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SERIGNE MOUSTAPHA SY à L'UNIVERSITé DU RAMADAN : ” Entre Idrissa Seck et moi, ce n'est pas un problème de feu vert ou rouge ”

Samedi dernier, le responsable moral des moustarchidines était hier face à ses disciples. Comme à l'accoutumée, Serigne Moustapha Sy a planché sur des questions politiques, notamment ses rapports avec Idrissa Seck. Pour lui, il s'agit d'un partenariat entre deux responsables de partis. Sous ce rapport, il a tenu à lever toute équivoque.


Rédigé par leral.net le Lundi 22 Septembre 2008 à 05:42 | | 2 commentaire(s)|

SERIGNE MOUSTAPHA SY à L'UNIVERSITé DU RAMADAN : ” Entre Idrissa Seck et moi, ce n'est pas un problème de feu vert ou rouge ”
Selon Serigne Moustapha Sy : « Idrissa Seck a son parti et moi le mien y compris le mouvement moustarchidine. Donc ce sont deux collaborateurs qui se parlent avec chacun sa logique de penser. S'il se trouve que sa démarche est plus logique, je la prends, mais si je trouve que ce n'est pas logique, ce sera non. Ce n'est pas un problème de feu vert ni de feu rouge », avertit-il. Selon ce dernier, le St Coran est un livre sacré et par prudence, en le lisant, « il faut savoir quand le faire, où le faire et comment le faire. En code de la route, il y a des passages où l'on interdit l'excès de vitesse, ou la précipitation, c'est encore valable dans la lecture de celui ci », dixit ce dernier. Revenant sur l'affaire Idrissa Seck, ce dernier a invité les journalistes, qui sont certes des collaborateurs, à ne pas se verser dans des commentaires. « Je vous prie de bien choisir les mots à la place qu'il faut car le mot "Feu vert" appartient au guide.
C'est lui qui le donne. Du coup, celui qui n'est pas sous ta responsabilité (ki gua yilif) ne peut recevoir de feu vert. Soit tu as un accord et que tu le lui donnes ou bien c'est un désaccord. Il ne faut jamais mélanger ces deux termes ». De même, il faut se sentir prêt pour affronter les enseignements divins. Poursuivant toujours, le responsable moral dira : « est-il besoin de rappeler que quelles que soient l'originalité, la profondeur et la pertinence d'un message, celui-ci ne servira pas à grand-chose tant qu'il n'est pas incarné par des hommes qui le traduisent en actes ». Dans la même veine, il invitera l'assistance à synchroniser l'esprit et le cœur, quand c'est non c'est non et se méfier du mensonge « Il y a ce qu'on appelle les prédispositions génétiques du mensonge.
Le prophète (PSL) en avait peur car on peut être considéré comme étant un mal-intentionné », soutient-il. De même, il faut faire la distinction entre le temps sacré et le temps sacré.

Les causes de ce monde en détresse

Selon Serigne Moustapha Sy, Mame Cheikh A. T. Sy, en conseillant à Lamine Gueye, lui disait que : « Celui qui a le pouvoir doit singulariser trois verbes : Pouvoir, savoir et vouloir ». Selon ce dernier, revenant sur les causes, un philosophe avait qualifié l'Occident comme étant le pêché originel. « Chacun avec son pêché originel qui se manifestait avec des guerres, génocide, purification ethnique, discrimination raciale, richesse, pauvreté (choisie ou subie, par le capitalisme des catastrophes, le sexe-symbole, presse people et la justice ».
Poursuivant dans son énumération, il dit : « Le droit est devenu la clé passe-partout de tous les dérapages » disait l'autre. Pour ce dernier, selon le responsable des moustarchidines, les médiats contribuent à cela car tout le monde est devenu journaliste et « si le journalisme devient un métier de tout le monde, il n'est pas pour autant le métier de quiconque ».

Les solutions pour révolutionner le monde


Pour cela, d'après le philosophe, pour Serigne Moustapha Sy, il faut commencer par la voiture qui est devenue un paradis ambulant avec toutes les choses intégrées en son sein : DvD, lecteur cd, climatiseurs qui ne sont que des bêtises. Après cela, les chefs d'États ont une part de responsabilité. Pour lui, on ne doit pas parler de chef de l'État mais du gérant de l'État. « On naît chef de l'État, mais on ne le devient pas ». Dans la même veine, il faut revoir le système éducatif car de nos jours, rappelle-t-il, l'on ne sait plus ce que nos enfants apprennent à l'école. « On leur parle des guerres mondiales qui étaient dues à la folie de grandeur des hommes ».
« Ce qui est une erreur grave et que l'on enseigne aux enfants. On leur parle d’Aristote, de Karl Marx et de Platon, croyant qu'on peut faire la pluie et le beau temps ». Il y a aussi la séduction, avec le jeu des questions-réponses pour gagner 1000 euros, ne pas favoriser les couches les riches au détriment des pauvres. Ajoutant ainsi que : « Nulle société ne peut être stable avec l'absence de stabilité car ceci crée une haine sans limites ».
source le matin

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1.Posté par seu le 22/09/2008 18:57 | Alerter
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mane dal warouna dal

2.Posté par cybernet le 23/09/2008 00:49 | Alerter
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A chacun d'y voir ce qui l'intéresse.

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