Un climat délétère, peu propice à un scrutin apaisé
Il va de soi que le manque de sérénité constaté durant la période pré-électorale, outre qu’il est susceptible d’effrayer les électeurs avec risque d’un fort taux d’abstention, servira de prétexte à l’intimidation des militants de l’Opposition dans les bureaux de vote par les gangsters libéraux. Jamais la probabilité de survenue d’une crise postélectorale n’a été aussi élevée ! Nous nous acheminons très vraisemblablement vers une tentative de hold-up électoral sous la supervision du Ministre des Chauffards, des Nervis, des Calots Bleus et…peut-être, bientôt des milices…confrériques.
A quoi peut alors rimer ce « cirque électoral », qui frise parfois l’indécence avec le gaspillage effréné des ressources étatiques, au moment où l’Ecole Sénégalaise est paralysée, au moment où les familles modestes ont du mal à assumer leurs repas quotidiens, où l’écrasante majorité de notre peuple vit en dessous du seuil de la pauvreté et où nos braves soldats sont massacrés au Sud du pays?
Comment s’étonner, dés lors, qu’après que le lâche assassinat du jeune et très pieux étudiant Mamadou Diop ait été mis sur le compte d’un accident de la circulation par le chef de la Gestapo wadiste, une grenade diabolique soit lancée dans un lieu sacré ? Cet évènement n’a-t-il pas exacerbé l’ire de talibés, déjà outrés par la désastreuse politique du Libéral en chef, qui tel Satan, s’emploie quotidiennement corrompre les membres des grandes familles religieuses de notre pays ?
L’ambiguïté des positions de l’Union Européenne et des USA
Assurément, la situation politique de notre pays n’est pas encore suffisamment alarmante pour l’Union Européenne, qui après avoir « conseillé » à l’opposition républicaine de respecter le verdict illégal et illégitime du Conseil Constitutionnel vient de réaffirmer son attachement à un scrutin apaisé et au respect du calendrier électoral. Pourtant certains responsables du M23 viennent de faire savoir qu’une présidentielle libre et apaisée relève de l’utopie, au vu de la violence électorale observée dans la dernière période. En effet, la dizaine de morts déjà déplorés ne suffit pas encore, aux yeux de nos censeurs occidentaux, pour justifier l’arrêt de ce processus électoral biaisé et l’instauration d’un dialogue politique en vue d’éviter des soubresauts dramatiques à notre pays. La préservation de leurs intérêts économiques mesquins vaut bien une « petite » entorse aux règles de bonne gouvernance universellement admises, particulièrement le respect de la Constitution de notre pays.
Le scrutin ne doit pas seulement être apaisé mais aussi juste !
En plus de sa candidature imposée au peuple sénégalais et à la Communauté internationale, le candidat des FAL2012 utilise frauduleusement l’appareil d’Etat, (y compris la Police Nationale), pour corrompre ou intimider les citoyens sénégalais.
C’est ainsi qu’on assiste à l’interdiction par des fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur à des candidats déclarés de dérouler leur campagne électorale au niveau du Plateau par des arrêtés illégaux, malgré le désaveu de la CENA. On note également des arrestations arbitraires de militants de l’Opposition sous le fallacieux prétexte de port illégal d’armes, alors que les caravanes du candidat du FAL sont escortées par des nervis armés côtoyant impunément la police républicaine.
La police procède à des arrestations, sur instruction du ministre de l’Intérieur, à l’insu du Procureur de la République.
Tout comme Gbagbo qui avait décrété l’état d’urgence, le jour de l’élection présidentielle de 2011 ou Abdou Diouf, qui arrêtait ses opposants, au soir du scrutin présidentiel de 1988, le patron du PDS fait convoquer des militants de Rewmi à la DIC, quelques jours avant la date prévue de l’élection présidentielle prochaine.
La journée du 26 février 2012 ne sera pas une journée électorale ordinaire.
Au cas où les candidats du M23 décidaient finalement de participer à la mascarade électorale en cours, ce serait très certainement pour épuiser les procédures légales, afin de permettre au peuple d’initier, le cas échéant, un processus insurrectionnel massif vers la révolution démocratique et citoyenne venue à maturité.
Il faudra surmonter le piège de l’ingouvernabilité qui pourrait découler de la crise postélectorale prévisible. Il s’agira ensuite, dans un large front incluant toutes les forces démocratiques et patriotiques, dont Bennoo Siggil Senegaal, de matérialiser les conclusions des Assises Nationales pour le règlement des urgences sociales et la refondation institutionnelle.
