Après leur séminaire du 6 juin dernier qui avait été marqué par le boycott de l'Alliance Jëf-jël qui allait finalement geler ses activités au sein de Bennoo Siggil Senegaal, les partis membres de ladite coalition s'acheminent, le 17 juillet prochain, vers un séminaire explosif. En effet, malgré les bonnes intentions déclarées ça et là, Bennoo Siggil Senegaal continue d'être miné par des divergences profondes, liées notamment à la problématique de la candidature.
À la guerre par presse interposée que se sont livrée le professeur Abdoulaye Bathily, Secrétaire général de la Ld, et Talla Sylla, président de l'Alliance Jëf-jël, est venue s'ajouter une polémique découlant du compte-rendu que Mamadou Lamine Diallo, chef de file du Mouvement Tekki, a fait de la dernière réunion de la Conférence des leaders de ladite coalition. Et la sortie, hier, dans nos colonnes, de Ibrahima Sène du Pit, suite aux propos tenus par Ousmane Tanor Dieng, patron du Ps, lors d'une conférence publique à Paris, n'augure rien de bon pour la frange la plus représentative de l'opposition.
Le débat sur le programme que la coalition précitée doit présenter aux Sénégalais s'annonce houleux. Du fait notamment de la position tranchée de certains partis comme le Pit et le Msu sur la nécessité pour Bennoo de s'adosser sur le programme défini par les conclusions des Assises nationales. Ce qui n'agrée pas d'autres partis de Bennoo, et pas des moindres.
Massène Niang : « Ceux qui ne croient pas aux Assises nationales n'ont qu'à partir »
Massène Niang, Coordonnateur national du Msu, est péremptoire : « Le programme, c'est uniquement celui des Assises nationales. Nous, au niveau de notre parti, tout ce que nous ferons, ce sera dans le cadre des conclusions des Assises nationales. Nous allons nous accrocher là-dessus. Que cela soit très clair ». Et de marteler : «On ne peut pas signer la Charte de bonne gouvernance démocratique et refuser d'aller à des élections, sur la base des conclusions des Assises nationales. Ceux qui ne croient pas aux Assises nationales n'ont qu'à partir. Le Sénégal ne sera plus dirigé par un grand manitou. C'est fini». Cheikh Sarr de Naxx jarinu/Mag semble abonder dans le même sens: « Il ne peut y avoir de programme qui vaille sans que les conclusions des Assises nationales n'en soient le fondement » .
Pour ce qui est des difficultés en vue, M. Sarr indique : «C'est évident qu'il y a des problèmes. Mais, il faut que les gens comprennent que la cible, c'est Wade ».
Même son de cloche du côté de Momar Samb du Rta-S : «Les conclusions des Assises nationales doivent être la base à partir de laquelle nous allons construire le programme. Il faut que l'on construise quelque chose qui nous unit».
Pour sa part, Serigne Mbaye Thiam, président de la Commission perspectives de Bennoo, dit ne pas voir l'utilité de s'épancher sur ce débat arguant que « 25 partis ont fait des contributions écrites dont la note de synthèse sera discutée le 17 juillet».
Barka Isma Ba
Source Le Populaire
À la guerre par presse interposée que se sont livrée le professeur Abdoulaye Bathily, Secrétaire général de la Ld, et Talla Sylla, président de l'Alliance Jëf-jël, est venue s'ajouter une polémique découlant du compte-rendu que Mamadou Lamine Diallo, chef de file du Mouvement Tekki, a fait de la dernière réunion de la Conférence des leaders de ladite coalition. Et la sortie, hier, dans nos colonnes, de Ibrahima Sène du Pit, suite aux propos tenus par Ousmane Tanor Dieng, patron du Ps, lors d'une conférence publique à Paris, n'augure rien de bon pour la frange la plus représentative de l'opposition.
Le débat sur le programme que la coalition précitée doit présenter aux Sénégalais s'annonce houleux. Du fait notamment de la position tranchée de certains partis comme le Pit et le Msu sur la nécessité pour Bennoo de s'adosser sur le programme défini par les conclusions des Assises nationales. Ce qui n'agrée pas d'autres partis de Bennoo, et pas des moindres.
Massène Niang : « Ceux qui ne croient pas aux Assises nationales n'ont qu'à partir »
Massène Niang, Coordonnateur national du Msu, est péremptoire : « Le programme, c'est uniquement celui des Assises nationales. Nous, au niveau de notre parti, tout ce que nous ferons, ce sera dans le cadre des conclusions des Assises nationales. Nous allons nous accrocher là-dessus. Que cela soit très clair ». Et de marteler : «On ne peut pas signer la Charte de bonne gouvernance démocratique et refuser d'aller à des élections, sur la base des conclusions des Assises nationales. Ceux qui ne croient pas aux Assises nationales n'ont qu'à partir. Le Sénégal ne sera plus dirigé par un grand manitou. C'est fini». Cheikh Sarr de Naxx jarinu/Mag semble abonder dans le même sens: « Il ne peut y avoir de programme qui vaille sans que les conclusions des Assises nationales n'en soient le fondement » .
Pour ce qui est des difficultés en vue, M. Sarr indique : «C'est évident qu'il y a des problèmes. Mais, il faut que les gens comprennent que la cible, c'est Wade ».
Même son de cloche du côté de Momar Samb du Rta-S : «Les conclusions des Assises nationales doivent être la base à partir de laquelle nous allons construire le programme. Il faut que l'on construise quelque chose qui nous unit».
Pour sa part, Serigne Mbaye Thiam, président de la Commission perspectives de Bennoo, dit ne pas voir l'utilité de s'épancher sur ce débat arguant que « 25 partis ont fait des contributions écrites dont la note de synthèse sera discutée le 17 juillet».
Barka Isma Ba
Source Le Populaire