Certains journaux reviennent dans le même temps sur un sujet relativement connexe, qui concerne la régulation des médias, alors les quotidiens sportifs sont déjà tournés vers le match Sénégal-Côte d’Ivoire, comptant pour les éliminatoires du prochain Mondial.
Selon Le Soleil, le dernier rapport de la Cour des comptes, consacré à la gestion des structures publiques, "dénonce la mauvaise gestion", "la non transparence" et "le manque de suivi de ses recommandations" de l'organe de cet organe de contrôle indépendant.
"Hier (lundi), au cours de la présentation de ses rapports 2010-2011, ses membres ont souligné que les pouvoirs politiques et publics sont peu enclins à mettre en œuvre leurs recommandations. Les magistrats fondent leur argument sur la récurrence des faits épinglés depuis une dizaine d'années", écrit Le Soleil.
L'As décrit peu ou prou la même situation en indexant des "pilleurs à col blanc". Le journal évoque par exemple le cas de la SAPCO, la Société d'aménagement de la zone touristique de la Petite-Côte sénégalaise, désignée comme "la vache laitière de Ndiouga Sakho", son précédent directeur.
Il signale aussi, entre autres fautes de gestion signalées par la Cour des comptes, que "c'était la bombance" dans les communes de Kaolack, Saint-Louis et Richard-Toll. "Toujours les mêmes fautes et les mêmes recommandations", renseigne le journal, comme s'il était lassé des mécomptes.
"Les responsables de la Cour des comptes qui ont décelé plusieurs irrégularités ont regretté +une récurrence des anomalies depuis une dizaine d'années, ce qui veut dire que les autorités ne prennent pas en compte les recommandations faites par la Cour+", écrit-il.
"Des irrégularités et des nébuleuses qui perdurent depuis 10 ans", renchérit Le Populaire. Le journal semble particulièrement intéressé par les manquements notés concernant l'exécution des lois de finances de 2003 à 2005 et de 2006 à 2008.
"La Cour des comptes a encore mis en exergue les tares congénitales qui minent les entreprises publiques. Elles ont pour nom : manque de transparence et mauvaise gestion. En charge au président Macky Sall de redorer le blason du Sénégal terni aussi par un rapport +Doing Business+", commente Direct Info, sans se priver d'un revue de détail de certains cas évoqués.
"La Cour veut des comptes judiciaires", note finalement Le Quotidien, suggérant que du point de vue de l'organe de contrôle, des sanctions seraient bienvenues à l'encontre des personnes épinglées pour fautes de gestion.
Selon le journal "si le Sénégal veut s'inscrire dans une perspective de bonne gouvernance, il faudrait nécessairement que les autorités contractantes respectent les dispositions et les procédures édictées par les lois et règlements du pays".
Walfadjri, de son côté, raille les "mauvais résultats de la gouvernance vertueuse", dans une allusion aux résultats de l'audit de la gestion de certains responsables du pouvoir actuel qui a fait de la bonne gouvernance un credo. "Mor Ngom (actuel ministre de l'Environnement et du Développement durable) rattrapé par sa gestion à l'aéroport", relève cette publication.
Walfadjri ajoute que le ministre de la Communication et de l'Economie numérique Cheikh Bamba Dièye, également, "piétine le Code des marchés" publics. "Dans la mélasse, deux colonels de la gendarmerie sont (aussi) cités", selon le même journal.
Le rapport annuel du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) fait également l'actualité. Le Soleil renseigne ainsi que le nouveau document de l'organe de régulation "note une situation satisfaisante dans l'audiovisuel".
Mais des "manquements" subsistent également, selon le quotidien national, qui en dresse une liste assez exhaustive : "publicité déguisée, vision dégradante de la femme dans la publicité, violence verbale des politiques, etc.".
L'As donne la parole à Babacar Touré, président du CNRA, qui résume comme suit la situation : "Les écrans de télé s'apparentent de plus en plus à des salles de jeux, de casinos…".
Les quotidiens sportifs dont Stades annoncent pour leur part que les Lions sont arrivés "au grand complet" à Casablanca où ils doivent jouer samedi contre la Côte d'Ivoire, pour le compte du dernier acte des éliminatoires du Mondial 2014.
"Papiss Cissé, Lamine Sané et Diamé qui ont jusqu'ici constitué la charnière des Lions, vivent des moments difficiles en club et posent des cas difficiles dont il faut redouter les répercussions dans le match de samedi contre les Ivoiriens", analyse Waa Sports.
