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Rufisque: Les manifestants pourchassent des policiers en fuite

LERAL.NET Les violentes manifestations contre la candidature de Wade continuent de se propager un peu partout dans le pays. A Rufisque les jeunes ont fortement ébranlé les policiers venus en nombre très réduit.


Rédigé par leral.net le Dimanche 19 Février 2012 à 16:38 | | 19 commentaire(s)|

Rufisque: Les manifestants pourchassent des policiers en fuite
D'ailleurs ces hommes de tenue ont toutes les peines du monde pour faire régner l'ordre. Certains d'entre eux sont actuellement poursuivis par les jeunes. Ils ont tout bonnement décidé de fuir le face-à-face avec ces manifestants toujours très déterminés.



1.Posté par Patisco le 19/02/2012 17:49 | Alerter
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Tous ces gestes, et les sentiments qui les accompagnent, notre éducation nous a appris à les intérioriser, à les museler. Sinon c’est la punition, sinon on est déclaré " méchant " au risque, par conséquent, de n’être plus aimé (par ses parents). Le déni de la violence vécue ou ressentie n’est rien d’autre que cela : ne rien montrer, tout garder pour soi. Ou se sentir coupable si on " craque ".

vive wade et ses alliés 75% au premier tour

2.Posté par Mbour le 19/02/2012 17:49 | Alerter
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Notons au passage que c’est tout le contexte culturel qui soutient et valide ce type d’éducation : l’idéologie sociale, véhiculée notamment par les messages de prévention, laisse entendre, lorsque ces messages concernent la violence, qu’il faut tout faire pour en éviter les manifestations. La violence peut être évitée, sous-entendu : la violence est mauvaise, elle ne doit pas s’exprimer

Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour


3.Posté par Ndiaganiao le 19/02/2012 17:50 | Alerter
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La philosophie politique nous apprend aussi que l’institution de l’Etat s’accompagne nécessairement d’une gestion de la violence : seul l’Etat conserve le monopole de la force et de la violence, toutes les autres formes de violence devenant de facto illégales, illégitimes, hors-la-loi, donc mauvaises.

wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour

4.Posté par Sandiara le 19/02/2012 17:50 | Alerter
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l’histoire nous apprend que depuis la Renaissance, les moeurs des sociétés occidentales ont évolué vers ce que l’on appelle une " intériorisation des moeurs ", c’est-à-dire de tous nos sentiments, et pas seulement ceux liés à la violence (cfr à ce propos L’exil intérieur de R. Jaccard). Aujourd’hui, être un homme ou un enfant " normal ", c’est être une personne étrangère à toute forme de violence.

vive wade et ses alliés 75% au premier tour

5.Posté par Ouza 2012 le 19/02/2012 17:51 | Alerter
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A votre niveau, votre réussite ne tient plus du simple hasard.
Grâce à vous, l'industrie du mouchoir a triplé ses ventes… vous avez fait beaucoup de désespérés qui savent qu'ils ne vous égaleront jamais !
Votre impressionnante puissance ne consiste pas à frapper fort et souvent, mais à frapper juste.

Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour


6.Posté par Youssou 2012 le 19/02/2012 17:53 | Alerter
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Notons enfin, pour faire face à une fausse objection, que la débauche de violence à la télévision reste une violence-spectacle, c’est-à-dire une violence qui nous laisse passifs. Elle est donc à l’antipode de la violence vécue et ressentie.

wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour

7.Posté par Momsarèw le 19/02/2012 17:54 | Alerter
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Wade n'aura jamais assez de policiers pour arreter un peuple mecontent. C'était moins couteux de s'occuper des problèmes de la population plutot que de contruire le monument de la dictature, de faire un Fesman, distribuer des milliards à des gens qui n'en n'ont pas besoin, creer le chaos dans le pays et dans les consciences des Senegalais

8.Posté par ATTAQUE le 19/02/2012 18:26 | Alerter
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INFORMATION FAUSSES !!! LA POLICE DE RUFISQUE A PLUTÔT RENFORCE SES TROUPES !

9.Posté par MAUDIT SOIT LE M23 le 19/02/2012 18:27 | Alerter
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MAUDIT SOIT LE M23 !!! TOUS CES IMBÉCILES QUI MANIFESTENT SONT LOIN DE LE FAIRE A CAUSE DE LA ZAWIYA ; MAIS C'EST LE M23 QUI JOUE LES RÉCUPÉRATEURS ! LES VRAIS TIJANES , UNIQUEMENT TIJANES , AUTHENTIQUEMENT TIJANES , ONT DEJA COMPRIS QUE C’ETAIT UNE BOURDE POLICERE INDEPENDANTE DES ORDRES RECUS . CEUX QUI CONTINUENT MALGRE LES APPELS AU CALME DU KHALIFE , SONT DE FAUX TIJANES : C’EST DES POLITICENS DU M23 TRANSFORMES EN TIJANES POUR LA CIRCONSTANCE . IL FAUT QUE LA POLICE SOIT AUTORISÉE A FRAPPER TRÈS FORT !!! LE MÉCONTENTEMENT DES TIJANES N'A RIEN A VOIR AVEC CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT ! ET C'EST JUSTEMENT PARCE QU'ILS SAVENT NE PAS ENCOURIR GROS , QU’ILS CONTINUENT ! IL FAUT QUE LA POLICE TIRE (SANS TUER) DANS LES MOLLETS , CUISSES ET FESSES !!!! ILS VONT TOUS ARRÊTER TOUT DE SUITE !!!! IL NE FAUT PLUS LES MENAGER , TIREZ (SANS TUER) DES BALLES RÉELLES DANS LEURS FESSES , CUISSES, ET MOLLETS ; CES IMBECILES QUI PENSENT POUVOIR PRENDRE LE PEUPLE EN OTAGE !!!!!!

