La sécurisation de l’année scolaire en cours dépendra de la diligence du nouveau gouvernement qui sera mis en place par le nouveau Président de la République Macky Sall, a soutenu le chargé des revendications du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES).
Le nouveau chef de l’Etat Macky Sall a été installé lundi dans ses fonctions par le Conseil constitutionnel. La nomination d’un Premier ministre devrait intervenir dans les prochaines heures avant la formation du nouveau gouvernement sénégalais.
"Le syndicat du supérieur reste sur ses positions. Il ne s’agit pas pour le gouvernement de renégocier quoi que ce soit. Il s’agit de faire un agenda pour mettre en application les accords signés avec le gouvernement sortant", a dit Moustapha Sall dans un entretien accordé mardi à l’APS, au siège du SAES.
Le Syndicat avait décidé le 23 mars, deux jours avant le second tour de la Présidentielle, de marquer une pause dans sa grève jusqu’à la mi-avril pour permettre la mise en place du nouveau gouvernement.
Après "d’âpres échanges comme cela se doit dans une organisation démocratique", le Bureau national élargi - qui avait décrété le mot d’ordre à compter du 7 décembre 2011 – a décidé non pas de suspendre le mot d’ordre encore moins de le lever, mais d’observer une pause", a rappelé Moustapha Sall, chargé des revendications du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES).
M. Sall a soutenu que la reprise des cours a été effective depuis le mercredi 28 mars à 8 heures, du fait de la période du vote avec les déplacements des étudiants, des enseignants et du personnel administratif.
"Les enseignants ont repris les cours en donnant la possibilité et la latitude au nouveau gouvernement qui sera formé 15 jours pour se pencher sur nos revendications", a-t-il dit. Le SAES convoquera son Bureau national élargi le 15 avril pour donner suite à leur mouvement.
"Le nouveau Président ayant prêté déjà serment, le gouvernement sera formé et on aura un ministre de tutelle, une autorité qui trouvera sur sa table les questions urgentes de l’université", a-t-il déclaré.
Pour le chargé des revendications du SAES, si cette nouvelle autorité est animée "d’une bonne volonté, elle donnera une réponse claire sur le chronogramme de la matérialisation du protocole, objet du mouvement de grève".
Maintenant, s’agissant de la situation pédagogique, la balle est dans le camp des autorités académiques, en particulier le recteur, les doyens de facultés, les chefs de département et les services administratifs pour le réaménagement du calendrier universitaire, a-t-il observé.
Déjà, les vacances de Pâques n’ont pas été accordées à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui retrouve son visage habituel avec les étudiants qui occupent tous les espaces aussi bien au campus social qu’au campus pédagogique, dans toutes les facultés visitées mardi dans la matinée.
Le protocole de revendications du SAES porte sur 17 points, mais pour M. Sall, les plus urgentes ont trait à la livraison des infrastructures pédagogiques, le recrutement des enseignants pour transformer les heures complémentaires payées en postes d’assistants, la réforme des grades et le réajustement de l’indemnité de logement entre autres.
SOURCE:REWMI.COM
Le nouveau chef de l’Etat Macky Sall a été installé lundi dans ses fonctions par le Conseil constitutionnel. La nomination d’un Premier ministre devrait intervenir dans les prochaines heures avant la formation du nouveau gouvernement sénégalais.
"Le syndicat du supérieur reste sur ses positions. Il ne s’agit pas pour le gouvernement de renégocier quoi que ce soit. Il s’agit de faire un agenda pour mettre en application les accords signés avec le gouvernement sortant", a dit Moustapha Sall dans un entretien accordé mardi à l’APS, au siège du SAES.
Le Syndicat avait décidé le 23 mars, deux jours avant le second tour de la Présidentielle, de marquer une pause dans sa grève jusqu’à la mi-avril pour permettre la mise en place du nouveau gouvernement.
Après "d’âpres échanges comme cela se doit dans une organisation démocratique", le Bureau national élargi - qui avait décrété le mot d’ordre à compter du 7 décembre 2011 – a décidé non pas de suspendre le mot d’ordre encore moins de le lever, mais d’observer une pause", a rappelé Moustapha Sall, chargé des revendications du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES).
M. Sall a soutenu que la reprise des cours a été effective depuis le mercredi 28 mars à 8 heures, du fait de la période du vote avec les déplacements des étudiants, des enseignants et du personnel administratif.
"Les enseignants ont repris les cours en donnant la possibilité et la latitude au nouveau gouvernement qui sera formé 15 jours pour se pencher sur nos revendications", a-t-il dit. Le SAES convoquera son Bureau national élargi le 15 avril pour donner suite à leur mouvement.
"Le nouveau Président ayant prêté déjà serment, le gouvernement sera formé et on aura un ministre de tutelle, une autorité qui trouvera sur sa table les questions urgentes de l’université", a-t-il déclaré.
Pour le chargé des revendications du SAES, si cette nouvelle autorité est animée "d’une bonne volonté, elle donnera une réponse claire sur le chronogramme de la matérialisation du protocole, objet du mouvement de grève".
Maintenant, s’agissant de la situation pédagogique, la balle est dans le camp des autorités académiques, en particulier le recteur, les doyens de facultés, les chefs de département et les services administratifs pour le réaménagement du calendrier universitaire, a-t-il observé.
Déjà, les vacances de Pâques n’ont pas été accordées à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui retrouve son visage habituel avec les étudiants qui occupent tous les espaces aussi bien au campus social qu’au campus pédagogique, dans toutes les facultés visitées mardi dans la matinée.
Le protocole de revendications du SAES porte sur 17 points, mais pour M. Sall, les plus urgentes ont trait à la livraison des infrastructures pédagogiques, le recrutement des enseignants pour transformer les heures complémentaires payées en postes d’assistants, la réforme des grades et le réajustement de l’indemnité de logement entre autres.
SOURCE:REWMI.COM
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