Selon ainsi l’Agence sénégalaise de presse qui cite une source proche de la majorité présidentielle (en l’occurrence un responsable du directoire de campagne de Wade), le conclave sur la recevabilité de la candidature de Wade entend regrouper « une quarantaine de participants : des professeurs émérites, des doyens et professeurs de grandes universités françaises, ainsi que des juristes américains connus. Qui plus est, des professeurs agrégés sénégalais et d’autres juristes dont d’anciens doyens de la Faculté de droit de Dakar ainsi que des juristes de certains pays d’Afrique francophone devraient participer au séminaire en question. Ceux-ci échangeront sur la validité de la candidature de Wade en présence d’autres juristes sénégalais, notamment des avocats proches du régime. Des sources concordantes citent parmi les participants au séminaire des noms assez connus dans la place à l’instar de ceux de Serigne Diop, de Moustapha Sourang, Babacar Kanté, voire de Kader Boye pour défendre la constitutionnalité de la candidature de Wade. Toutefois, selon l’Aps, la participation de Wade au séminaire n’est pas certifiée.
Comme le constatent ainsi les observateurs du champ politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés sont bien décidés à apporter la réplique aux juristes qui ont soutenu la thèse de l’irrecevabilité de la candidature de Wade, lors du forum du M23 au mois d’août dernier. Pour rappel, lors de ce séminaire, cinq constitutionalistes sénégalais dont des rédacteurs de la Constitution de 2001 avaient démonté en pièces toute base juridique de la recevabilité de la candidature de Wade. Le camp de Wade qui avait mal digéré, selon toute vraisemblance, cette « déconstruction » de la candidature de son leader à la présidentielle de 2012, veut redorer lui aussi son blason, en démontrant la validité de la candidature de Wade à l’aune d’arguments purement juridiques et en s’appuyant sur le crédit « d’éminents juristes ». En attendant la décision des cinq Sages du Conseil constitutionnel dont la prérogative est d’établir la liste des prétendants au fauteuil présidentiel et de juger de la recevabilité des candidatures des uns et des autres!
Pour sa part, le M 23 qui regroupe des partis politiques, des organisations de la société civile et des mouvements citoyens opposés à la candidature de Wade, continue de décliner mécaniquement sa campagne contre l’irrecevabilité de la candidature de Wade au scrutin de février 2012. Une candidature qualifiée d’inconstitutionnelle et contre laquelle une campagne de signatures a été entamée depuis avant-hier, jeudi 17 novembre. L’objectif poursuivi par le M 23 est en effet là de recueillir le maximum de signatures de sa résolution écrite en « français, anglais, wolof, pular, arabe etc.» contre la candidature de Wade et qui sera d’ailleurs publiée dans la presse nationale, africaine et internationale, notamment française comme le Monde, le figaro, Jeune Afrique, selon Alioune Tine, président de la Raddho et porte parole du M23.
sudonline.sn
Comme le constatent ainsi les observateurs du champ politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés sont bien décidés à apporter la réplique aux juristes qui ont soutenu la thèse de l’irrecevabilité de la candidature de Wade, lors du forum du M23 au mois d’août dernier. Pour rappel, lors de ce séminaire, cinq constitutionalistes sénégalais dont des rédacteurs de la Constitution de 2001 avaient démonté en pièces toute base juridique de la recevabilité de la candidature de Wade. Le camp de Wade qui avait mal digéré, selon toute vraisemblance, cette « déconstruction » de la candidature de son leader à la présidentielle de 2012, veut redorer lui aussi son blason, en démontrant la validité de la candidature de Wade à l’aune d’arguments purement juridiques et en s’appuyant sur le crédit « d’éminents juristes ». En attendant la décision des cinq Sages du Conseil constitutionnel dont la prérogative est d’établir la liste des prétendants au fauteuil présidentiel et de juger de la recevabilité des candidatures des uns et des autres!
Pour sa part, le M 23 qui regroupe des partis politiques, des organisations de la société civile et des mouvements citoyens opposés à la candidature de Wade, continue de décliner mécaniquement sa campagne contre l’irrecevabilité de la candidature de Wade au scrutin de février 2012. Une candidature qualifiée d’inconstitutionnelle et contre laquelle une campagne de signatures a été entamée depuis avant-hier, jeudi 17 novembre. L’objectif poursuivi par le M 23 est en effet là de recueillir le maximum de signatures de sa résolution écrite en « français, anglais, wolof, pular, arabe etc.» contre la candidature de Wade et qui sera d’ailleurs publiée dans la presse nationale, africaine et internationale, notamment française comme le Monde, le figaro, Jeune Afrique, selon Alioune Tine, président de la Raddho et porte parole du M23.
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