On les appelle les «skywalkers», littéralement ceux qui marchent dans le ciel. En jeans et baskets, ils grimpent au sommet de gigantesques structures métalliques. Leur objectif: prendre un cliché spectaculaire, à plusieurs centaines de mètres du sol. Depuis 2011, une véritable course à l'exploit semble engagée et les vidéos de plus en plus spectaculaires se multiplient sur le Net. L'une des dernières en date est celle d'un dénommé Oleg Axenov. Âgé de 24 ans, il fait sa gym suspendu au sommet d'une tour radio d'Elektrostal, dans la région de Moscou. 200 mètres de vide le séparent du sol:
Le phénomène n'est pas nouveau. L'un des premiers «skywalkers», qui a initié le mouvement, est un étudiant russe. Dès 2010, Marat Dupri, alors 19 ans, publie des photos et vidéos impressionnantes de son ascension de la même tour. Bien qu'il ne soit pas le premier à se lancer un tel défi, Dupri acquiert une notoriété inédite grâce à la qualité de ses clichés, dont voici le «making-of»:
«Je n'ai qu'à regarder en bas pour oublier tous mes problèmes», a expliqué Marat Dupri dans une interview au journal allemand Der Spiegel. Depuis, l'édifice rouillé d'Elektrostal a attiré d'autres jeunes à la recherche de sensations fortes et les escapades aériennes des escaladeurs russes dans différentes villes du pays font le tour du Web. D'autres en profitent pour gagner leurs galons d'acrobates et de photographes de l'extrême, comme Vadim Mahorov ou Max Polatov, surnommé le «Spider-Man russe».
Au printemps 2012, un certain Vitaliy Raskalov a escaladé une grue sur le chantier du pont de l'île Rousski, un des plus grands du monde. Avec deux camarades, il a rapporté des clichés pris à 300 mètres du sol. Des images déjà passées à la postérité sur VKontakte, le réseau social russe:
Le phénomène n'est pas nouveau. L'un des premiers «skywalkers», qui a initié le mouvement, est un étudiant russe. Dès 2010, Marat Dupri, alors 19 ans, publie des photos et vidéos impressionnantes de son ascension de la même tour. Bien qu'il ne soit pas le premier à se lancer un tel défi, Dupri acquiert une notoriété inédite grâce à la qualité de ses clichés, dont voici le «making-of»:
«Je n'ai qu'à regarder en bas pour oublier tous mes problèmes», a expliqué Marat Dupri dans une interview au journal allemand Der Spiegel. Depuis, l'édifice rouillé d'Elektrostal a attiré d'autres jeunes à la recherche de sensations fortes et les escapades aériennes des escaladeurs russes dans différentes villes du pays font le tour du Web. D'autres en profitent pour gagner leurs galons d'acrobates et de photographes de l'extrême, comme Vadim Mahorov ou Max Polatov, surnommé le «Spider-Man russe».
Au printemps 2012, un certain Vitaliy Raskalov a escaladé une grue sur le chantier du pont de l'île Rousski, un des plus grands du monde. Avec deux camarades, il a rapporté des clichés pris à 300 mètres du sol. Des images déjà passées à la postérité sur VKontakte, le réseau social russe:
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