Les Sénégalais retiennent leurs souffles depuis que l’opposition a annoncé sa décision de braver l’interdiction de marche que lui a signifiée le préfet de Dakar. Elle entend battre le macadam le 3 avril, pour protester contre la statue de Wade, qui sera inaugurée le même jour. La tension est dans l’air, parce que le président Wade n’entend pas voir sa fête gâchée par qui que ce soit. Pourtant le 19 mars dernier, quand il fêtait en grande pompe ses dix ans passés au pouvoir, ses ouailles avaient occupé toutes les rues de Dakar ; sans autorisation.
Ensuite, la marche est un droit reconnu à tout Sénégalais par la Constitution. Ce qui lui rappelle l’opposition. Ses adversaires, d’aujourd’hui se souviennent qu’en 1989, comme rappelé par Amath Dansokho du Pit dans les colonnes du Populaire, l’opposant Wade avait tenté de manifester contre la fête de l’indépendance. Il voulut même s’opposer à ce que le président Abdou Diouf, qui revenait d’un voyage à l’extérieur, n’accède au palais de la République.
Comme l’a rappelé M. Dansokho, dans son dessein d’accéder au pouvoir, Me Wade s’était même ligué avec les rebelles de la Casamance, auxquels il avait promis l’indépendance, une fois arrivé au pouvoir. Le même avait appelé l’armée à se soulever contre le président Diouf, pour le renverser. Ce qui prouve que Wade est un démocrate de façade.
En 1993, à l’occasion d’un meeting forcé, il avait lancé en direction de la nombreuse foule qui s’était massée autour de lui, dont des Moustarchidines : « Eh bien, vous voulez marcher. Alors, marchez » ! Il s’en suivra l’assassinat de sept policiers, morts dans l’exercice de leurs fonctions. En 1988, Dakar sera placé sous couvre-feu. Car, des véhicules seront piégés par la bande à Clédor Séne. C’était une première au Sénégal, de voir des attentats. La révélation est du très sérieux et expérimenté Mamadou Oumar Ndiaye, qui a travaillé comme pigiste au journal Takussan, crée en 1988 par l’opposant Abdoulaye Wade. Après cette aventure, il sera maintenu par Wade dans son cabinet. Il deviendra le Rédacteur en chef du journal de campagne, Sopi, que le candidat Abdoulaye Wade lancera par la suite.
Mamadou Oumar Ndiaye, qui se confiait dans les colonnes du magazine Icône, ajoutera que la même année, Abdoulaye Wade avait fait éclater la conduite d’eau située à Dalifort, privant du coup Dakar d’eau, pendant trois jours. Ses nervis iront brûler le secko de Pout, transformant en fumée le hangar d’arachides. Ils attaqueront la sous-préfecture de Nguekhokh. Mamadou Omar Ndiaye a laissé entendre que c’est Mody Sy, un lieutenant de Wade, de l’époque, qui avait balancé un cocktail Molotov dans les locaux des Nouvelles imprimeries du Sénégal. C’est Ousmane Ngom, qui décaissait l’argent pour l’achat des explosifs, stockés dans les locaux du journal Sopi et qui étaient achetés grâce au fonds provenant de la vente du journal. Wade n’était pas si riche.
En 1989, une bande de jeunes avait envahi une boutique située à la rue 10, non loin du Thiossane, pour tenter d’y voler. Le boutiquier maure qui y officiait tirera sur la bande avec une carabine de chasse. Wade va surdimensionner l’événement. Ce qui aboutira à des affrontements entre Sénégalais et Mauritaniens, de part et d’autre du fleuve qui les sépare.
En 1993, la bande de Clédor Sène se fera signaler en assassinant le juge Me Babacar Sèye, qui était le vice-président du Conseil constitutionnel. Clédor citera Me Abdoulaye comme son commanditaire, qui sera arrêté, avec Samuel Sarr, Mody Sy, Me Ousmane Ngom, etc. Les trois assassins avoueront même que c’est l’épouse de Me Wade, Mme Viviane qui leur avait remis les 200 000 francs Cfa ayant servi à l’achat de leurs armes.
