En début de semaine, un membre de la Cellule de Communication de la Présidence de la République nous informait d’une rencontre qu’ils ont eue avec le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Habib Sy.
Le maire de Linguère leur avait alors promis de se pencher sur leur dossier. L’espoir de rentrer dans leurs fonds (11 mois d’arriérés de salaire) était ainsi né. Mais, trois jours plus tard, ils disent avoir «compris qu’Habib Sy veuille préserver ses relations avec Mme Aminata Tall (Ndlr : Secrétaire général de la Présidence), qui affirme que notre dossier ne figure dans aucun registre de la Présidence» et que, par conséquent, il ne saurait être question que des salaires leur soient alloués.
A qui la faute, si ces agents qui percevaient 200.000 Fcfa par mois, en plus de quelques pécules, n’avaient pas de bulletin de paye, se contentant d’émarger auprès de l’officier militaire qui leur versait leurs indemnités ? Bref, les faits sont là et nul ne peut nier l’existence de cette Cellule de communication, dès lors qu’on lui a affecté des locaux, payés aux frais de l’Etat. Et les traces de leur rémunération ne peuvent disparaître, comme par enchantement, des services de la Présidence.
En tout cas, Ibrahima Sène, porte-parole du Collectif des agents de la Cellule de Communication de la Présidence, affirme que cette semaine, «une information est véhiculée, faisant état d'une audience que le président nous aurait accordée, le 20 octobre 2010, en présence d’Habib Sy, Aminata Tall et Serigne Mbacké Ndiaye», mais rien de tout cela ne serait fondé. Aussi, dans un communiqué que nous a fait parvenir la Cellule, il est indiqué que «jusque-là nous n'avons pas été reçus par le président de la République et continuons à en formuler la demande» et que «nous courrons toujours derrière nos 11 mois d'arriérés de salaire».
Dans ce combat pour le respect de leurs droits, indique M. Sène, «Me Assane Dioma Ndiaye a été chargé, par nous-mêmes, de prendre toutes initiatives en vue d'un règlement heureux de ce problème qui constitue une violation flagrante des Droits humains». Le choix de Me Assane Dioma Ndiaye s’explique, selon Ibrahima Sène, par «sa double qualité d'avocat et de coordonnateur de la Ligue sénégalaise des Droits humains». Ces agents de la communication de la Présidence, laissés en rade à Mermoz depuis le départ d’Assane Bâ, envisagent d'organiser, dans les jours à venir, un point de presse auquel ils disent souhaiter «la présence de tous les citoyens épris de paix, de justice et de respect des Droits fondamentaux de l'Homme».
Dans le cadre de cette lutte pour le respect de leurs droits, ces malheureux agents de la Présidence disent avoir envoyé des lettres d'informations et des demandes de soutien aux représentants des organismes internationaux, particulièrement à l'Organisation international du Travail (Oit). Aussi, martèlent-ils, «entendons-nous poursuivre notre combat, qui est celui du respect de la dignité humaine». En attendant, ils ne souhaitent que rencontrer leur patron, le chef de l’Etat, seul à même de régler cette lancinante question.
SERIGNE MOUR DIOP rewmi
Le maire de Linguère leur avait alors promis de se pencher sur leur dossier. L’espoir de rentrer dans leurs fonds (11 mois d’arriérés de salaire) était ainsi né. Mais, trois jours plus tard, ils disent avoir «compris qu’Habib Sy veuille préserver ses relations avec Mme Aminata Tall (Ndlr : Secrétaire général de la Présidence), qui affirme que notre dossier ne figure dans aucun registre de la Présidence» et que, par conséquent, il ne saurait être question que des salaires leur soient alloués.
A qui la faute, si ces agents qui percevaient 200.000 Fcfa par mois, en plus de quelques pécules, n’avaient pas de bulletin de paye, se contentant d’émarger auprès de l’officier militaire qui leur versait leurs indemnités ? Bref, les faits sont là et nul ne peut nier l’existence de cette Cellule de communication, dès lors qu’on lui a affecté des locaux, payés aux frais de l’Etat. Et les traces de leur rémunération ne peuvent disparaître, comme par enchantement, des services de la Présidence.
En tout cas, Ibrahima Sène, porte-parole du Collectif des agents de la Cellule de Communication de la Présidence, affirme que cette semaine, «une information est véhiculée, faisant état d'une audience que le président nous aurait accordée, le 20 octobre 2010, en présence d’Habib Sy, Aminata Tall et Serigne Mbacké Ndiaye», mais rien de tout cela ne serait fondé. Aussi, dans un communiqué que nous a fait parvenir la Cellule, il est indiqué que «jusque-là nous n'avons pas été reçus par le président de la République et continuons à en formuler la demande» et que «nous courrons toujours derrière nos 11 mois d'arriérés de salaire».
Dans ce combat pour le respect de leurs droits, indique M. Sène, «Me Assane Dioma Ndiaye a été chargé, par nous-mêmes, de prendre toutes initiatives en vue d'un règlement heureux de ce problème qui constitue une violation flagrante des Droits humains». Le choix de Me Assane Dioma Ndiaye s’explique, selon Ibrahima Sène, par «sa double qualité d'avocat et de coordonnateur de la Ligue sénégalaise des Droits humains». Ces agents de la communication de la Présidence, laissés en rade à Mermoz depuis le départ d’Assane Bâ, envisagent d'organiser, dans les jours à venir, un point de presse auquel ils disent souhaiter «la présence de tous les citoyens épris de paix, de justice et de respect des Droits fondamentaux de l'Homme».
Dans le cadre de cette lutte pour le respect de leurs droits, ces malheureux agents de la Présidence disent avoir envoyé des lettres d'informations et des demandes de soutien aux représentants des organismes internationaux, particulièrement à l'Organisation international du Travail (Oit). Aussi, martèlent-ils, «entendons-nous poursuivre notre combat, qui est celui du respect de la dignité humaine». En attendant, ils ne souhaitent que rencontrer leur patron, le chef de l’Etat, seul à même de régler cette lancinante question.
SERIGNE MOUR DIOP rewmi