
Le patron du quotidien 24 Heures Chrono, El Malick Seck, a vu sa garde à vue prolongée et se trouve toujours entre les mains des policiers de la Division des investigations criminelles (Dic), nous apprend-on. Son adjoint, Sambou Biagui, convoqué à la brigade des affaires générales de la Dic, a été entendu hier, « à titre de témoin », ajoute notre source. Cette présence dans les locaux des policiers enquêteurs du second d’El Malick Seck devait permettre aux policiers de « vérifier » certaines informations. « On m’a posé quelques questions sur l’article, sur ma responsabilité dans la rédaction », a confié Sambou Biagui. Egalement au cours de la journée d’hier, les éléments de la Dic ont effectué une perquisition dans les locaux du journal qui est toujours fermé. Le directeur de publication du quotidien 24 Heures Chrono a été arrêté pour un article relatif aux casses des agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans les villes ivoiriennes de Korhogo, Bouaké et Man. M. Seck déclarait dans son article que le président de la République, Abdoulaye Wade, et son fils Karim Wade seraient « mouillés » dans cette affaire.
Après l’arrestation de M. Seck, jeudi dernier, les agents de la Dic ont procédé à la saisie de deux ordinateurs, fermé les locaux abritant le journal et sommé l’imprimeur de ne plus tirer 24 Heures Chrono.
Selon nos informations, notre confrère risque de lourdes charges qui pourraient avoir pour nom offense au chef de l’Etat, actes et manœuvres tendant à compromettre la sécurité nationale et diffamation. Ce qui le mettrait sous le coup de l’article 80 du Code pénal. Selon Sambou Biagui, El Malick Seck qu’il dit avoir vu hier lors de son passage à la Dic, se porte bien. « Il va très bien. La brigade des affaires générales de la Dic s’occupe bien de lui », assure le rédacteur en chef de 24 Heures Chrono.
Malick CISS
Après l’arrestation de M. Seck, jeudi dernier, les agents de la Dic ont procédé à la saisie de deux ordinateurs, fermé les locaux abritant le journal et sommé l’imprimeur de ne plus tirer 24 Heures Chrono.
Selon nos informations, notre confrère risque de lourdes charges qui pourraient avoir pour nom offense au chef de l’Etat, actes et manœuvres tendant à compromettre la sécurité nationale et diffamation. Ce qui le mettrait sous le coup de l’article 80 du Code pénal. Selon Sambou Biagui, El Malick Seck qu’il dit avoir vu hier lors de son passage à la Dic, se porte bien. « Il va très bien. La brigade des affaires générales de la Dic s’occupe bien de lui », assure le rédacteur en chef de 24 Heures Chrono.
Malick CISS