L’intégralité de l’Intervention de Son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, lors de la retraite de l’Université nationale de Singapour sur la médecine à Marrakech (9-11 novembre 2024)
« Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Bonjour à tous. Je voudrais d’abord remercier l’Ambassadeur Kishore Mahbubani et ses collègues pour l’invitation aimable à cette retraite sur la santé publique, dans un contexte géopolitique et sous un angle africain.
Je félicite chaleureusement l’Université nationale de Singapour pour ses excellentes performances et pour l’organisation de cette retraite ici à Marrakech, en collaboration avec le Maroc, un pays avec lequel le Sénégal partage une longue tradition d’amitié fraternelle.
Avec le changement climatique et les défis sanitaires transfrontaliers, la pandémie de COVID-19 figure effectivement parmi les préoccupations majeures de notre époque. Ces défis nécessitent des solutions au-delà des capacités nationales, même pour les systèmes de santé les plus sophistiqués.
L’impact du COVID-19 a été particulièrement dur pour l’Afrique, en raison des vulnérabilités de ses systèmes de santé et de la prévalence d’autres maladies sur le continent. Malgré ces défis, l’Afrique a fait preuve de résilience. L’impact économique et social de la pandémie a été particulièrement sévère, mais le scénario d’une catastrophe sanitaire ne s’est pas matérialisé.
L’Union africaine s’est fixée comme objectif de couvrir 60 % des besoins en vaccins de l’Afrique d’ici 2040, et neuf pays pionniers, dont le Sénégal, travaillent pour atteindre cet objectif. En conséquence, j’ai lancé la construction d’une installation de production de vaccins en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar, avec un investissement de plus de 200 millions de dollars. Ce projet est en cours de finalisation.
Malgré les progrès, l’Afrique continue de faire face à de nombreux défis en matière de santé publique, notamment la nécessité de construire davantage d’établissements de santé, de former et de recruter du personnel, de produire des médicaments et produits biotechnologiques, et de développer la santé numérique.
Nous devons également surmonter la surprotection des droits de propriété intellectuelle, qui freine la production biotechnologique sur le continent, même lors des urgences sanitaires.
Enfin, il est essentiel d’investir davantage dans la recherche pour stimuler l’innovation pharmaceutique et médicale en Afrique.
C’est pourquoi je me réjouis de la tenue de cette retraite de votre prestigieuse université ici à Marrakech ; ma Fondation reste prête à collaborer avec vous pour vos initiatives futures. Je vous souhaite une retraite fructueuse. »
« Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Bonjour à tous. Je voudrais d’abord remercier l’Ambassadeur Kishore Mahbubani et ses collègues pour l’invitation aimable à cette retraite sur la santé publique, dans un contexte géopolitique et sous un angle africain.
Je félicite chaleureusement l’Université nationale de Singapour pour ses excellentes performances et pour l’organisation de cette retraite ici à Marrakech, en collaboration avec le Maroc, un pays avec lequel le Sénégal partage une longue tradition d’amitié fraternelle.
Avec le changement climatique et les défis sanitaires transfrontaliers, la pandémie de COVID-19 figure effectivement parmi les préoccupations majeures de notre époque. Ces défis nécessitent des solutions au-delà des capacités nationales, même pour les systèmes de santé les plus sophistiqués.
L’impact du COVID-19 a été particulièrement dur pour l’Afrique, en raison des vulnérabilités de ses systèmes de santé et de la prévalence d’autres maladies sur le continent. Malgré ces défis, l’Afrique a fait preuve de résilience. L’impact économique et social de la pandémie a été particulièrement sévère, mais le scénario d’une catastrophe sanitaire ne s’est pas matérialisé.
L’Union africaine s’est fixée comme objectif de couvrir 60 % des besoins en vaccins de l’Afrique d’ici 2040, et neuf pays pionniers, dont le Sénégal, travaillent pour atteindre cet objectif. En conséquence, j’ai lancé la construction d’une installation de production de vaccins en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar, avec un investissement de plus de 200 millions de dollars. Ce projet est en cours de finalisation.
Malgré les progrès, l’Afrique continue de faire face à de nombreux défis en matière de santé publique, notamment la nécessité de construire davantage d’établissements de santé, de former et de recruter du personnel, de produire des médicaments et produits biotechnologiques, et de développer la santé numérique.
Nous devons également surmonter la surprotection des droits de propriété intellectuelle, qui freine la production biotechnologique sur le continent, même lors des urgences sanitaires.
Enfin, il est essentiel d’investir davantage dans la recherche pour stimuler l’innovation pharmaceutique et médicale en Afrique.
C’est pourquoi je me réjouis de la tenue de cette retraite de votre prestigieuse université ici à Marrakech ; ma Fondation reste prête à collaborer avec vous pour vos initiatives futures. Je vous souhaite une retraite fructueuse. »