Il faudra plus qu’une rencontre dans un bureau climatisé et de belles promesses pour faire baisser la colère des cadres de Tambacounda. Las d’attendre le démarrage des travaux de construction de l’Université du Sénégal Oriental (USO), Tambacounda semble désormais faire sienne l’assertion selon laquelle le roi ne lâche que ce qu’on lui arrache.
Sur l’initiative de l’adjoint au maire de ladite ville, Bounama Kanté, plusieurs cadres se sont donné la main pour exiger que l’USO devienne une réalité. Ils comptent d’ailleurs organiser une marche nationale le 29 janvier prochain et menacent de se faire entendre d’une autre manière si leur manifestation est interdite pour une quelconque raison.
Pourtant, avant d’en arriver là, ces dignes fils de Tambacounda ont fait recours à plusieurs stratégies. D’abord, avant même que l’Etat ne pense à doter d’une université, le Sénégal oriental constitué de la région de Kédougou et de celle de Tambacounda, il a fallu que les députés de cette partie du pays refusent en 2015, de voter le budget du ministère de l’Enseignement supérieur, dirigé a l’époque par Mary Teuw Niane.
C’est ainsi qu’un Comite Régional de Développement (CRD) a été tenu en 2016 pour déterminer le lieu devant abriter l’établissement universitaire. La même année, la pose de la première pierre a été effectuée, avec une promesse de démarrage des travaux en 2017. Mais jusqu’à présent, déplorent les cadres de Tamba, l’affaire semble désormais être rangée aux oubliettes. Et ce qui leur fait le plus mal, c’est que le projet de l’Université du Sénégal Oriental ne fait même pas partie du programme triennal. Une situation inacceptable, selon eux.
Ainsi, curieusement pour cette région dont les hommes politiques ne s’entendent que sur leurs différences, ces derniers ont mis de côté leurs propres interêts, pour parler d’une seule voix.
Au demeurant, le député et président du Conseil départemental de Goudiry, Djimo Souare, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), avait déjà donne le tempo. Lors du passage du ministre de l’Enseignement supérieur à l’Assemblée nationale, il avait haussé le ton et réclamé la construction de l’université au nom de l’équité territoriale.
« Dans l’ouest du pays, la région de Dakar accueille les universités Cheikh Anta Diop et Amadou Makhtar Mbow, l’Université Gaston-Berger se trouve dans une région du nord (Saint-Louis) qui bénéficie également de la présence d’un institut supérieur d’enseignement professionnel en construction à Matam. L’Est est la seule partie du pays ou n’existe aucun établissement d’enseignement supérieur public », avait dénoncé le parlementaire. Les ressortissants du Sénégal oriental dont des sommités intellectuelles à l’image du Pr. Cheikh Sidi Kane, ont rejoint le concert de récriminations pour que l’Etat central comprenne que Tambacounda aussi fait partie du Sénégal.
L’As
Sur l’initiative de l’adjoint au maire de ladite ville, Bounama Kanté, plusieurs cadres se sont donné la main pour exiger que l’USO devienne une réalité. Ils comptent d’ailleurs organiser une marche nationale le 29 janvier prochain et menacent de se faire entendre d’une autre manière si leur manifestation est interdite pour une quelconque raison.
Pourtant, avant d’en arriver là, ces dignes fils de Tambacounda ont fait recours à plusieurs stratégies. D’abord, avant même que l’Etat ne pense à doter d’une université, le Sénégal oriental constitué de la région de Kédougou et de celle de Tambacounda, il a fallu que les députés de cette partie du pays refusent en 2015, de voter le budget du ministère de l’Enseignement supérieur, dirigé a l’époque par Mary Teuw Niane.
C’est ainsi qu’un Comite Régional de Développement (CRD) a été tenu en 2016 pour déterminer le lieu devant abriter l’établissement universitaire. La même année, la pose de la première pierre a été effectuée, avec une promesse de démarrage des travaux en 2017. Mais jusqu’à présent, déplorent les cadres de Tamba, l’affaire semble désormais être rangée aux oubliettes. Et ce qui leur fait le plus mal, c’est que le projet de l’Université du Sénégal Oriental ne fait même pas partie du programme triennal. Une situation inacceptable, selon eux.
Ainsi, curieusement pour cette région dont les hommes politiques ne s’entendent que sur leurs différences, ces derniers ont mis de côté leurs propres interêts, pour parler d’une seule voix.
Au demeurant, le député et président du Conseil départemental de Goudiry, Djimo Souare, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), avait déjà donne le tempo. Lors du passage du ministre de l’Enseignement supérieur à l’Assemblée nationale, il avait haussé le ton et réclamé la construction de l’université au nom de l’équité territoriale.
« Dans l’ouest du pays, la région de Dakar accueille les universités Cheikh Anta Diop et Amadou Makhtar Mbow, l’Université Gaston-Berger se trouve dans une région du nord (Saint-Louis) qui bénéficie également de la présence d’un institut supérieur d’enseignement professionnel en construction à Matam. L’Est est la seule partie du pays ou n’existe aucun établissement d’enseignement supérieur public », avait dénoncé le parlementaire. Les ressortissants du Sénégal oriental dont des sommités intellectuelles à l’image du Pr. Cheikh Sidi Kane, ont rejoint le concert de récriminations pour que l’Etat central comprenne que Tambacounda aussi fait partie du Sénégal.
L’As