Après Pape Diop, Président du Sénat et maire de Dakar sortant, le chef de l’Etat, par ailleurs secrétaire général national du Pds, a reçu, hier matin, quelques-uns de la forte colonie de ministres Saint-Louisiens battus dans leur localité par la Coalition Benno Siggil Senegaal aux élections locales de dimanche dernier. Il s’agit de Ousmane Masseck Ndiaye, Awa Ndiaye et Me Ousmane Ngom, accompagnés de l’administrateur du parti, Abdoulaye Faye. «L’atmosphère n’a pas été détendue. Elle était à peine glaciale», si l’on en croit les confidences faites par des sources bien informées. Ces dernières rapportent, en effet, que Me Wade a affiché une mine pas très joviale, en affichant une fermeté avant de demander des explications à la défaite subie par sa liste dans la ville du nord. A cette question, «ses interlocuteurs, visiblement envahis par une peur bleue, ont tenté d’apporter des réponses loin d’être convaincantes».
Seulement, d’après les témoignages faits par nos différents interlocuteurs, les explications fournies par les invités de Me Wade ont tourné autour des vote-sanctions et de la désunion des libéraux qui a dérouté les militants. En effet, l’on rapporte que Ousmane Masseck Ndiaye a voulu se dédouaner en mettant la défaite sous le compte de querelles intestines et du manque de cohésion qui ont caractérisé la démarche des libéraux durant la campagne électorale. Toutes choses qui, à son avis, ont contribué à fragiliser la Coalition Sopi. Selon ses explications, les tiraillements constatés et les ambitions affichées par les uns et les autres avant même la victoire de la liste Benno Siggil Senegaal ont beaucoup contribué à la défaite. Car, «les populations ne s’identifiaient plus aux leaders». Autre explication brandie par la bande de ministres de Saint-Louis pour justifier la perte de la ville, c’est l’achat de conscience par des leaders de l’opposition investis dans la ville du Nord.
Le coup de Jarnac de Mary Teuw Niane et la dépense de 300 millions pour faire perdre Sopi
Les adversaires de la Coalition Sopi auraient injecté beaucoup d’argent pour faire tourner le vote en leur faveur. Le non d’un directeur de cabinet d’un autre ministre d’Etat non originaire de Saint-Louis et la rondelette somme de 300 millions de francs distribués ont ainsi été agités dans cette affaire. Idem pour Mary Teuw Niane qui aurait fait cause commune avec Ousmane Ngom et Braya contre Masseck Ndiaye. Mais le recteur de l’Université Gaston Berger dit n’avoir été associé à rien. «C’est pourquoi, je ne connais rien de la liste et je n’ai pas participé à la campagne», argue-t-il. Interpellé sur des consignes de votes sanctions, il demande à ses détracteurs d’en apporter la preuve. M. Niane souligne, par ailleurs, que la défaite de la Coalition Sopi va au-delà de la localité de Bango et englobe toute la ville de Saint-Louis…
Mais ces arguments «tirés des cheveux» sont loin de convaincre le chef de l’Etat qui «n’a pas été tendre avec ses ministres perdants. Il les a vertement tancés», soufflent nos sources. A ces derniers, «il n’a pas manqué de leur faire part de sa déception. Le cas de Saint-Louis préoccupe Wade au même titre que Dakar», ajoutent-elles. Et même s’il n’a pas prononcé de sanctions contre ses ministres Saint-Louisiens, nos sources précisent que «le secrétaire général national du Pds ne démord pas de sa volonté de corriger ses hommes. Il l’a énoncé en filigrane». En effet, Me Wade a suspendu sa décision à son retour de voyage, car une autre audience sera programmée, cette fois avec tous les ministres au complet investis sur les listes de Saint-Louis.
source lobservateur
Seulement, d’après les témoignages faits par nos différents interlocuteurs, les explications fournies par les invités de Me Wade ont tourné autour des vote-sanctions et de la désunion des libéraux qui a dérouté les militants. En effet, l’on rapporte que Ousmane Masseck Ndiaye a voulu se dédouaner en mettant la défaite sous le compte de querelles intestines et du manque de cohésion qui ont caractérisé la démarche des libéraux durant la campagne électorale. Toutes choses qui, à son avis, ont contribué à fragiliser la Coalition Sopi. Selon ses explications, les tiraillements constatés et les ambitions affichées par les uns et les autres avant même la victoire de la liste Benno Siggil Senegaal ont beaucoup contribué à la défaite. Car, «les populations ne s’identifiaient plus aux leaders». Autre explication brandie par la bande de ministres de Saint-Louis pour justifier la perte de la ville, c’est l’achat de conscience par des leaders de l’opposition investis dans la ville du Nord.
Le coup de Jarnac de Mary Teuw Niane et la dépense de 300 millions pour faire perdre Sopi
Les adversaires de la Coalition Sopi auraient injecté beaucoup d’argent pour faire tourner le vote en leur faveur. Le non d’un directeur de cabinet d’un autre ministre d’Etat non originaire de Saint-Louis et la rondelette somme de 300 millions de francs distribués ont ainsi été agités dans cette affaire. Idem pour Mary Teuw Niane qui aurait fait cause commune avec Ousmane Ngom et Braya contre Masseck Ndiaye. Mais le recteur de l’Université Gaston Berger dit n’avoir été associé à rien. «C’est pourquoi, je ne connais rien de la liste et je n’ai pas participé à la campagne», argue-t-il. Interpellé sur des consignes de votes sanctions, il demande à ses détracteurs d’en apporter la preuve. M. Niane souligne, par ailleurs, que la défaite de la Coalition Sopi va au-delà de la localité de Bango et englobe toute la ville de Saint-Louis…
Mais ces arguments «tirés des cheveux» sont loin de convaincre le chef de l’Etat qui «n’a pas été tendre avec ses ministres perdants. Il les a vertement tancés», soufflent nos sources. A ces derniers, «il n’a pas manqué de leur faire part de sa déception. Le cas de Saint-Louis préoccupe Wade au même titre que Dakar», ajoutent-elles. Et même s’il n’a pas prononcé de sanctions contre ses ministres Saint-Louisiens, nos sources précisent que «le secrétaire général national du Pds ne démord pas de sa volonté de corriger ses hommes. Il l’a énoncé en filigrane». En effet, Me Wade a suspendu sa décision à son retour de voyage, car une autre audience sera programmée, cette fois avec tous les ministres au complet investis sur les listes de Saint-Louis.
source lobservateur