PHILIPPE TACKO WAR
Il va de soi que le manque de sérénité constaté durant la période pré-électorale, outre qu’il est susceptible d’effrayer les électeurs avec risque d’un fort taux d’abstention, servira de prétexte à l’intimidation des militants de l’Opposition dans les bureaux de vote par les gangsters libéraux. Jamais la probabilité de survenue d’une crise postélectorale n’a été aussi élevée ! Nous nous acheminons très vraisemblablement vers une tentative de hold-up électoral sous la supervision du Ministre des Chauffards, des Nervis, des Calots Bleus et…peut-être, bientôt des milices…confrériques.
A quoi peut alors rimer ce « cirque électoral », qui frise parfois l’indécence avec le gaspillage effréné des ressources étatiques, au moment où l’Ecole Sénégalaise est paralysée, au moment où les familles modestes ont du mal à assumer leurs repas quotidiens, où l’écrasante majorité de notre peuple vit en dessous du seuil de la pauvreté et où nos braves soldats sont massacrés au Sud du pays?
Comment s’étonner, dés lors, qu’après que le lâche assassinat du jeune et très pieux étudiant Mamadou Diop ait été mis sur le compte d’un accident de la circulation par le chef de la Gestapo wadiste, une grenade diabolique soit lancée dans un lieu sacré ? Cet évènement n’a-t-il pas exacerbé l’ire de talibés, déjà outrés par la désastreuse politique du Libéral en chef, qui tel Satan, s’emploie quotidiennement corrompre les membres des grandes familles religieuses de notre pays ?
L’ambiguïté des positions de l’Union Européenne et des USA
Assurément, la situation politique de notre pays n’est pas encore suffisamment alarmante pour l’Union Européenne, qui après avoir « conseillé » à l’opposition républicaine de respecter le verdict illégal et illégitime du Conseil Constitutionnel vient de réaffirmer son attachement à un scrutin apaisé et au respect du calendrier électoral. Pourtant certains responsables du M23 viennent de faire savoir qu’une présidentielle libre et apaisée relève de l’utopie, au vu de la violence électorale observée dans la dernière période. En effet, la dizaine de morts déjà déplorés ne suffit pas encore, aux yeux de nos censeurs occidentaux, pour justifier l’arrêt de ce processus électoral biaisé et l’instauration d’un dialogue politique en vue d’éviter des soubresauts dramatiques à notre pays. La préservation de leurs intérêts économiques mesquins vaut bien une « petite » entorse aux règles de bonne gouvernance universellement admises, particulièrement le respect de la Constitution de notre pays.
Le scrutin ne doit pas seulement être apaisé mais aussi juste !
En plus de sa candidature imposée au peuple sénégalais et à la Communauté internationale, le candidat des FAL2012 utilise frauduleusement l’appareil d’Etat, (y compris la Police Nationale), pour corrompre ou intimider les citoyens sénégalais.
C’est ainsi qu’on assiste à l’interdiction par des fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur à des candidats déclarés de dérouler leur campagne électorale au niveau du Plateau par des arrêtés illégaux, malgré le désaveu de la CENA. On note également des arrestations arbitraires de militants de l’Opposition sous le fallacieux prétexte de port illégal d’armes, alors que les caravanes du candidat du FAL sont escortées par des nervis armés côtoyant impunément la police républicaine.
La police procède à des arrestations, sur instruction du ministre de l’Intérieur, à l’insu du Procureur de la République.
Tout comme Gbagbo qui avait décrété l’état d’urgence, le jour de l’élection présidentielle de 2011 ou Abdou Diouf, qui arrêtait ses opposants, au soir du scrutin présidentiel de 1988, le patron du PDS fait convoquer des militants de Rewmi à la DIC, quelques jours avant la date prévue de l’élection présidentielle prochaine.
La journée du 26 février 2012 ne sera pas une journée électorale ordinaire.
Au cas où les candidats du M23 décidaient finalement de participer à la mascarade électorale en cours, ce serait très certainement pour épuiser les procédures légales, afin de permettre au peuple d’initier, le cas échéant, un processus insurrectionnel massif vers la révolution démocratique et citoyenne venue à maturité.
Il faudra surmonter le piège de l’ingouvernabilité qui pourrait découler de la crise postélectorale prévisible. Il s’agira ensuite, dans un large front incluant toutes les forces démocratiques et patriotiques, dont Bennoo Siggil Senegaal, de matérialiser les conclusions des Assises Nationales pour le règlement des urgences sociales et la refondation institutionnelle.
PHILIPPE TACKO WAR