Un an après la mise en place du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) dans le secteur de l’éducation et de la formation, le gouvernement et les différents partenaires techniques et financiers ont procédé à la revue annuelle du secteur.
Selon le ministre du Budget qui a présidé la rencontre, si des efforts remarquables ont été déployés par le gouvernement pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) dans le secteur de l’éducation et de la formation, il faut noter cependant, la persistance de certaines insuffisances.
«A titre d’exemple, le taux d’achèvement du primaire reste faible, au regard de la cible malgré la progression enregistrée entre 2011 et 2013. Ce taux était estimé à 66,5% en 2011, contre 65,6% en 2012 et 65,9% en 2013, alors que la cible est de 90% en 2015 et 100% à partir de 2020. Au niveau de l’enseignement moyen, du secondaire et de la formation professionnelle, des efforts louables ont été notés mais les défis restent importants», souligne Makhtar Cissé.
Malgré ces contre performances, le ministre du Budget précise que l’Etat maintient son soutien au secteur de l’éducation en y consacrant plus de 42% du budget de fonctionnement hors dépenses communes, soit l’un des taux les plus élevés en Afrique. «En effet, la mise en oeuvre du Pdef entre 2000 et 2011 a permis durant cette décennie de déployer des ressources publiques importantes en faveur du système. De 105 milliards au début du programme en 2000, le budget global du secteur de l’éducation et de la formation est passé à 433 milliards en 2011, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 12,5%. En 2014, ce budget s’élève à 516 milliards de F Cfa. Ce niveau de ressources publiques et de piètre amélioration de l’efficience et de l’efficacité interne dans le secteur impose une qualité de gouvernance devant interpeller tous les acteurs du système au gré des ambitions affichées dans le Plan Sénégal émergent qui a priorisé le secteur de l’éducation et de la formation dans ses deux axes stratégiques», ajoute le ministre.
Ces axes sont d’abord, la transformation structurelle de l’économie, la croissance, ensuite le capital humain, la protection sociale et le développement durable. Dans le cadre du Plan de travail annuel du ministère de l’éducation (Pta), un budget de 376 milliards a été mis en place, dont près de 367 alloués par l’Etat et 27 milliards par les bailleurs. La plus grande part de ce budget (88,72%) est réservée au fonctionnement global, contre seulement 11,28% réservés aux investissements. Les salaires et la rémunération des corps émergents s’élèvent à 309 milliards, soit 84,36% du budget de l’éducation.
Seuls 5,24% de ce budget sont réservés à l’achat de matériel didactique, 1,59% à l’achat de manuels scolaires, 6,88% à la construction et 0,74% à l’équipement.
L'AS
Selon le ministre du Budget qui a présidé la rencontre, si des efforts remarquables ont été déployés par le gouvernement pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) dans le secteur de l’éducation et de la formation, il faut noter cependant, la persistance de certaines insuffisances.
«A titre d’exemple, le taux d’achèvement du primaire reste faible, au regard de la cible malgré la progression enregistrée entre 2011 et 2013. Ce taux était estimé à 66,5% en 2011, contre 65,6% en 2012 et 65,9% en 2013, alors que la cible est de 90% en 2015 et 100% à partir de 2020. Au niveau de l’enseignement moyen, du secondaire et de la formation professionnelle, des efforts louables ont été notés mais les défis restent importants», souligne Makhtar Cissé.
Malgré ces contre performances, le ministre du Budget précise que l’Etat maintient son soutien au secteur de l’éducation en y consacrant plus de 42% du budget de fonctionnement hors dépenses communes, soit l’un des taux les plus élevés en Afrique. «En effet, la mise en oeuvre du Pdef entre 2000 et 2011 a permis durant cette décennie de déployer des ressources publiques importantes en faveur du système. De 105 milliards au début du programme en 2000, le budget global du secteur de l’éducation et de la formation est passé à 433 milliards en 2011, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 12,5%. En 2014, ce budget s’élève à 516 milliards de F Cfa. Ce niveau de ressources publiques et de piètre amélioration de l’efficience et de l’efficacité interne dans le secteur impose une qualité de gouvernance devant interpeller tous les acteurs du système au gré des ambitions affichées dans le Plan Sénégal émergent qui a priorisé le secteur de l’éducation et de la formation dans ses deux axes stratégiques», ajoute le ministre.
Ces axes sont d’abord, la transformation structurelle de l’économie, la croissance, ensuite le capital humain, la protection sociale et le développement durable. Dans le cadre du Plan de travail annuel du ministère de l’éducation (Pta), un budget de 376 milliards a été mis en place, dont près de 367 alloués par l’Etat et 27 milliards par les bailleurs. La plus grande part de ce budget (88,72%) est réservée au fonctionnement global, contre seulement 11,28% réservés aux investissements. Les salaires et la rémunération des corps émergents s’élèvent à 309 milliards, soit 84,36% du budget de l’éducation.
Seuls 5,24% de ce budget sont réservés à l’achat de matériel didactique, 1,59% à l’achat de manuels scolaires, 6,88% à la construction et 0,74% à l’équipement.
L'AS