Le communiqué du CRAL dresse un tableau alarmant de la situation à Rufisque. Malgré son importance historique et son rôle économique croissant, la ville semble être reléguée au second plan des priorités nationales. « Depuis trop longtemps, Rufisque subit un manque d’investissements et d’infrastructures, à la hauteur de sa croissance démographique et économique », déplore le collectif.
Cette absence de projets structurants a des répercussions directes sur la vie des habitants. L’un des points les plus marquants du communiqué, est l’impact économique de cette négligence. « Commerces isolés, entreprises en difficulté, mobilité entravée… L’absence d’infrastructures adaptées étouffe l’activité économique locale. » Les entrepreneurs et les commerçants de Rufisque peinent à prospérer, dans un environnement où la circulation est chaotique et les infrastructures défaillantes. Cette situation freine non seulement le développement local, mais aussi la contribution de Rufisque à l’économie nationale.
L’insécurité est un autre fléau exacerbé par le manque d’infrastructures. « Services de secours et forces de l’ordre peinent à circuler, mettant en danger la vie des citoyens. » En cas d’urgence, les retards dans l’intervention des secours peuvent avoir des conséquences dramatiques. Cette réalité souligne l’urgence de moderniser les infrastructures de la ville, pour garantir la sécurité des habitants.
Rufisque ne peut plus être considérée comme une simple banlieue de Dakar
Avec son poids démographique et son importance historique, elle mérite un plan spécial d’aménagement. « Rufisque ne peut plus être traitée comme une simple banlieue de Dakar. Son poids démographique et son importance historique justifient un plan spécial d’aménagement et d’infrastructures. » Cette affirmation du CRAL résume bien l’enjeu : Rufisque a besoin d’investissements à la hauteur de son potentiel.
Au cœur des revendications du CRAL, se trouve l’autopont Layousse, un projet annoncé comme une solution aux problèmes de circulation engendrés par les travaux du Train Express Régional (TER). Pourtant, ce projet, tout comme celui du rond-point Djoutiba, reste dans les limbes. « L’autopont Layousse, tout comme celui du rond-point "Djoutiba", annoncés comme des projets stratégiques pour pallier l’impact des travaux du TER, demeurent des projets fantômes », dénonce le collectif.
Cette situation aggrave la précarité et l’exclusion d’une population en pleine expansion. Les Rufisquois, déjà confrontés à des difficultés quotidiennes, voient leurs souffrances s’intensifier. Le CRAL interpelle directement les nouvelles autorités, sur deux urgences majeures : « La date de démarrage des travaux de l’autopont Layousse ? » et « Des mesures urgentes pour atténuer les souffrances des populations en attendant sa construction ? ».
Le communiqué du CRAL ne se contente pas de dresser un constat accablant, il appelle également à la mobilisation. « Les Rufisquois ont trop longtemps fait preuve de patience. Maintenir Rufisque dans cet enclavement, c’est étouffer une ville au riche passé, compromettre son avenir et ignorer les droits de ses habitants. » Ces mots résonnent comme un appel à l’action, tant pour les autorités que pour les habitants eux-mêmes. Le collectif insiste sur la nécessité d’un programme spécial d’infrastructures pour Rufisque. « Au-delà de ce projet, Rufisque a besoin d’un programme spécial d’infrastructures pour répondre aux défis posés par sa croissance rapide et préserver son rôle stratégique dans l’économie du pays. » Cette demande va au-delà de l’autopont Layousse ; elle englobe une vision plus large pour la ville, incluant des investissements dans les transports, l’éducation, la santé et les services publics.
Le communiqué du Collectif pour la Réalisation de l’Autopont Layousse est un cri du cœur pour une ville qui ne demande qu’à prospérer. Rufisque, avec son riche passé et son dynamisme économique, ne peut plus être laissée en marge des priorités nationales. Les nouvelles autorités ont l’opportunité de corriger cette injustice et de poser des actes concrets pour améliorer la vie des Rufisquois. « Nous appelons tous les Rufisquois à rester mobilisés. Le Collectif pour la Réalisation de l’Autopont Layouss poursuivra son action jusqu’à ce que des réponses claires et des actes concrets soient posés. »
Ces mots du CRAL rappellent que le combat pour le développement de Rufisque, est loin d’être terminé. Il appartient désormais aux autorités et à la population, de travailler ensemble, pour construire un avenir meilleur pour cette ville historique et stratégique.
