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Retrouvailles libérales : Pape Diop prend le contre-pied d'Aida Mbodji et écarte Macky Sall de la famille libérale

Le leader de Bokk Gi Gis a fait savoir, au sortir de son audience avec Serigne Cheikh Djeumb Fall, que Macky Sall ne fait pas partie du plan de reconstruction de la famille libérale.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Décembre 2014 à 12:49 | | 16 commentaire(s)|

Retrouvailles libérales : Pape Diop prend le contre-pied d'Aida Mbodji et écarte Macky Sall de la famille libérale
C'est chez le Khalife général des Baye Fall, Serigne Cheikh Djeumb Fall, que s'est rendu hier le leader du Parti Bokk Gis Gis, Pape Diop. Au sortir de son entrevue avec le guide religieux, l'ancien maire de Dakar a fait face à la presse pour aborder des questions d'actualité. Il a ainsi livré des appréciations sur la sortie d'Aida Mbodji qui a laissé entendre avant-hier, lors de sa visite à Touba, que Macky Sall devrait prendre part à la reconstruction de la famille libérale. Pape Diop a estimé à ce propos : "Macky Sall se trouve dans une impasse et Aida Mbodji croit que les membres de la famille libérale sont assez outillés pour débloquer cette situation. Mais, de toute façon, nous laissons le temps au temps et nous gardons notre position pour l'instant. Nous attendons de savoir..."

Le Secrétaire du Parti Cd/Bgg a ensuite martelé que la réunification de la famille libérale est une exigence pour aller à l'élection de 2017. "La famille libérale est tenue de trouver une formule pour aller ensemble à l'élection de 2017 afin de reprendre le pouvoir. Nous sommes contraints de le faire. Je veux parler de Bokk Gis Gis, du Parti démocratique sénégalais, peut-être même du Rewmi (d'Idrissa Seck), de l'Union des centristes du Sénégal (d'Abdoulaye Baldé)... Il ne s'agira pas de procéder à une fusion organique. Cela est un peu compliqué pour quatre partis. Mais, nous pouvons trouver une formule dans une coalition et voir le meilleur profil qui a les chances de remporter l'élection de 2017. Après, on verra comment organiser cette fusion ; ce qui est impossible de faire avant l'élection", certifie-t-il.

La Tribune