2020, une année post-électorale particulièrement marquée par cette pandémie au coronavirus qui a envahi le monde depuis quelques mois, paralysant l'économie et poussant certains pays même à parler de récession. Elle n'a pas été une occasion pour les hommes politiques de rester confinés. En effet, ils sont plus que jamais sur le terrain.
Les effets du troisième mandat ont été parmi les plus remarqués dans cette période 2020. On aura remarqué des personnalités politiques telles que Sory Kaba, Moustapha Diakhaté, Me Moussa Diop qui ont été les premiers à subir les contrecoups du troisième mandat.
Sory Kaba avait clairement donné son avis sur la question alors que le président de la République avait signifié à "ses troupes" qu'il faut se concentrer sur l'essentiel et faire l'impasse sur le troisième mandat car, il est très tôt pour en parler". Il sera donc destitué de son poste de secrétaire des sénégalais de l'extérieur et remplacé par Moïse Sarr. Moustapha Diakhaté a été également l'une des figures politiques les plus médiatisées de cette année. En effet, se définissant comme quelqu'un qui tient toujours un langage de vérité, s'est vu sanctionné par l'Apr de même que Me Moussa Diop qui, auparavant avait fait 6 ans à la tête de Dakar Dem Dikk. Il faut rappeler que récemment il a eu un entretien avec des hommes de l'opposition tels que Barthélémy Dias et Ousmane Sonko.
La covid-19 qui "unit" le pouvoir à l'opposition
Un fait inédit. La pandémie du coronavirus n'aura pas simplement fait des dégâts. En effet, elle a poussé les membres de l'opposition à venir se joindre à la cause commune pour lutter contre la Covid-19. On verra ainsi un opposant irréductible comme Ousmane Sonko venir au palais, de même que Khalifa Sall, Idrissa Seck, Malick Gakou et d'autres hommes politiques pour "donner la main" au président Macky Sall afin de mener ensemble la guerre sanitaire. Un compagnonnage qui sera d'ailleurs plus qu'éphémère.
La problématique du chef de l'opposition
Le statut du chef de l'opposition bien que figurant dans le dialogue national, a également fait polémique. Certains ont pensé que le chef de l'opposition doit revenir au président Abdoulaye Wade car ayant le plus de députés au sein de l'opposition. Alors que d'autres analystes pensent que c'est à Idrissa Seck que doit revenir ce poste du chef de l'opposition car ayant terminé 2e à la dernière présidentielle. Le troisième candidat malheureux de la présidentielle de 2019 est sorti pour décrier ce qu'il considère comme pas urgent pour le moment étant donné que le Sénégal vit une période charnière à cause de la crise sanitaire. " En tant qu'opposition, nous devons refuser toute proposition donnant tel ou tel privilège à quelqu'un de notre organisation politique", avait précisé le leader du Pastef dans un point de presse.
D'ailleurs une loi organique a été proposée par certains spécialistes politiques pour que la question soit bien tranchée.
Les grands points de convergence du dialogue politique
Source : https://www.dakaractu.com/Retrospective-2020-Focus...