Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’État a consenti d’importants investissements pour moderniser le port de Ziguinchor, à hauteur de 23 milliards de francs CFA. Pourtant, ces infrastructures restent sous-exploitées, faute d’autorisation permettant aux navires étrangers d’y débarquer leurs cargaisons.
Un cas concret illustre cette problématique : actuellement, le navire de pêche étranger Mouroufie, immatriculé AN 1716, se trouve au port de Ziguinchor avec 40 000 kg de sardines à son bord. Cependant, en raison de l’arrêté en vigueur, il lui est interdit de décharger sa cargaison. Cette situation met en péril une usine locale de transformation qui dépend de cet approvisionnement et qui génère plus de 200 emplois directs. Derrière ces emplois, ce sont 200 familles dont la survie est menacée.
Face à l’urgence de la situation, nous demandons au ministre de la Pêche de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour permettre au Mouroufie de décharger sa cargaison. Nous appelons également à une révision de cet arrêté afin que les ports régionaux puissent jouer pleinement leur rôle dans l’économie nationale.
Le Sénégal ne peut se permettre de freiner le développement de ses régions en concentrant toutes les activités maritimes à Dakar. Une répartition équitable des opportunités économiques est essentielle pour assurer une croissance inclusive et durable.
Nous comptons sur la diligence du gouvernement pour rectifier cette injustice et permettre aux ports régionaux de fonctionner à leur plein potentiel.
Fait à Dakar, le 24 février 2025
Amadou Tom Mbodji
Président de l’Organisation Nationale d’Assistance Juridique et Judiciaire
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Un cas concret illustre cette problématique : actuellement, le navire de pêche étranger Mouroufie, immatriculé AN 1716, se trouve au port de Ziguinchor avec 40 000 kg de sardines à son bord. Cependant, en raison de l’arrêté en vigueur, il lui est interdit de décharger sa cargaison. Cette situation met en péril une usine locale de transformation qui dépend de cet approvisionnement et qui génère plus de 200 emplois directs. Derrière ces emplois, ce sont 200 familles dont la survie est menacée.
Face à l’urgence de la situation, nous demandons au ministre de la Pêche de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour permettre au Mouroufie de décharger sa cargaison. Nous appelons également à une révision de cet arrêté afin que les ports régionaux puissent jouer pleinement leur rôle dans l’économie nationale.
Le Sénégal ne peut se permettre de freiner le développement de ses régions en concentrant toutes les activités maritimes à Dakar. Une répartition équitable des opportunités économiques est essentielle pour assurer une croissance inclusive et durable.
Nous comptons sur la diligence du gouvernement pour rectifier cette injustice et permettre aux ports régionaux de fonctionner à leur plein potentiel.
Fait à Dakar, le 24 février 2025
Amadou Tom Mbodji
Président de l’Organisation Nationale d’Assistance Juridique et Judiciaire
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