D’après lui, ni les maires encore moins les représentants de jeunes et des femmes, n’ont une idée de la traçabilité desdits fonds alloués aux jeunes du département.
« Moi-même, préfet du département de Rufisque, je suis dans l’impossibilité de vous dire quelle organisation a pu bénéficier de ces financements, alors que je suis censé représenter l’Etat et coordonner l’action de l’Etat dans le département de Rufisque », s’indigne l’autorité administrative du département.
« Autre chose, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de transparence dans ce que fait la DER. Injecter 1 milliard 700 millions dans un département et que ni les maires ni les représentants des jeunes et des femmes ne puissent vous dire qui sont les véritables bénéficiaires. (…). Sans indexer ni accuser, force est de constater qu’à ce niveau, il y a problème », a renchéri Serigne Babacar Kane.
Le préfet s’exprimait ainsi lors d’une réunion du CDD (Comité départemental de développement) à laquelle ont pris part tous les douze maires de la circonscription administrative ainsi que le représentant du délégué général à l’entrepreneuriat rapide.
Pour plus de transparence, le préfet a invité le délégué général de la Der, Pape Abdoulaye Sarr, à adopter une démarche inclusive et participative.
« Certains jeunes ont dit que vous êtes inaccessible et très éloigné de votre cible parce que vous n’avez pas une représentation dans le département. L’ANPEJ est à Mbao et la DER est à Dakar », avance le préfet, qui informe cependant avoir reçu une correspondance du délégué de la DER, sollicitant l’octroi d’un guichet à Rufisque.
« Il n’y a pas suffisamment de transparence dans ce que fait la DER !»
Dans la salle des fêtes de la mairie de ville, le chef de l’exécutif départemental a estimé qu’il se pose pour l’ANPEJ et la DER un problème d’accessibilité et de partage de l’information. Une problématique qui vient s’ajouter au flou qui entoure les financements octroyés par ces structures et instruments mis en place par l’Etat, pour accompagner les jeunes entrepreneurs à financer leurs projets.
« Si jamais la DER doit financer des demandeurs, qu’on organise des cérémonies publiques comme cela se fait souvent avec les autres fonds qui financent des acteurs du développement dans le département », a conclu le préfet, qui dit comprendre par ailleurs le caractère secret des données personnelles des bénéficiaires.
Le Témoin
« Moi-même, préfet du département de Rufisque, je suis dans l’impossibilité de vous dire quelle organisation a pu bénéficier de ces financements, alors que je suis censé représenter l’Etat et coordonner l’action de l’Etat dans le département de Rufisque », s’indigne l’autorité administrative du département.
« Autre chose, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de transparence dans ce que fait la DER. Injecter 1 milliard 700 millions dans un département et que ni les maires ni les représentants des jeunes et des femmes ne puissent vous dire qui sont les véritables bénéficiaires. (…). Sans indexer ni accuser, force est de constater qu’à ce niveau, il y a problème », a renchéri Serigne Babacar Kane.
Le préfet s’exprimait ainsi lors d’une réunion du CDD (Comité départemental de développement) à laquelle ont pris part tous les douze maires de la circonscription administrative ainsi que le représentant du délégué général à l’entrepreneuriat rapide.
Pour plus de transparence, le préfet a invité le délégué général de la Der, Pape Abdoulaye Sarr, à adopter une démarche inclusive et participative.
« Certains jeunes ont dit que vous êtes inaccessible et très éloigné de votre cible parce que vous n’avez pas une représentation dans le département. L’ANPEJ est à Mbao et la DER est à Dakar », avance le préfet, qui informe cependant avoir reçu une correspondance du délégué de la DER, sollicitant l’octroi d’un guichet à Rufisque.
« Il n’y a pas suffisamment de transparence dans ce que fait la DER !»
Dans la salle des fêtes de la mairie de ville, le chef de l’exécutif départemental a estimé qu’il se pose pour l’ANPEJ et la DER un problème d’accessibilité et de partage de l’information. Une problématique qui vient s’ajouter au flou qui entoure les financements octroyés par ces structures et instruments mis en place par l’Etat, pour accompagner les jeunes entrepreneurs à financer leurs projets.
« Si jamais la DER doit financer des demandeurs, qu’on organise des cérémonies publiques comme cela se fait souvent avec les autres fonds qui financent des acteurs du développement dans le département », a conclu le préfet, qui dit comprendre par ailleurs le caractère secret des données personnelles des bénéficiaires.
Le Témoin