10.Posté par MASS le 19/02/2012 18:29 | Alerter
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TU AS RAISON ! NA GNOU KATTEU SEENY NDEY !!! C'EST LE M23

11.Posté par CROQUEMORT le 19/02/2012 18:32 | Alerter
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UN DE CES IMBECILES DE JEUNES RUFISQUOIS VIENT DE RECEVOIR UNE BALLE DANS LA TÊTE . RESULTAT = UN MORT

12.Posté par FB le 19/02/2012 18:38 | Alerter
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C'EST LE M23 ! Je viens d'en avoir la preuve : Un de mes voisins disaient , il y a quelques instants : " ÇA MARCHE ! ILS VONT EN TUER ASSEZ POUR QUE WADE TOMBE ! LE PLAN FONCTIONNE ! " C'est incroyable que des sénégalais puissent être si cyniques .

13.Posté par aaaa le 19/02/2012 18:41 | Alerter
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Un de vos freres meurt vous le traitez dimbecile vous ne meritez meme pas que je vous insulte domerame ces jeunes ne manifestent pas a cause de la zawiya cest spontane ils en ont marre jai trop mal au coeur de voir mon pays dans cet etat

14.Posté par makhou le 19/02/2012 19:42 | Alerter
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CONTINUEZ A BAVARDER WADE VA QUITTER LE POUVOIR DE GRÉ OU DE FORCE. VOUS LES GARS DE PDS DESCENDEZ DANS LES RUES VOUS NE L OSEZ MEME PAS

15.Posté par Boorba le 19/02/2012 20:26 | Alerter
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gorgi deyna nako soule c fini pour wade

16.Posté par denguithielle le 19/02/2012 21:27 | Alerter
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La plupart de ceux qu'on appelle policiers sont en réalité que des CALOTS Bleus du PDS.
Ce n'est pas la Police Nationale, Mais la MILICE DU PDS qui tue notre jeunesse.

Les vrais policiers commencent à se poser des questions sur l'excès de zéle de leurs 'collègues' qu'ils ne connaissent pas!!!!!!!!!!!

17.Posté par KARAGNE le 19/02/2012 23:16 | Alerter
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Des militaires libérés recrutés par IDY pour 20000 francs par jour qui manifestent par points sporadiques en même temps plus quelques jeunes payés 10000 francs par jour, voilà la raison des actes de vandalisme de ce week end. WALF et TFM ( organe de presse de youssou ndour un opposant ) renflouées par l'argent des lobbyistes maçonniques, c'est la raison pour laquelle ils incitent les jeunes à commettre des actes répréhensibles en disant " ...les jeunes de tel endroit sont entrain de manifester alors surement les jeunes des autres quartier ne tarderont pas à sévir..." ce ne sont plus des médias mais de "l'essence" pour raviver le feu.

18.Posté par CRV le 20/02/2012 00:21 | Alerter
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A qui profite le crime ?
Le peuple sénégalais subit, depuis quelques jours, des bourdonnements effroyables parfois proches, parfois lointains entrainant même des morts . La cabale est sournoise : le complot tourne à plein régime et les activistes recrutés par Idrissa Seck se réjouissent des belles provocations qui poussent partout dans leurs sanctuaires. Les auteurs, 200 anciens militaires recrutés par le maire de Thiès sont payés 20 000 f par jour. Ils montent des brigades dans les différents quartiers de Dakar et tentent de mettre le feu. Les jeunes manifestants organisés en brigade reçoivent 10 000 f par personne et par jour. Parmi eux le faux policier qui a balancé une grenade lacrymogène dans la Zawya. Chers concitoyens voilà le coup monté par Idrissa Seck . Sachant qu’il ne peut pas gagner par les urnes, IDY s’adosse sur de pauvres innocents pour faire basculer le pays dans le CHAOS . Restons vigilent.

19.Posté par orléans45 le 20/02/2012 08:13 | Alerter
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Manifeste de « Devoir de Résistance »
« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko
Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.
Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?
Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.
Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.
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Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.
Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.
Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.
La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.
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1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.
La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.
2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au
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dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.
3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.
Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis
Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey
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Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,
Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger
Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger
Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger
Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger
Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger
Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Lina Husseini, Libraire, Dakar
Mamadou Sarr, Colonel à la retraite
Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Xavier Correa, Juriste, New-York
Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris
Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Pr Ousmane Kane, Columbia University, New-York

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