La lutte contre la migration, un impératif national.
La migration irrégulière demeure une problématique majeure, révélatrice d’un malaise profond lié à la précarité socio-économique. ADHA exhorte les autorités à adopter une approche novatrice, qui s’attaque aux causes structurelles de ce phénomène, plutôt qu’à ses seules manifestations.
Conscient de cette politique répressive de la plupart des pays européens, à l’instar de l’Italie, par exemple, qui bloque les migrants par tous les moyens, en ne respectant pas les droits humains. En effet, la réduction des arrivées à 40 660 migrants entre janvier et août 2024, contre 114 000 en 2023, a été obtenue par des politiques répressives, critiquées pour leur impact humain.
Contrairement à l’Espagne, pays de destination des pirogues en majorité qui quittent les côtes Sénégalais, Mauritanien et Gambiens, malgré la surveillance de ces côtes, du 1er janvier au 31 octobre 2024, 44 856 migrants ont débarqué aux îles Canaries par pirogues, contrairement à 2023, à cette même période où ils étaient au nombre de 42 989, chiffres officiels des autorités espagnols.
Au Sénégal, les précédents accords de migration circulaire avec l’Espagne, bien qu’ambitieux, ont révélé des insuffisances graves :
• Absence de suivi des travailleurs migrants, souvent livrés à eux-mêmes dans les pays d’accueil.
• Gestion opaque des fonds alloués par des partenaires internationaux, à l’instar des 128 millions d’euros d’aide publique au développement de l’Union européenne.
Ces lacunes doivent être corrigées pour redonner confiance aux citoyens et assurer une gestion responsable de ces programmes.
Changer de paradigme : des solutions locales et inclusives
Plutôt que de se limiter à l’exportation de main-d’œuvre, ADHA appelle à des initiatives locales solides, notamment :
La création d’emplois durables dans des secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’industrie et les énergies renouvelables.
Le renforcement des capacités des jeunes à travers des formations adaptées et un soutien à l’entrepreneuriat.
Une implication accrue des collectivités locales pour élaborer des solutions ancrées dans les réalités des territoires.
Plaidoyer pour une gouvernance exemplaire
ADHA invite le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à placer la transparence et la reddition des comptes au cœur de son mandat.
Une révision complète des programmes liés à la migration circulaire est indispensable pour éliminer les nébuleuses qui entachent leur mise en œuvre. Sans oublier de faire un audit sur les fonds fiduciaires de 2005 à nos jours.
Le peuple sénégalais attend des actions concrètes et une rupture avec les pratiques du passé.
ADHA réitère son engagement à œuvrer pour une migration digne et responsable, tout en encourageant un dialogue inclusif entre l’État et les citoyens.
Pour finir, ADHA se tient prêt à accompagner la bonne marche du pays, par l’entremise de suggestions et de contributions en vue d’améliorer le quotidien des Sénégalais.
Fait à Dakar, le 18 novembre 2024
M. Adama Mbengue
Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
La migration irrégulière demeure une problématique majeure, révélatrice d’un malaise profond lié à la précarité socio-économique. ADHA exhorte les autorités à adopter une approche novatrice, qui s’attaque aux causes structurelles de ce phénomène, plutôt qu’à ses seules manifestations.
Conscient de cette politique répressive de la plupart des pays européens, à l’instar de l’Italie, par exemple, qui bloque les migrants par tous les moyens, en ne respectant pas les droits humains. En effet, la réduction des arrivées à 40 660 migrants entre janvier et août 2024, contre 114 000 en 2023, a été obtenue par des politiques répressives, critiquées pour leur impact humain.
Contrairement à l’Espagne, pays de destination des pirogues en majorité qui quittent les côtes Sénégalais, Mauritanien et Gambiens, malgré la surveillance de ces côtes, du 1er janvier au 31 octobre 2024, 44 856 migrants ont débarqué aux îles Canaries par pirogues, contrairement à 2023, à cette même période où ils étaient au nombre de 42 989, chiffres officiels des autorités espagnols.
Au Sénégal, les précédents accords de migration circulaire avec l’Espagne, bien qu’ambitieux, ont révélé des insuffisances graves :
• Absence de suivi des travailleurs migrants, souvent livrés à eux-mêmes dans les pays d’accueil.
• Gestion opaque des fonds alloués par des partenaires internationaux, à l’instar des 128 millions d’euros d’aide publique au développement de l’Union européenne.
Ces lacunes doivent être corrigées pour redonner confiance aux citoyens et assurer une gestion responsable de ces programmes.
Changer de paradigme : des solutions locales et inclusives
Plutôt que de se limiter à l’exportation de main-d’œuvre, ADHA appelle à des initiatives locales solides, notamment :
La création d’emplois durables dans des secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’industrie et les énergies renouvelables.
Le renforcement des capacités des jeunes à travers des formations adaptées et un soutien à l’entrepreneuriat.
Une implication accrue des collectivités locales pour élaborer des solutions ancrées dans les réalités des territoires.
Plaidoyer pour une gouvernance exemplaire
ADHA invite le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à placer la transparence et la reddition des comptes au cœur de son mandat.
Une révision complète des programmes liés à la migration circulaire est indispensable pour éliminer les nébuleuses qui entachent leur mise en œuvre. Sans oublier de faire un audit sur les fonds fiduciaires de 2005 à nos jours.
Le peuple sénégalais attend des actions concrètes et une rupture avec les pratiques du passé.
ADHA réitère son engagement à œuvrer pour une migration digne et responsable, tout en encourageant un dialogue inclusif entre l’État et les citoyens.
Pour finir, ADHA se tient prêt à accompagner la bonne marche du pays, par l’entremise de suggestions et de contributions en vue d’améliorer le quotidien des Sénégalais.
Fait à Dakar, le 18 novembre 2024
M. Adama Mbengue
Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)