Martine Aubry voit rouge. Selon le "Parisien", la première secrétaire du Parti socialiste, et maire de Lille, a appris par la presse le démantèlement d'un camp de Roms dans sa commune le 10 août. "Visiblement, le préfet avait oublié de l'en avertir" note le "Parisien" dans son édition du samedi 18 août.
Martine Aubry a donc abrégé ses vacances pour revenir à la mairie de Lille. La première secrétaire du PS estime que sa ville est "absolument exemplaire" dans ses efforts pour accueillir les Roms. Trois villages d’insertion ont déjà été créés et trois autres sont en cours d’installation.
La maire de Lille n'avait pas hésité de qualifier de "dérive antirépublicaine" le discours de Grenoble à l'été 2010 de Nicolas Sarkozy. Alors quand le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la met devant le fait accompli, Martine Aubry s'énerve : "Je suis d’autant plus désagréablement surprise de la manière dont ça s’est passé cette fois". La première secrétaire du PS a décidé d'organiser une conférence de presse la semaine prochaine pour "mettre les choses au clair". Fodé Sylla, ancien président de SOS Racisme, renchérit : "Je peux comprendre le mécontentement de Martine car elle a créé chez elle un vrai laboratoire pour accueillir les Roms dont on pourrait s’inspirer".
Pour le "Parisien", Martine Aubry "a sans doute eu une explication musclée" avec Manuel Valls. Mais cela ne se fera pas par médias interposés. Elle estime que l'action du ministre de l'Intérieur Valls n’a « rien à voir » avec celle de Sarkozy. Martine Aubry affirme n'être pas opposée "par principe" aux démantèlements de camps sauvages et insalubres, mais dans la "dignité". "Il y a de la place en France pour accueillir dignement ceux qui sont là."
Source:nouvelobs.com
Martine Aubry a donc abrégé ses vacances pour revenir à la mairie de Lille. La première secrétaire du PS estime que sa ville est "absolument exemplaire" dans ses efforts pour accueillir les Roms. Trois villages d’insertion ont déjà été créés et trois autres sont en cours d’installation.
La maire de Lille n'avait pas hésité de qualifier de "dérive antirépublicaine" le discours de Grenoble à l'été 2010 de Nicolas Sarkozy. Alors quand le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la met devant le fait accompli, Martine Aubry s'énerve : "Je suis d’autant plus désagréablement surprise de la manière dont ça s’est passé cette fois". La première secrétaire du PS a décidé d'organiser une conférence de presse la semaine prochaine pour "mettre les choses au clair". Fodé Sylla, ancien président de SOS Racisme, renchérit : "Je peux comprendre le mécontentement de Martine car elle a créé chez elle un vrai laboratoire pour accueillir les Roms dont on pourrait s’inspirer".
Pour le "Parisien", Martine Aubry "a sans doute eu une explication musclée" avec Manuel Valls. Mais cela ne se fera pas par médias interposés. Elle estime que l'action du ministre de l'Intérieur Valls n’a « rien à voir » avec celle de Sarkozy. Martine Aubry affirme n'être pas opposée "par principe" aux démantèlements de camps sauvages et insalubres, mais dans la "dignité". "Il y a de la place en France pour accueillir dignement ceux qui sont là."
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