Birame Khary Ndaw
Cette absence de projets structurants a des répercussions directes sur la vie des habitants. L’un des points les plus marquants du communiqué, est l’impact économique de cette négligence. « Commerces isolés, entreprises en difficulté, mobilité entravée… L’absence d’infrastructures adaptées étouffe l’activité économique locale. » Les entrepreneurs et les commerçants de Rufisque peinent à prospérer, dans un environnement où la circulation est chaotique et les infrastructures défaillantes. Cette situation freine non seulement le développement local, mais aussi la contribution de Rufisque à l’économie nationale.
L’insécurité est un autre fléau exacerbé par le manque d’infrastructures. « Services de secours et forces de l’ordre peinent à circuler, mettant en danger la vie des citoyens. » En cas d’urgence, les retards dans l’intervention des secours peuvent avoir des conséquences dramatiques. Cette réalité souligne l’urgence de moderniser les infrastructures de la ville, pour garantir la sécurité des habitants.
Rufisque ne peut plus être considérée comme une simple banlieue de Dakar
Avec son poids démographique et son importance historique, elle mérite un plan spécial d’aménagement. « Rufisque ne peut plus être traitée comme une simple banlieue de Dakar. Son poids démographique et son importance historique justifient un plan spécial d’aménagement et d’infrastructures. » Cette affirmation du CRAL résume bien l’enjeu : Rufisque a besoin d’investissements à la hauteur de son potentiel.
Au cœur des revendications du CRAL, se trouve l’autopont Layousse, un projet annoncé comme une solution aux problèmes de circulation engendrés par les travaux du Train Express Régional (TER). Pourtant, ce projet, tout comme celui du rond-point Djoutiba, reste dans les limbes. « L’autopont Layousse, tout comme celui du rond-point "Djoutiba", annoncés comme des projets stratégiques pour pallier l’impact des travaux du TER, demeurent des projets fantômes », dénonce le collectif.
Cette situation aggrave la précarité et l’exclusion d’une population en pleine expansion. Les Rufisquois, déjà confrontés à des difficultés quotidiennes, voient leurs souffrances s’intensifier. Le CRAL interpelle directement les nouvelles autorités, sur deux urgences majeures : « La date de démarrage des travaux de l’autopont Layousse ? » et « Des mesures urgentes pour atténuer les souffrances des populations en attendant sa construction ? ».
Le communiqué du CRAL ne se contente pas de dresser un constat accablant, il appelle également à la mobilisation. « Les Rufisquois ont trop longtemps fait preuve de patience. Maintenir Rufisque dans cet enclavement, c’est étouffer une ville au riche passé, compromettre son avenir et ignorer les droits de ses habitants. » Ces mots résonnent comme un appel à l’action, tant pour les autorités que pour les habitants eux-mêmes. Le collectif insiste sur la nécessité d’un programme spécial d’infrastructures pour Rufisque. « Au-delà de ce projet, Rufisque a besoin d’un programme spécial d’infrastructures pour répondre aux défis posés par sa croissance rapide et préserver son rôle stratégique dans l’économie du pays. » Cette demande va au-delà de l’autopont Layousse ; elle englobe une vision plus large pour la ville, incluant des investissements dans les transports, l’éducation, la santé et les services publics.
Le communiqué du Collectif pour la Réalisation de l’Autopont Layousse est un cri du cœur pour une ville qui ne demande qu’à prospérer. Rufisque, avec son riche passé et son dynamisme économique, ne peut plus être laissée en marge des priorités nationales. Les nouvelles autorités ont l’opportunité de corriger cette injustice et de poser des actes concrets pour améliorer la vie des Rufisquois. « Nous appelons tous les Rufisquois à rester mobilisés. Le Collectif pour la Réalisation de l’Autopont Layouss poursuivra son action jusqu’à ce que des réponses claires et des actes concrets soient posés. »
Ces mots du CRAL rappellent que le combat pour le développement de Rufisque, est loin d’être terminé. Il appartient désormais aux autorités et à la population, de travailler ensemble, pour construire un avenir meilleur pour cette ville historique et stratégique.
Birame Khary Ndaw