« Convoqué le jeudi 22 novembre 2012, à 10 heures du matin à la gendarmerie, sur instruction directe du procureur spécial, le frère Karim Wade a été, illégalement, enfermé et gardé pendant sept heures d’horloge dans des conditions indignes de notre démocratie, pour ensuite être entendu, de 17 heures à 3 heures du matin, le lendemain, sans interruption », tonnent les libéraux, au sortir de leur réunion hebdomadaire tenue sous la présidence d’Omar Sarr. Outre ce fait, la nouvelle opposition dénonce, également, la présence du Procureur spécial. « Encore une fois, son audition s’est déroulée en présence du procureur spécial près la cour de répression de l’enrichissement illicite qui a fait kidnapper des personnes censées être proches de Karim Wade, pour les interroger, sans, au préalable, les avoir convoquées et les menacer de poursuites, dans le but de leur extorquer des dénonciations. Ces pratiques ne sont acceptables dans aucune démocratie », pestent les camarades d’Omar Sarr, selon qui, « d’autres personnes sont harcelées, menacées et privées de leur liberté constitutionnelle d’aller et de venir, juste pour les intimider et obtenir de leur part des dénonciations contre des responsables de notre parti. Des responsables de notre parti sont assignés à demeure, privés de leurs droits par le gouvernement de Macky Sall. Nos militants sont provoqués, harcelés et agressés par des bandes de nervis, agissant à visage découvert, sur instigation de responsables connus du parti dont le président de la république Macky Sall est le secrétaire général ». Indignés, les libéraux estiment que le Pds ne peut plus continuer de subir, sans réagir, de telles injustices dignes de régimes barbares. Le Pds, selon eux, tient le procureur spécial comme, personnellement et directement, responsable des atteintes aux libertés de ses responsables et aux dérives délictuelles et criminelles d’une enquête de police politique. Par conséquent, dans le cadre de la riposte, les partisans de Wade décident de se mobiliser sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger, pour défendre la démocratie, la Constitution et les libertés. Ainsi, le parti mettra-t-il en œuvre, sans délais, un plan d’action qui sera la riposte appropriée à ces agressions répétées et barbares. Il demande donc à tous ses responsables d’être en ordre de bataille et de se tenir prêts pour la mise œuvre diligente du plan d’action.
Sambou BIAGUI
REWMI QUOTIDIEN
Sambou BIAGUI
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