Nogaye Kane est le nom que nos confrères lui ont donné. A l’en croire les prostituées et les policiers ont un deal. Qui, selon la fille de joie consiste à remettre aux limiers une certaine somme pour ne pas passer la nuit au commissariat. Mais ce deal est tombé à l’eau, dit Nogaye. Elle indexe du doigt un journaliste qui aurait fait un papier qui les dépeint de sorte que 20 de ses semblables se sont retrouvées derrière les barreaux. « Maintenant notre deal avec les limiers de la brigade des mœurs est tombé dans l’eau. Au lieu de leur remettre 5000 f CFA comme d’habitude, ils réclament 15 000 FCFA. Pour une nuit et par secteur, certains limiers peuvent récolter 150 000 FCFA ou plus. Parce qu’ils encaissent, ils doivent nous laisser en paix », révèle la prostituée de 32 ans. De la corruption ? « Ce n’est pas de la corruption », répond-elle avant de poursuivre : « c’est juste du mboukhoum (sic) – qui signifie corruption- pour ne pas aller au poste de police car nous n’aimons pas dormir au commissariat. »
Nogaye qui ne manche pas ses mots révèle qu’à défaut d’argent, elles s’offrent aux limiers. « Nous couchons tout simplement avec eux. A défaut de quoi, c’est la garde à vue », fait-elle savoir. Ce n’est pas tout ce qu’elle veut que les lecteurs sachent. Toutes ces autorités qui se mettent à faire semblant de combattre la prostitution pour aller le soir les retrouver en ont eu pour leur grade. « Un jour en regardant la télé avec des amies, nous avons vu une autorité qui décriait la prostitution. Nous avons toutes éclaté de rire et nous étions étonnées. Car c’est un client régulier, toujours en notre compagnie. C’est un bon client. Quand nous lui avons demandé pourquoi il nous faisait un mauvais procès, il a tout simplement répondu que c’est pour amuser les téléspectateurs », vilipende-t-elle.
AKC
Nogaye qui ne manche pas ses mots révèle qu’à défaut d’argent, elles s’offrent aux limiers. « Nous couchons tout simplement avec eux. A défaut de quoi, c’est la garde à vue », fait-elle savoir. Ce n’est pas tout ce qu’elle veut que les lecteurs sachent. Toutes ces autorités qui se mettent à faire semblant de combattre la prostitution pour aller le soir les retrouver en ont eu pour leur grade. « Un jour en regardant la télé avec des amies, nous avons vu une autorité qui décriait la prostitution. Nous avons toutes éclaté de rire et nous étions étonnées. Car c’est un client régulier, toujours en notre compagnie. C’est un bon client. Quand nous lui avons demandé pourquoi il nous faisait un mauvais procès, il a tout simplement répondu que c’est pour amuser les téléspectateurs », vilipende-t-elle.
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