L’opposant Wade se servait des colonnes de son « Sopi » pour publier des résultats contradictoires avec ceux du Conseil constitutionnel, à son avantage. Il est même allé jusqu’à vouloir former un « gouvernement parallèle » à celui du président Diouf. C’est cet homme, devenu président, qui interdit à l’opposition de manifester contre sa statue le 3 avril prochain.
La Redaction xibar.net
Ensuite, la marche est un droit reconnu à tout Sénégalais par la Constitution. Ce qui lui rappelle l’opposition. Ses adversaires, d’aujourd’hui se souviennent qu’en 1989, comme rappelé par Amath Dansokho du Pit dans les colonnes du Populaire, l’opposant Wade avait tenté de manifester contre la fête de l’indépendance. Il voulut même s’opposer à ce que le président Abdou Diouf, qui revenait d’un voyage à l’extérieur, n’accède au palais de la République.
Comme l’a rappelé M. Dansokho, dans son dessein d’accéder au pouvoir, Me Wade s’était même ligué avec les rebelles de la Casamance, auxquels il avait promis l’indépendance, une fois arrivé au pouvoir. Le même avait appelé l’armée à se soulever contre le président Diouf, pour le renverser. Ce qui prouve que Wade est un démocrate de façade.
En 1993, à l’occasion d’un meeting forcé, il avait lancé en direction de la nombreuse foule qui s’était massée autour de lui, dont des Moustarchidines : « Eh bien, vous voulez marcher. Alors, marchez » ! Il s’en suivra l’assassinat de sept policiers, morts dans l’exercice de leurs fonctions. En 1988, Dakar sera placé sous couvre-feu. Car, des véhicules seront piégés par la bande à Clédor Séne. C’était une première au Sénégal, de voir des attentats. La révélation est du très sérieux et expérimenté Mamadou Oumar Ndiaye, qui a travaillé comme pigiste au journal Takussan, crée en 1988 par l’opposant Abdoulaye Wade. Après cette aventure, il sera maintenu par Wade dans son cabinet. Il deviendra le Rédacteur en chef du journal de campagne, Sopi, que le candidat Abdoulaye Wade lancera par la suite.
Mamadou Oumar Ndiaye, qui se confiait dans les colonnes du magazine Icône, ajoutera que la même année, Abdoulaye Wade avait fait éclater la conduite d’eau située à Dalifort, privant du coup Dakar d’eau, pendant trois jours. Ses nervis iront brûler le secko de Pout, transformant en fumée le hangar d’arachides. Ils attaqueront la sous-préfecture de Nguekhokh. Mamadou Omar Ndiaye a laissé entendre que c’est Mody Sy, un lieutenant de Wade, de l’époque, qui avait balancé un cocktail Molotov dans les locaux des Nouvelles imprimeries du Sénégal. C’est Ousmane Ngom, qui décaissait l’argent pour l’achat des explosifs, stockés dans les locaux du journal Sopi et qui étaient achetés grâce au fonds provenant de la vente du journal. Wade n’était pas si riche.
En 1989, une bande de jeunes avait envahi une boutique située à la rue 10, non loin du Thiossane, pour tenter d’y voler. Le boutiquier maure qui y officiait tirera sur la bande avec une carabine de chasse. Wade va surdimensionner l’événement. Ce qui aboutira à des affrontements entre Sénégalais et Mauritaniens, de part et d’autre du fleuve qui les sépare.
En 1993, la bande de Clédor Sène se fera signaler en assassinant le juge Me Babacar Sèye, qui était le vice-président du Conseil constitutionnel. Clédor citera Me Abdoulaye comme son commanditaire, qui sera arrêté, avec Samuel Sarr, Mody Sy, Me Ousmane Ngom, etc. Les trois assassins avoueront même que c’est l’épouse de Me Wade, Mme Viviane qui leur avait remis les 200 000 francs Cfa ayant servi à l’achat de leurs armes.
L’opposant Wade se servait des colonnes de son « Sopi » pour publier des résultats contradictoires avec ceux du Conseil constitutionnel, à son avantage. Il est même allé jusqu’à vouloir former un « gouvernement parallèle » à celui du président Diouf. C’est cet homme, devenu président, qui interdit à l’opposition de manifester contre sa statue le 3 avril prochain.
La Redaction xibar.net