C’est l’heure des réflexions sur le projet agité de suppression des villes. Et le leader du Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc), a sa propre idée qu’il a émise dimanche lors d’une rencontre organisée par le Comité d’initiative pour la défense des intérêts de Rufisque, regroupant plusieurs organisations et personnalités de la Ville.
«Ma position sur cette question est très claire. Je ne suis pas pour la suppression de la ville et s’il y a quelque chose à supprimer, c’est bien les trois communes qui ont été créées de manière artificielle, à travers une réforme de 1996», a soutenu Seydou Diouf. Qui a étalé ses arguments qui font de la vieille cité, un cas différent de Dakar et d’autres villes visées. « Il y a des dynamiques sociologiques, culturelles et sociales qui font que Rufisque ne peut pas être confondue à Dakar, Pikine ou Guédiawaye. Nous avons une unité de vues, des préoccupations partagées de Diokoul à Thiawlène, de Keury Souf à Darou Rakhmane, nous sommes tous des Rufisquois. Un Rufisquois te dira toujours qu’il est de Rufisque et non de Rufisque-Nord, Est ou Ouest, parce qu’il s’agit là, de réforme institutionnelle dont la greffe n’a pas pris dans l’esprit des populations», a expliqué le successeur de Mbaye Jacques Diop à la tête du Ppc.
«Les exemples qui sont souvent donnés, ce sont des existences de coïncidences sur le même territoire, entre un département et une ville. Rufisque n’est pas dans ce cas de figure. Notre ville n’a pas les mêmes limites que le département», a-t-il mis en exergue, alertant encore sur le fait que supprimer la Ville de Rufisque serait «une réforme grosse de danger sur la capacité à prendre en charge les préoccupations des populations».
Les membres du Comité d’Initiative présidé par l’imam Cheikh Tahirou Fall, vont se retrouver jeudi pour finaliser la rédaction d’un mémorandum et d’une résolution à adresser au chef de l’Etat. «Ce qu’il faut retenir, c’est que l’ensemble de la population rufisquoise, à travers ce comité, demande à Monsieur le président de la République, le maintien du statut de la ville de Rufisque et propose un réaménagement des communes déjà existantes», a dit le membre du Cese, Abdou Salam Guèye.
«Ma position sur cette question est très claire. Je ne suis pas pour la suppression de la ville et s’il y a quelque chose à supprimer, c’est bien les trois communes qui ont été créées de manière artificielle, à travers une réforme de 1996», a soutenu Seydou Diouf. Qui a étalé ses arguments qui font de la vieille cité, un cas différent de Dakar et d’autres villes visées. « Il y a des dynamiques sociologiques, culturelles et sociales qui font que Rufisque ne peut pas être confondue à Dakar, Pikine ou Guédiawaye. Nous avons une unité de vues, des préoccupations partagées de Diokoul à Thiawlène, de Keury Souf à Darou Rakhmane, nous sommes tous des Rufisquois. Un Rufisquois te dira toujours qu’il est de Rufisque et non de Rufisque-Nord, Est ou Ouest, parce qu’il s’agit là, de réforme institutionnelle dont la greffe n’a pas pris dans l’esprit des populations», a expliqué le successeur de Mbaye Jacques Diop à la tête du Ppc.
«Les exemples qui sont souvent donnés, ce sont des existences de coïncidences sur le même territoire, entre un département et une ville. Rufisque n’est pas dans ce cas de figure. Notre ville n’a pas les mêmes limites que le département», a-t-il mis en exergue, alertant encore sur le fait que supprimer la Ville de Rufisque serait «une réforme grosse de danger sur la capacité à prendre en charge les préoccupations des populations».
Les membres du Comité d’Initiative présidé par l’imam Cheikh Tahirou Fall, vont se retrouver jeudi pour finaliser la rédaction d’un mémorandum et d’une résolution à adresser au chef de l’Etat. «Ce qu’il faut retenir, c’est que l’ensemble de la population rufisquoise, à travers ce comité, demande à Monsieur le président de la République, le maintien du statut de la ville de Rufisque et propose un réaménagement des communes déjà existantes», a dit le membre du Cese, Abdou Salam Guèye.