Si l'on en croit Mediapart qui cite des sources interne à l'hebdo, Luz, figure emblématique post-attentat, aurait déclaré être à bout et aurait annoncé son départ pour septembre.
Dissidence
Une déclaration qui survient quelques jours après que la journaliste Zineb El Rhazoui, rescapée de l'attentat, a reçu une convocation de sa direction fixée au 26 mai prochain. Un entretien qui devrait déboucher sur un licenciement pour faute grave, au grand dam de l'intéressée totalement incrédule. La direction a refusé jusqu'à présent à évoquer les motifs de cette mise à pied, mais on la sait en conflit avec une quinzaine de salariés - dont Luz, l'urgentiste Patrick Pelloux ou encore le journaliste Laurent Léger - sur la vingtaine que compte l'hebdomadaire.
Les dissidents réclamaient en avril dernier une nouvelle gouvernance et un statut d'actionnaires à part égale, ceux-ci craignant Charlie Hebdo être contrôlé par une poignée d'individus. Selon eux, le journal, qui a recueilli plus de 30 millions d'euros depuis l'attentat, est désormais un "bien commun". Charlie Hebdo est donc sur le point de tourner une nouvelle page de son histoire.
"Médiocre et usurpateur"
Luz, nommé directeur artistique au lendemain de l'attaque des frères Kouachi, est considéré comme un symbole du Charlie des survivants. C'est lui qui avait dessiné la Une du premier numéro post-attentat avec Mahomet versant une larme et portant un écriteau "Tout est pardonné". Le dessinateur avait annoncé plus tard ne plus vouloir dessiner le prophète, se disant "lassé".
Une décision critiquée notamment par Jeannette Bougrab, l'ex-compagne de Charb, assassiné le 7 janvier dernier. "Moi, contrairement à Luz, je continue à parler du Prophète", avait-elle déclaré dans une interview accordée à Valeurs Actuelles vendredi dernier.
Elle ira plus loin en le qualifiant "de médiocre et d'usurpateur" qui ne devait la vie sauve qu'à "une méchante gueule de bois". "On a connu mieux comme héros", avait-elle conclu.
7sur7.be
Dissidence
Une déclaration qui survient quelques jours après que la journaliste Zineb El Rhazoui, rescapée de l'attentat, a reçu une convocation de sa direction fixée au 26 mai prochain. Un entretien qui devrait déboucher sur un licenciement pour faute grave, au grand dam de l'intéressée totalement incrédule. La direction a refusé jusqu'à présent à évoquer les motifs de cette mise à pied, mais on la sait en conflit avec une quinzaine de salariés - dont Luz, l'urgentiste Patrick Pelloux ou encore le journaliste Laurent Léger - sur la vingtaine que compte l'hebdomadaire.
Les dissidents réclamaient en avril dernier une nouvelle gouvernance et un statut d'actionnaires à part égale, ceux-ci craignant Charlie Hebdo être contrôlé par une poignée d'individus. Selon eux, le journal, qui a recueilli plus de 30 millions d'euros depuis l'attentat, est désormais un "bien commun". Charlie Hebdo est donc sur le point de tourner une nouvelle page de son histoire.
"Médiocre et usurpateur"
Luz, nommé directeur artistique au lendemain de l'attaque des frères Kouachi, est considéré comme un symbole du Charlie des survivants. C'est lui qui avait dessiné la Une du premier numéro post-attentat avec Mahomet versant une larme et portant un écriteau "Tout est pardonné". Le dessinateur avait annoncé plus tard ne plus vouloir dessiner le prophète, se disant "lassé".
Une décision critiquée notamment par Jeannette Bougrab, l'ex-compagne de Charb, assassiné le 7 janvier dernier. "Moi, contrairement à Luz, je continue à parler du Prophète", avait-elle déclaré dans une interview accordée à Valeurs Actuelles vendredi dernier.
Elle ira plus loin en le qualifiant "de médiocre et d'usurpateur" qui ne devait la vie sauve qu'à "une méchante gueule de bois". "On a connu mieux comme héros", avait-elle conclu.
7sur7.be