Il a crée sa propre formation politique, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) vers les années mémorables de 70 (en 1974). Après 26 ans de lutte âpres rythmés de grandes enjambées sur la route de la victoire, ce ne fut qu’en Mars 2000, et plus précisément le 19 que le plus grand Diplômé de tous les temps, l’Economiste de la trempe d’un Adam Smith, l’Avocat bref, l’homme au Bac + 26 accéda à la Grande Magistrature, si vous voulez, à la Magistrature Suprême du Sénégal.19 Mars, une grande et fatidique date dans l’agenda historico-politique du pays des grands hommes comme Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, EL Hadji Oumar Tall, EL Hadji Malick Sy, Mame Limamou Laye, El Hadji Ibrahim Niasse etc. Disons – le en toute franchise! Son accession au pouvoir été rendue possible par la contribution des grands partis d’opposition de l’époque. Le Sénégal intégra alors le peloton très restreint des Grandes Démocraties du monde. Wade -Le- Grand est attendu comme le Messie, ce grand Sauveur qui abrégera nos souffrances de grand empan. Rien de tout cela car il s’entête à emprunter le chemin digne des Bokassa et autres Dada ! Il laisse entendre en permanence et avec une grandiloquence inouïe : « Je suis la seule constante ». Wade – Le – Grand veut bâtir un Empire où il régnera en grand Maître, en Maître absolu. Il usera des intrigues pour esseuler les vrais acteurs de ce moment historique qu’est l’Alternance. « Presque toujours en politique, les résultats sont contraires à la prévision », Chateaubriand, cette sommité des Lettres françaises avait bien raison. Les Moustapha Niasse, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf, piliers incontournables de l’Alternance au Sénégal sont tous chassés du paquebot comme des malpropres. Le citoyen sénégalais semble retourner à ses propres vomissements car le « Vieux » reste environné d’une engeance composée de grands vautours – pilleurs insatiables qui ont fini par décharner la carcasse du Sénégal. Tous des chenapans ! Tous des malhonnêtes ! Tous des bonimenteurs d’utopie ! Ils plaident tous pour la détresse du peuple, pourtant souverain.
Le règne de Wade – Le – Grand est aussi celui des grands scandales. En 2004 déjà, son second et ancien Premier ministre était accusé de détournements pourtant sur 19 Milliards des 47 Milliards FCFA dégagés pour l’exécution des fameux chantiers de Thiès. Une affaire de "Grand Bandits", révélait honteusement Idrissa Seck. Ce dernier continue de délecter son impunité sur fond de deal où le seul perdant reste nous autres badolos. La crise universitaire, le front syndical toujours en ébullition, les ICS, le DPWorld , le Fonds Taïwanais, le Plan Jaxaay, la mauvaise gestion de l’ANOCI, les dépassements budgétaires à coups de Milliards, les achats de conscience, la Goana, les institutions budgétivores ( Conseil Economique et Social, le Sénat, la Vice -Présidence ). On ne saurait terminer cette série noire sans évoquer l’Affaire Segura qui demeure une grosse meurtrissure sur le visage de la démocratie sénégalaise sans oublier celle de la mallette subtilisée par les proches de Wade – Le - Grand. Les voyages à jet privé répétitifs, les vacances princières qui nous coûtent la peau des fesses.
Le grand Sauveur tant attendu au début du siècle s’est mu subitement en un naufrageur patenté du peuple.2012, c’est demain. Cessons alors de croire au Père Noël !
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste- écrivain
Tél : 77 728 40 52
Email : yboupenda@yahoo.fr
Le règne de Wade – Le – Grand est aussi celui des grands scandales. En 2004 déjà, son second et ancien Premier ministre était accusé de détournements pourtant sur 19 Milliards des 47 Milliards FCFA dégagés pour l’exécution des fameux chantiers de Thiès. Une affaire de "Grand Bandits", révélait honteusement Idrissa Seck. Ce dernier continue de délecter son impunité sur fond de deal où le seul perdant reste nous autres badolos. La crise universitaire, le front syndical toujours en ébullition, les ICS, le DPWorld , le Fonds Taïwanais, le Plan Jaxaay, la mauvaise gestion de l’ANOCI, les dépassements budgétaires à coups de Milliards, les achats de conscience, la Goana, les institutions budgétivores ( Conseil Economique et Social, le Sénat, la Vice -Présidence ). On ne saurait terminer cette série noire sans évoquer l’Affaire Segura qui demeure une grosse meurtrissure sur le visage de la démocratie sénégalaise sans oublier celle de la mallette subtilisée par les proches de Wade – Le - Grand. Les voyages à jet privé répétitifs, les vacances princières qui nous coûtent la peau des fesses.
Le grand Sauveur tant attendu au début du siècle s’est mu subitement en un naufrageur patenté du peuple.2012, c’est demain. Cessons alors de croire au Père Noël !
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste- écrivain
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