Faut-il s’attendre à d’autres révélations sur les relations qu’entretenaient les autorités françaises et les présidents africains ? En tout cas celui qui a fait une sortie dans cette optique détient encore de croustillants os à ronger qu’il peut jeter selon son bon vouloir à l’opinion qui se chargera à son tour de juger. C’est ce qu’il a fait savoir à nos confrères de Jeune Afrique qui lui ont consacré un dossier de 8 pages. L’avocat qui était le porteur de mallettes à l’ancien secrétaire général de l’Elysée de soutenir : « Je n’ai pas révélé le dixième de ce que je sais ». Une facon pour l’avocat de mettre en garde ses détracteurs.
Dans un entretien avec le Journal du Dimanche, Robert Bourgi a révélé que la campagne électorale de Jacques Chirac de 2002 a été financée par cinq chefs d’Etats africains par l’intermédiaire de Dominique de Villepin. Des accusations qui ont fait sortir les indexés de leurs gonds. Abdoulaye Wade qui en fait partie a décidé de déposer deux plaintes dès ce lundi au moment où un ancien collaborateur de Gbagbo confirme en partie les dires de Bourgi.
Dans un entretien avec le Journal du Dimanche, Robert Bourgi a révélé que la campagne électorale de Jacques Chirac de 2002 a été financée par cinq chefs d’Etats africains par l’intermédiaire de Dominique de Villepin. Des accusations qui ont fait sortir les indexés de leurs gonds. Abdoulaye Wade qui en fait partie a décidé de déposer deux plaintes dès ce lundi au moment où un ancien collaborateur de Gbagbo confirme en partie les dires de Bourgi.