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Les tirailleurs sénégalais sont engagés dans toutes les grandes batailles de la campagne de France, sur la ligne « Weygand », sur la Marne, sur la Loire. A chaque fois, ils font preuve d'une très grande combativité. Christophe Dutrône précise : « Très souvent, les tirailleurs vont opposer une résistance farouche lors des combats et faire subir aux Allemands des pertes sensibles... et ça, les Allemands ne le supportent pas. Donc, très souvent, à la fin d’un combat, lorsque les Français sont contraints de se rendre, les Africains sont séparés de leurs cadres européens. Et très souvent, les Africains sont ...exécutés. Il y a aussi des cas où tout bonnement, sans aucune raison, dans une colonne de prisonniers qui remonte vers l’Allemagne, un Allemand sort du rang, prend son pistolet et abat un tirailleur. Donc ce ne sont pas des crimes organisés. Ce sont des crimes spontanés et qui sont la conséquence d’une propagande raciale développée par le Reich ».
Ainsi, le 10 juin 1940 dans l'Oise, 150 soldats des troupes d'Afrique sont assassinés ainsi que huit de leurs officiers qui ont osé s'interposer. La paix revenue, aucune cour de justice n’a jugé ces crimes de guerre.
© Source : RFI
Les tirailleurs sénégalais sont engagés dans toutes les grandes batailles de la campagne de France, sur la ligne « Weygand », sur la Marne, sur la Loire. A chaque fois, ils font preuve d'une très grande combativité. Christophe Dutrône précise : « Très souvent, les tirailleurs vont opposer une résistance farouche lors des combats et faire subir aux Allemands des pertes sensibles... et ça, les Allemands ne le supportent pas. Donc, très souvent, à la fin d’un combat, lorsque les Français sont contraints de se rendre, les Africains sont séparés de leurs cadres européens. Et très souvent, les Africains sont ...exécutés. Il y a aussi des cas où tout bonnement, sans aucune raison, dans une colonne de prisonniers qui remonte vers l’Allemagne, un Allemand sort du rang, prend son pistolet et abat un tirailleur. Donc ce ne sont pas des crimes organisés. Ce sont des crimes spontanés et qui sont la conséquence d’une propagande raciale développée par le Reich ».
Ainsi, le 10 juin 1940 dans l'Oise, 150 soldats des troupes d'Afrique sont assassinés ainsi que huit de leurs officiers qui ont osé s'interposer. La paix revenue, aucune cour de justice n’a jugé ces crimes de guerre.
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