Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Ségolène Royal. Après le refus du dissident socialiste Olivier Falorni de se retirer du second tour, et le soutien-surprise de Valérie Trierweiler à ce dernier, un sondage Ifop-Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud Ouest et France 3 Poitou-Charentes donne la candidate du PS largement perdante dans la 1re circonscription de La Rochelle.
D'après les sondeurs, Ségolène Royal n'obtiendrait que 42% des suffrages contre 58% pour son rival dissident. Le sondage a été réalisé lundi et mardi soir, soit avant et après la publication du fameux tweet de Valérie Trierweiler. «Environ un tiers de l'échantillon a été exposé à l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler, dont l'impact reste difficile à mesurer», explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. L'institut n'a pas posé de question spécifique aux sondés sur leur perception de l'affaire.
«Lors de notre dernier sondage, avant le premier tour, Ségolène Royal était donnée gagnante de justesse avec 51% des intentions de vote. À ce moment-là, les électeurs de l'UMP ne se projetaient pas dans un duel socialo-socialiste au second tour. C'est désormais une réalité et ces électeurs doivent se prononcer: ils choisissent massivement Olivier Falorni, dans une sorte de réflexe “Tout sauf Ségolène”. Il ne s'agit donc pas d'un retournement, mais plutôt d'une continuation» suite au résultat de dimanche, qui constitue le «pire scénario pour Ségolène Royal».
Les chiffres sont éloquents: 83% des électeurs de Sally Chadjaa, candidate UMP au premier tour, se reportent sur Olivier Falorni, contre 6% pour Ségolène Royal. Ce score est similaire dans l'électorat de Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal ne fait pas non plus le plein chez les sympathisants socialistes: seuls 57% des électeurs de François Hollande voteront pour elle, contre 42% pour son rival.
Ex-premier secrétaire fédéral du PS en Charente-Maritime, Olivier Falorni s'est toujours vigoureusement opposé au parachutage de Ségolène Royal à La Rochelle. Après avoir demandé en vain des primaires, il a décidé de maintenir sa candidature dans la circonscription, ce qui lui a valu son exclusion du PS. Qualifié au second tour, il a fermement refusé de se retirer en faveur de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, malgré les nombreux appels en ce sens de Solferino.
«Le message qui a été adressé par les Rochelais est extrêmement clair: ils veulent d'un député ancré sur son territoire, pas d'une candidature parachutée et imposée», commente-t-il. Olivier Falorni a récolté 28,91% des voix contre 32,03% pour Ségolène Royal à l'issue du premier tour.
Par lefigaro.fr
Par Jim Jarrassé
D'après les sondeurs, Ségolène Royal n'obtiendrait que 42% des suffrages contre 58% pour son rival dissident. Le sondage a été réalisé lundi et mardi soir, soit avant et après la publication du fameux tweet de Valérie Trierweiler. «Environ un tiers de l'échantillon a été exposé à l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler, dont l'impact reste difficile à mesurer», explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. L'institut n'a pas posé de question spécifique aux sondés sur leur perception de l'affaire.
«Lors de notre dernier sondage, avant le premier tour, Ségolène Royal était donnée gagnante de justesse avec 51% des intentions de vote. À ce moment-là, les électeurs de l'UMP ne se projetaient pas dans un duel socialo-socialiste au second tour. C'est désormais une réalité et ces électeurs doivent se prononcer: ils choisissent massivement Olivier Falorni, dans une sorte de réflexe “Tout sauf Ségolène”. Il ne s'agit donc pas d'un retournement, mais plutôt d'une continuation» suite au résultat de dimanche, qui constitue le «pire scénario pour Ségolène Royal».
Les chiffres sont éloquents: 83% des électeurs de Sally Chadjaa, candidate UMP au premier tour, se reportent sur Olivier Falorni, contre 6% pour Ségolène Royal. Ce score est similaire dans l'électorat de Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal ne fait pas non plus le plein chez les sympathisants socialistes: seuls 57% des électeurs de François Hollande voteront pour elle, contre 42% pour son rival.
Ex-premier secrétaire fédéral du PS en Charente-Maritime, Olivier Falorni s'est toujours vigoureusement opposé au parachutage de Ségolène Royal à La Rochelle. Après avoir demandé en vain des primaires, il a décidé de maintenir sa candidature dans la circonscription, ce qui lui a valu son exclusion du PS. Qualifié au second tour, il a fermement refusé de se retirer en faveur de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, malgré les nombreux appels en ce sens de Solferino.
«Le message qui a été adressé par les Rochelais est extrêmement clair: ils veulent d'un député ancré sur son territoire, pas d'une candidature parachutée et imposée», commente-t-il. Olivier Falorni a récolté 28,91% des voix contre 32,03% pour Ségolène Royal à l'issue du premier tour.
Par lefigaro.fr
Par Jim Jarrassé