Depuis un certains temps, le palais de la République s’est presque transformé en un centre commercial, où l’on vend du tout : costumes, cravates, chaussures, chaussettes, parfums, documents, signatures, etc. D’aucuns payent cash et d’autres par crédit.
De même tous les matins, le premier soin des employés, qui y gravitent, est de s’enquérir des audiences que va accorder le chef de l’État. Ceci, du gendarme au bureaucrate. Aux visiteurs, ils réclament des « petits-déjeuners, déjeuners ou dîners », selon les heures. L’importance des « cadeaux » est en fonction du gabarit de l’hôte. Ainsi, ceux qui vont voir le président s’arment en conséquence : dans telle poche, ils classent des billets de cinq mille francs, dans une autre 10 000 Fcfa. Pis les particuliers qui désirent rencontrer le président « payent » généralement le prix de l’audience. La date de celle-ci dépend de l’épaisseur de l’enveloppe qu’ils remettent.
Il est vrai qu’on cache tout au président. On s’arrange du fait avec ses proches collaborateurs.C’est ce qui fait que tous ceux qui y sont affectés font tout pour ne pas être mutés. Les fonctionnaires viennent « acheter » qui une affectation, qui un poste, si ce n’est pas une promotion. Malheureusement, tout porte à croire que ce n’est pas demain la fin des « transactions », dans le palais de la République.
La Redaction xibar.net
De même tous les matins, le premier soin des employés, qui y gravitent, est de s’enquérir des audiences que va accorder le chef de l’État. Ceci, du gendarme au bureaucrate. Aux visiteurs, ils réclament des « petits-déjeuners, déjeuners ou dîners », selon les heures. L’importance des « cadeaux » est en fonction du gabarit de l’hôte. Ainsi, ceux qui vont voir le président s’arment en conséquence : dans telle poche, ils classent des billets de cinq mille francs, dans une autre 10 000 Fcfa. Pis les particuliers qui désirent rencontrer le président « payent » généralement le prix de l’audience. La date de celle-ci dépend de l’épaisseur de l’enveloppe qu’ils remettent.
Il est vrai qu’on cache tout au président. On s’arrange du fait avec ses proches collaborateurs.C’est ce qui fait que tous ceux qui y sont affectés font tout pour ne pas être mutés. Les fonctionnaires viennent « acheter » qui une affectation, qui un poste, si ce n’est pas une promotion. Malheureusement, tout porte à croire que ce n’est pas demain la fin des « transactions », dans le palais de la République.
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