Selon cette étude réalisée par des chercheurs de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), et rendue publique, hier, au Conseil économique et social (Ces), les jeunes, qui représentent plus de 70 % de la population totale, sont les plus touchés par la pauvreté. Selon Ibrahim Thione Diop, enseignant-chercheur à l’Ucad et un des auteurs de cette étude, 49 % de la population jeune se déclarent ‘très pauvres’. D’après Ibrahim Thione Diop, qui est par ailleurs directeur du Centre de recherche d’économie appliquée (Crea), cette pauvreté s’explique par le chômage qui frappe cette frange de la population. Un chômage qui est la conséquence du manque de qualification professionnelle, selon lui. En effet, 52 % des jeunes qui ne travaillent pas n’ont pas bénéficié d’une formation professionnelle et 68 % d’entre eux n’ont aucune qualification. En outre, cette étude révèle que 80 % de la population sénégalaise se partagent moins de 50 % des revenus.
Autrement dit, 20 % seulement des Sénégalais se partagent plus de la moitié des revenus. La conséquence qui découle de cet état de fait, c’est la persistance des inégalités sociales. Même si, souligne cette étude, elles ont amorcé une baisse de 1994 à 2010. Et selon les auteurs de cette étude, les inégalités sociales, la pauvreté des jeunes et le chômage engendrent des sentiments de frustration qui peuvent, d’après eux, aboutir à des affects de dépit, de la colère, de l’insatisfaction et des troubles sociaux. Et pour ne pas en arriver là, ces auteurs invitent les pouvoirs publics à promouvoir la formation professionnelle des jeunes, à stimuler la croissance économique. Ce, disent-ils, afin de créer des emplois nouveaux. Ces auteurs préconisent également le développement de la carte universitaire, avec la mise en place des universités de métiers.
Cette étude a été publiée lors d’un ‘panel de réflexion’ sur le thème : ‘Jeunesse et développement’ organisé par le Ces et l’Idep. Et d’après le directeur de l’Idep Olukoshi Adebayo, la question de la jeunesse occupe une place centrale dans les politiques des gouvernements africains. D’ailleurs, la déclaration de l’Union africaine (Ua), lors de son dernier sommet tenu à Malabo, a consacré cet état de fait, dit-il. ‘La question de la jeunesse a un écho particulier en ce jour de Journée mondiale du refus de la misère’, déclare Olukoshi Adebayo. Le directeur de l’Idep d’ajouter : ‘Toute politique économique doit reconnaître l’importance de la jeunesse qui est un atout pour le développement africain. Mais, à condition que les Etats mettent en place des politiques novatrices’. La représentante du Pnud d’ajouter qu’il n’y aura pas de croissance économique si les jeunes, qui représentent plus de 70 % de la population, sont pauvres. ‘Si ces jeunes n’ont pas les moyens de consommer, les entreprises ne pourront pas écouler leur production’, dit-elle.
Charles Gaïky DIENE
Walf
Autrement dit, 20 % seulement des Sénégalais se partagent plus de la moitié des revenus. La conséquence qui découle de cet état de fait, c’est la persistance des inégalités sociales. Même si, souligne cette étude, elles ont amorcé une baisse de 1994 à 2010. Et selon les auteurs de cette étude, les inégalités sociales, la pauvreté des jeunes et le chômage engendrent des sentiments de frustration qui peuvent, d’après eux, aboutir à des affects de dépit, de la colère, de l’insatisfaction et des troubles sociaux. Et pour ne pas en arriver là, ces auteurs invitent les pouvoirs publics à promouvoir la formation professionnelle des jeunes, à stimuler la croissance économique. Ce, disent-ils, afin de créer des emplois nouveaux. Ces auteurs préconisent également le développement de la carte universitaire, avec la mise en place des universités de métiers.
Cette étude a été publiée lors d’un ‘panel de réflexion’ sur le thème : ‘Jeunesse et développement’ organisé par le Ces et l’Idep. Et d’après le directeur de l’Idep Olukoshi Adebayo, la question de la jeunesse occupe une place centrale dans les politiques des gouvernements africains. D’ailleurs, la déclaration de l’Union africaine (Ua), lors de son dernier sommet tenu à Malabo, a consacré cet état de fait, dit-il. ‘La question de la jeunesse a un écho particulier en ce jour de Journée mondiale du refus de la misère’, déclare Olukoshi Adebayo. Le directeur de l’Idep d’ajouter : ‘Toute politique économique doit reconnaître l’importance de la jeunesse qui est un atout pour le développement africain. Mais, à condition que les Etats mettent en place des politiques novatrices’. La représentante du Pnud d’ajouter qu’il n’y aura pas de croissance économique si les jeunes, qui représentent plus de 70 % de la population, sont pauvres. ‘Si ces jeunes n’ont pas les moyens de consommer, les entreprises ne pourront pas écouler leur production’, dit-elle.
Charles Gaïky DIENE
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