BK
Selon Le Soleil, le dernier rapport de la Cour des comptes, consacré à la gestion des structures publiques, "dénonce la mauvaise gestion", "la non transparence" et "le manque de suivi de ses recommandations" de l'organe de cet organe de contrôle indépendant.
"Hier (lundi), au cours de la présentation de ses rapports 2010-2011, ses membres ont souligné que les pouvoirs politiques et publics sont peu enclins à mettre en œuvre leurs recommandations. Les magistrats fondent leur argument sur la récurrence des faits épinglés depuis une dizaine d'années", écrit Le Soleil.
L'As décrit peu ou prou la même situation en indexant des "pilleurs à col blanc". Le journal évoque par exemple le cas de la SAPCO, la Société d'aménagement de la zone touristique de la Petite-Côte sénégalaise, désignée comme "la vache laitière de Ndiouga Sakho", son précédent directeur.
Il signale aussi, entre autres fautes de gestion signalées par la Cour des comptes, que "c'était la bombance" dans les communes de Kaolack, Saint-Louis et Richard-Toll. "Toujours les mêmes fautes et les mêmes recommandations", renseigne le journal, comme s'il était lassé des mécomptes.
"Les responsables de la Cour des comptes qui ont décelé plusieurs irrégularités ont regretté +une récurrence des anomalies depuis une dizaine d'années, ce qui veut dire que les autorités ne prennent pas en compte les recommandations faites par la Cour+", écrit-il.
"Des irrégularités et des nébuleuses qui perdurent depuis 10 ans", renchérit Le Populaire. Le journal semble particulièrement intéressé par les manquements notés concernant l'exécution des lois de finances de 2003 à 2005 et de 2006 à 2008.
"La Cour des comptes a encore mis en exergue les tares congénitales qui minent les entreprises publiques. Elles ont pour nom : manque de transparence et mauvaise gestion. En charge au président Macky Sall de redorer le blason du Sénégal terni aussi par un rapport +Doing Business+", commente Direct Info, sans se priver d'un revue de détail de certains cas évoqués.
"La Cour veut des comptes judiciaires", note finalement Le Quotidien, suggérant que du point de vue de l'organe de contrôle, des sanctions seraient bienvenues à l'encontre des personnes épinglées pour fautes de gestion.
Selon le journal "si le Sénégal veut s'inscrire dans une perspective de bonne gouvernance, il faudrait nécessairement que les autorités contractantes respectent les dispositions et les procédures édictées par les lois et règlements du pays".
Walfadjri, de son côté, raille les "mauvais résultats de la gouvernance vertueuse", dans une allusion aux résultats de l'audit de la gestion de certains responsables du pouvoir actuel qui a fait de la bonne gouvernance un credo. "Mor Ngom (actuel ministre de l'Environnement et du Développement durable) rattrapé par sa gestion à l'aéroport", relève cette publication.
Walfadjri ajoute que le ministre de la Communication et de l'Economie numérique Cheikh Bamba Dièye, également, "piétine le Code des marchés" publics. "Dans la mélasse, deux colonels de la gendarmerie sont (aussi) cités", selon le même journal.
Le rapport annuel du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) fait également l'actualité. Le Soleil renseigne ainsi que le nouveau document de l'organe de régulation "note une situation satisfaisante dans l'audiovisuel".
Mais des "manquements" subsistent également, selon le quotidien national, qui en dresse une liste assez exhaustive : "publicité déguisée, vision dégradante de la femme dans la publicité, violence verbale des politiques, etc.".
L'As donne la parole à Babacar Touré, président du CNRA, qui résume comme suit la situation : "Les écrans de télé s'apparentent de plus en plus à des salles de jeux, de casinos…".
Les quotidiens sportifs dont Stades annoncent pour leur part que les Lions sont arrivés "au grand complet" à Casablanca où ils doivent jouer samedi contre la Côte d'Ivoire, pour le compte du dernier acte des éliminatoires du Mondial 2014.
"Papiss Cissé, Lamine Sané et Diamé qui ont jusqu'ici constitué la charnière des Lions, vivent des moments difficiles en club et posent des cas difficiles dont il faut redouter les répercussions dans le match de samedi contre les Ivoiriens", analyse Waa Sports.
BK
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