Birima fut l'une des dernières incarnations de la société Ceddo. Le code du Ceddo, fondé sur le sens de l'honneur, le respect de sa parole et la bravoure est similaire à celui du Samouraï. Cet esprit noble s'interdit la lâchete, le mensonge et la trahison, et Birima en a donné l'exemple.
Généaologie
Birima Ngoone Latyr porte le nom de son grand père paternel, le Damel Birima Fatma Cubb (thioub) qui a règné de 1809 à 1832. Birima Fatma Cubb a épousé une princesse Gelowaar du Saalum nommée Koddu Kumba qui lui a donné le futur Damel Makoddu Koddu Kumba, père de notre héros. Sa mère est la Lingeer (princesse) Ngoone Latyr Faal, fille du Damel Meysa Tend Joor qui a succèdé Birima Fatma Cubb et règna de 1832 a 1855. Après leur séparation, la princesse Ngoone Latyr épouse le très populaire Saaxewar Soxna Mbay Joob. De cette union, nacquit le très célèbre Damel Lat Joor Ngoone Latiir Joob (Lat Dior), frère cadet de Birima. Lat Joor est tombé les armes à la main à la bataille de Dékheulé, le jeudi 27 octobre 1886, avec deux de ses enfants et soixante dix de ses guerriers.
De son cote, Makoddu prend en seconde noces une princesse du Saalum, du nom de Koddu Juuf Yande Njaay (Codou Diouf Yande Ndiaye) avec qui il a le Buur Saalum (roi) Samba Laobe.
Birima est un Geej, ce matriclan qui a donné au kajoor ses plus valeureux Damels. Les Geej sont réputés pour leur bravoure et leur génie militaire. Parmi eux, nous pouvons citer entre autres :
- Latsukaabe Ngoone Jeey (1697-1719)
- Meysa Tend Wejj Si ll (1719-1748)
- Meysa Biige (1748-1763)
- Maajoor (1763-1766)
- Makoddu Kumba Jaarin (1766-1777)
- Birima Fatim Penda (1777-1790)
- Amari Ngoone Ndeela Kumba (1790-1809)
- Birima Fatma Cubb (1809-1832)
- Meysa Tend Joor (1832-1855)
- Birima ngoone latiir ( petit fils ) (1855-1859)
- Lat Joor Ngoone Latiir (1862-1864 et 1882-1886)
- Samba Yaaya Faal (janvier-aout 1883)
.
Le ceddo est un homme d'honneur. Birima est l'incarnation même du ceddo. Il a vécu en ceddo et est mort en ceddo. Ce n'est pas un hasard si les griots chantent ses louanges, bien avant Youssou ndour, en mettant en exergue sa parole, comme un trait de caractère fondamental :
Birima ma ca benn baat ba
Bou wahee rene , ba laa waxaat dewen
(celui qui ne parlait qu'une fois l'an)
A. DIOUF © PiccMi.Com - Le Magazine du Web Sénégalais
Généaologie
Birima Ngoone Latyr porte le nom de son grand père paternel, le Damel Birima Fatma Cubb (thioub) qui a règné de 1809 à 1832. Birima Fatma Cubb a épousé une princesse Gelowaar du Saalum nommée Koddu Kumba qui lui a donné le futur Damel Makoddu Koddu Kumba, père de notre héros. Sa mère est la Lingeer (princesse) Ngoone Latyr Faal, fille du Damel Meysa Tend Joor qui a succèdé Birima Fatma Cubb et règna de 1832 a 1855. Après leur séparation, la princesse Ngoone Latyr épouse le très populaire Saaxewar Soxna Mbay Joob. De cette union, nacquit le très célèbre Damel Lat Joor Ngoone Latiir Joob (Lat Dior), frère cadet de Birima. Lat Joor est tombé les armes à la main à la bataille de Dékheulé, le jeudi 27 octobre 1886, avec deux de ses enfants et soixante dix de ses guerriers.
De son cote, Makoddu prend en seconde noces une princesse du Saalum, du nom de Koddu Juuf Yande Njaay (Codou Diouf Yande Ndiaye) avec qui il a le Buur Saalum (roi) Samba Laobe.
Birima est un Geej, ce matriclan qui a donné au kajoor ses plus valeureux Damels. Les Geej sont réputés pour leur bravoure et leur génie militaire. Parmi eux, nous pouvons citer entre autres :
- Latsukaabe Ngoone Jeey (1697-1719)
- Meysa Tend Wejj Si ll (1719-1748)
- Meysa Biige (1748-1763)
- Maajoor (1763-1766)
- Makoddu Kumba Jaarin (1766-1777)
- Birima Fatim Penda (1777-1790)
- Amari Ngoone Ndeela Kumba (1790-1809)
- Birima Fatma Cubb (1809-1832)
- Meysa Tend Joor (1832-1855)
- Birima ngoone latiir ( petit fils ) (1855-1859)
- Lat Joor Ngoone Latiir (1862-1864 et 1882-1886)
- Samba Yaaya Faal (janvier-aout 1883)
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Le ceddo est un homme d'honneur. Birima est l'incarnation même du ceddo. Il a vécu en ceddo et est mort en ceddo. Ce n'est pas un hasard si les griots chantent ses louanges, bien avant Youssou ndour, en mettant en exergue sa parole, comme un trait de caractère fondamental :
Birima ma ca benn baat ba
Bou wahee rene , ba laa waxaat dewen
(celui qui ne parlait qu'une fois l'an)
A. DIOUF © PiccMi.Com - Le Magazine du Web Sénégalais