans surprise, le président algérien sortant Abdelaziz Bouteflika a été réélu pour un quatrième mandat consécutif avec 81,53 % des voix, selon les résultats officiels diffusés par le ministère de l’intérieur. Son principal adversaire, l’ex-premier ministre Ali Benflis, est arrivé deuxième avec 12,18 % des voix. Le taux de participation s’est établi à 51,7 %, toujours selon le ministre de l’intérieur, qui a évoqué une campagne « normale », « ordinaire », dans un « climat de transparence ».
Abdelaziz Bouteflika était donné grand favori du scrutin. Le chef de l’Etat, affaibli par un accident vasculaire cérébral, est apparu en public pour la première fois depuis deux ans lors de son vote, à Alger, en fauteuil roulant.
Malgré l’absence de sondages, ses partisans ont commencé à célébrer sa victoire dans les rues d’Alger dès la fermeture des bureaux de vote, jeudi. Des cortèges de voitures, ornés du drapeau national et du portrait de leur champion, sillonnaient à coups de klaxon les principales artères de la capitale. Un feu d’artifice a même été tiré sur la place de la Grande-Poste, au cœur d’Alger.
ALI BENFILS DÉNONCE DES IRRÉGULARITÉS
Après avoir entretenu un certain suspense, la presse semblait également entériner une reconduction de Bouteflika pour un quatrième mandat de cinq ans. Le quotidien francophone El Watan évoque toutefois un « scrutin dénué de crédibilité », dénonçant la fraude qui « a toujours régné sur les élections algériennes ».
Ali Benflis a également affirmé jeudi soir qu’il rejetait « en bloc et en détail » le résultat, dénonçant une « fraude à grande échelle » et de « graves irrégularités » tout au long de la journée et partout dans le pays.
Abdelaziz Bouteflika était donné grand favori du scrutin. Le chef de l’Etat, affaibli par un accident vasculaire cérébral, est apparu en public pour la première fois depuis deux ans lors de son vote, à Alger, en fauteuil roulant.
Malgré l’absence de sondages, ses partisans ont commencé à célébrer sa victoire dans les rues d’Alger dès la fermeture des bureaux de vote, jeudi. Des cortèges de voitures, ornés du drapeau national et du portrait de leur champion, sillonnaient à coups de klaxon les principales artères de la capitale. Un feu d’artifice a même été tiré sur la place de la Grande-Poste, au cœur d’Alger.
ALI BENFILS DÉNONCE DES IRRÉGULARITÉS
Après avoir entretenu un certain suspense, la presse semblait également entériner une reconduction de Bouteflika pour un quatrième mandat de cinq ans. Le quotidien francophone El Watan évoque toutefois un « scrutin dénué de crédibilité », dénonçant la fraude qui « a toujours régné sur les élections algériennes ».
Ali Benflis a également affirmé jeudi soir qu’il rejetait « en bloc et en détail » le résultat, dénonçant une « fraude à grande échelle » et de « graves irrégularités » tout au long de la journée et partout dans le pays.